
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Notre histoire
19 décembre 2017, par
Ce dimanche 19 heures, sur Antenne Réunion, l’artiste maloyèr Willy Phyléas, fils de granmoun Lélé racontait que du temps où le maloya était muselé et interdit d’espace public, le groupe Lélé s’exprimait à la cour Volyat à Saint-Benoit et à la fête de Témoignages. Merci à cet artiste de l’avoir souligné.
A propos de cette cour évoquée par l’artiste, Willy Philéas me donne là l’occasion de rappeler que Louis Volyat, employé de l’Equipement était une figure emblématique du PCR à Saint-Benoit. Sa maison située au No 3, Rue Saint-Philippe, aujourd’hui Rue Lucien Ducheman – l’emplacement de l’actuel cabinet dentaire - servait à la fois de siège de la CGTR, dont le responsable était Gilbert Ramin, et de permanence du PCR.
Je me souviens des années 70, c’est dans cette cour que se déroulaient la plupart des meetings du PCR au son du maloya de la troupe Lélé, mais aussi les célébrations du 20 décembre. Elle y a vu passer tous les dirigeants du PCR aux côtés des militants tels Daniel Honoré, Gilbert Ramin, Michel Réal, ou encore Marco Soucramanien, Pierre Fontaine, pour ne citer qu’eux.
Par ailleurs, il faut savoir que c’est en avril 1979, à l’occasion du déplacement à la Réunion de Georges Marchais que le premier disque de Lélé a vu le jour, avec l’aide du PCR ; un enregistrement ayant pour titre « l’Autonomie »réalisé à la demande pressante de la réalisatrice Jacqueline Meppiel qui avait accompagné le secrétaire général du PCF et produit le film « Maloya pour la liberté ». Il est loin ce temps-là, mais il n’est pas interdit de s’en souvenir.
Il est loin le temps où la maison Volyat était à Saint-Benoit, ce qu’était à Saint-André, la case Mara.
Paul Dennemont
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Messages
21 décembre 2018, 18:00, par michel
Souvenirs douloureux de cette époque de répression. J étais au Port à cette époque et les kabar chez la famille Brennus dont la fille Claudine était et est toujours une militante dans ce quartier du Coeur Saignant où j ai passé une grande partie de mon enfance.
La cour du commerce BOVALO a aussi le theatre de manifestations du même genre et la cour Massonnel où se réunissait le FJAR et où on chantait outre l international, la fameuse chanson "zavocat" pour ceux qui s en souviennent. Ce militantisme se perd au profit d’une place bordage pour être élu et retrouvera t on l envie de rassemblement qui a fait notre force à cette époque, au lieu de cultiver des rancoeurs qui font le jeu de nos adversaires, des adversaires du peuple. A méditer