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Fermeture de Megaupload
26 janvier 2012, par
Depuis la fermeture de Megaupload, le 19 janvier dernier, une guerre est déclenchée sur le net entre partisan du ’flicage’ et des lois prohibitives et les partisans de la culture libre et accessible au plus grand nombre.
La fermeture du site de vidéos en streaming et en téléchargement a été déclenchée par le FBI pour violation des droits d’auteur. Kim Schmitz alias Kim Dotcom, patron de Megaupload a été inculpé de pour "conspiration de racket", "conspiration de violation de copyright" et "conspiration de blanchiment d’argent". Détenu actuellement en Nouvelle Zélande ainsi que 3 de ses collaborateurs, il attend le résultat de la demande d’extradition faite par les Etats-Unis. Face à la justice américaine qui accuse les responsables de Megaupload d’avoir tiré de leur activité environ 175 millions de dollars de profits, et d’avoir causé un préjudice de 500 millions de dollars aux détenteurs des droits, il pourrait encourir une peine de 20 ans de prison.
Cette fermeture très médiatique et l’émergence de deux projets de loi aux Etats-Unis qui vont dans le même sens, (SOPA/PIPA) ont provoqué une cascade de fermeture ou de restrictions de site proposant le même type de contenu ou du partage de fichier entre utilisateurs (Filesonic, VideoBB, FileServe, Alloshowtv, Allostreaming…).
Suite à ces fermetures, le collectif Anonymous a réagi. Pour l’organisation, la fermeture de Megaupload et les différentes lois sur le téléchargement porte atteinte à la liberté sur Internet pour le futur. Il a donc entamé une guerre du net en attaquant plusieurs sites gouvernementales ou des majors. En France, le site Hadopi a été bloqué, le site de la présidence de la République est resté accessible, mais son URL a été automatiquement modifiée, affichant des messages tels que le slogan du collectif « We are legion » ou « Sarko, Sarko, le peuple aura ta peau ». Les sites des ministères de la Justice et de la Défense et de télépaiement des amendes, amendes.gouv.fr, ont été temporairement bloqués ainsi que le site du magazine "L’Express", suite au propos de son rédacteur en chef.
Aux Etats-Unis, les sites du FBI, du département américain de la Justice ou de la Maison-Blanche ont été bloqués peu de temps après la fermeture de Megaupload. Des attaques ont été menées partout dans le monde comme en Pologne, en Grèce, en Espagne, en Nouvelle-Zélande ou aux Pays-Bas ainsi qu’au Brésil. Les sites de certaines majors comme La Sacem, du groupe Vivendi (maison mère d’Universal Music, de Canal + ou de Activision-Blizzard), de WarnerBros ou d’Universal Music ont aussi subi des attaques. Le collectif lance un appel à ne pas acheter ou consommer de biens culturels durant l’intégralité du mois de mars 2012 pour toucher le point le plus sensible des majors de l’industrie culturelle : leur portefeuille.
Cette montée des boucliers ainsi que de nombreuses réactions négatives de la part du public a fait reculer la Maison Blanche. En France, Sarkozy et l’UMP soutiennent la pénalisation du partage libre sur Internet à travers une loi Hadopi sur la propriété intellectuelle et de la protection des artistes. Peu étonnant pour un parti qui a toujours su aider les riches au détriment de plus pauvres.
Des droits pour les auteurs ou pour l’industrie ?
Hier une nouvelle explication à l’arrêt brutal de Megaupload et des sites affiliés au grand regret de ses 15 millions de visiteurs mensuels pour la France seulement, faisait le tour de tous les médias. Le fondateur de Megaupload, Kim Dotcom s’apprêtait à lancer une nouvelle plateforme de téléchargement, Megabox donnant la possibilité aux artistes de vendre directement leurs œuvres aux consommateurs tout en récupérant 90% des revenus générés. Le concept était annoncé par le fondateur comme révolutionnaire dans le monde de la musique et capable de concurrencer Itunes. Le fondateur met en avant sa solution de licence MegaKey permettant d’obtenir plus de revenus publicitaires permettant de proposer des téléchargements gratuits rémunérés pour les artistes même avec du contenu gratuit pour les utilisateurs.
