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La culture et la récession économique
11 octobre 2008
C’est une évidence, le monde économique essuie sa première crise économique du 21ème siècle. Un château de cartes s’effondre, et entraîne dans sa chute tous les secteurs d’activité. La culture ne serait pas en reste. Osera-t-on investir dans des grandes productions culturelles en ces temps de récession économique ?
La culture est un secteur riche en variétés et genres. Elle fait vivre des familles. Etre artiste est un métier, qu’il faut rémunérer. On l’a entendu, constaté de visu. Le public ne dépense pas à tout va. Au vu de l’actualité économique, il préfère protéger son porte-monnaie, et restreindre ses loisirs. La culture est un loisir pour certains, inspire l’oisiveté pour d’autres. C’est pourtant un secteur d’activité qui rassemble des emplois divers, de l’artiste au comptable, du producteur à l’éclairagiste. Et si les "grands" secteurs d’activité s’inquiètent des conséquences de cette crise économique sur leur emploi, que dire des emplois de la culture ? Certains producteurs voient cette crise d’un mauvais œil. « Déjà que le soutien budgétaire à destination de la culture va de mal en pis, il faut envisager que cela se dégrade dans les années à venir. L’Etat Français, et les décideurs de ce monde, chercheront à stabiliser les grands secteurs économiques, comme les banques, le BTP, l’automobile. Mais qui pense aux milliers d’emplois de la culture ? » fait remarquer un producteur local. Et de constater le défi actuel. La culture est déjà en crise, selon certains, notamment à cause de difficulté de s’acquitter du billet d’avion. « Un artiste métropolitain pourra se produire n’importe où en Europe, sans vraiment craindre la cherté du coût du transport. Via le train, et même l’avion, il peut se déplacer. Mais que faire quand on est artiste ou producteur réunionnais ? On prend l’avion comme tout le monde. Et il faut dire que c’est un frein à l’émancipation économique de notre activité. Pour l’heure, cela reste de toute façon au petit bonheur la chance, et après comme peau de chagrin. Quand on sentira davantage les conséquences de cette crise économique, l’artiste et son producteur changeront de métier, ou s’accorderont des RSA » poursuit ce même producteur. L’artiste travaillera-t-il à La Réunion au prix d’une pièce cinglante ? Certains diront que ce bilan est très alarmiste. D’autres répondent que c’est déjà la crise, en terme de programmation allégée pour les artistes locaux, qui ne sont pas seulement des musiciens, mais aussi des photographes, des peintres, des conteurs, des sculpteurs, des performeurs, des plasticiens, des poètes, des écrivains, et dirais-je aussi tous les techniciens de la culture. Le statut d’intermittent veut dire ce qu’il veut dire.
S’investir autrement
Va-t-on imaginer que c’est la mort annoncée de la culture ? Impossible ! On jouera certainement moins, on se produira différemment, on s’adaptera. L’artiste a une grande faculté d’adaptation. On lui a tellement de fois demandé de s’aligner sur telle ou telle mesure, on a attaqué ses droits sociaux, et parfois même on lui demande de se taire. Ça fera bien un cachet de moins à payer. Bientôt, les spectateurs n’auront plus de quoi payer pour profiter d’un spectacle. L’Etat se chargera bien de nous faire rire avec quelques créations élyséennes, ou tentera de nous enchanter avec des slogans qui bouleversent l’impossible. Les Réunionnais auront-ils en poche plus de 20 euros, quand ce n’est pas 30 et davantage, pour enrichir leur découverte culturelle ? « Amoin, mi voi ali kom in fourmilièr. Dawar, sat i sar tonbé firamézir, sé bann grogro prodiksion, sat i produi bann film oubiensa bann gran zantrepriz lé koté la bours. Si nou amèn ali tilanp tilanp, ni gingn arpa larzan, mé ni gingn arpa lekou non-pli. Mé sat lé anlèr, i produi bann gro spèktak, azot la kriz là i sar fatig azot. Demoun va vnir voir détroi ti kabar la kour i pèy pa gran shoz, soman va oublié bann gran zwar i sort péi déor épisa i demann aou gro larzan po rantré » explique un musicien. Peut-être que la raison voudra que l’artiste s’investisse autrement, durablement !
Bbj
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