Cet attaque du FBI à un site d’utilisation mondiale souligne aussi la différence étonnante entre les profits certes énormes et les pertes. Il y aurait-il une inadéquation entre le système des droits d’auteurs et la possibilité d’offre d’accès à la culture actuelle ?
S’il est vrai que le côté bling bling et le passé trouble du créateur du site ainsi que les millions trouvés n’appuient pas la thèse d’un service désintéressé. L’argent généré par les publicités entourant un contenu gratuit peut parfaitement être une source de revenus qui de plus réduirait les intermédiaires entre le public et les artistes. Le partage gratuit sur internet peut alors se positionner comme une source supplémentaire de revenus de droits d’auteurs et non une concurrence déloyale.
Une culture libre et accessible
Malgré la lutte menée nombreuses années contre le téléchargement "illégal", les autorités se heurtent à un monde virtuel en perpétuelle évolution où le partage ne se pratiquent plus en famille mais à l’échelle du monde entier. Ce n’est pas la première fois qu’un fournisseur de contenus gratuit ferme et chacun se souvient de Napster premier du genre. Pour Jérémie Zimmermann, porte-parole de la Quadrature du net, organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet interviewé dans "20 Minutes", pour un site qui ferme, quinze rouvrent. La Nature a horreur du vide.
Ce combat parait souvent déplacé aux yeux du public lambda qui lui voit une culture qui se monnaye toujours plus chère. Il vit dans un monde où malgré le progrès technique, le prix des CDs augmente comme celui des places de cinés. Il vit aussi dans un monde où un film comme "Intouchable" dépasse18,3 millions d’entrées. Car malgré les prix et les alertes alarmistes de l’industrie musical et cinématographe, les difficultés des artistes, l’art vit grâce à son public… malgré la crise.
Internet réinvente un monde
Si la question du partage de fichiers et par là même du partage de la culture déchaine les médias et opposent les réactions c’est qu’elle est au cœur d’un système où tout se vend et s’achète. Or la culture n’est rien sans le partage. L’art doit être vu, sans cela, il ne vit pas. L’art est la représentation de la vie, il doit faire son chemin dans le monde pour vivre. Les droits d’auteur et revenus des majors peuvent-ils gouverner l’art et la culture avec l’aval des autorités. Internet est l’aboutissement du fonctionnement humain, celui qui le pousse à communiquer, à partager, et bien sûr à contourner les barrières pour se dépasser, passant outre les restrictions. Il est le fruit d’une collaboration à l’échelle planétaire. Les législations doivent apprendre à encadrer et à utiliser ce flot créatif pour réinventer une nouvelle manière de codifier la société en protégeant chacun, tout en respectant l’autre. Au vu du changement dans ce qu’on appelle l’industrie du disques et du cinéma, mais qui tout d’abord est le fruit du travail d’artistes et d’artisans de la création, la fermeture de Megaupload et la tentative des Etats de contrôler la liberté d’Internet, ne faudrait-il pas rouvrir le débat sur la fixation des droits d’auteurs et s’attacher à leur réformes aux profits des artistes et du public ?
CF
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Messages
26 janvier 2012, 10:08, par osef
on ne saura jamais en fait.. les artistes ont ratés une belle porte de sortie je dirait sur ce coup la.. effectivement moins il y a d’intermédiaire plsu ils gagnent.. mais il est vrai que cette fermeture intervient juste avant l’ouverture de mégabox que tout le monde attendait pour montrer au monde de la culture cf les artistes, les vrais créateurs que les téléchargeurs aurait payés, sur et certain, c’est bien ce qui fait peur au dinosaures qui verrait leur statut chamboulés et devrait repenser et la ca devient dur de penser.. donc on prefere agir et faire fermer des sites plutot que d’en ouvrir un, ou alors on pique le modèle et on le met à l’identique mais 5 fois plus cher, cf Deezer qui est devenu une merde.. racheter et ensuite casser... pour garder un modèle.. tout le monde évolue mais pas eux, ou alors si avec l’aide de la police maintenant.. ou va t’on...
j’ai un ami artiste qui en a marre de toucher des clopinettes... c’est une réalité, ils ne controlent pas leur travail et se font taxer a mort, un peu comme nous contribuables :/ si il mettait son disque ou ses créations directement il vivrait bien mieux croiyez moi !