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Il y a 17 ans disparaissait Laurent Vergès
12 octobre 2005
Le 12 octobre 1988, Laurent Vergès s’est éteint après un combat de plusieurs jours contre la mort, qui l’a finalement arraché à l’affection des siens : à sa famille, ses amis proches, ses camarades, amis ou alliés en politique... Beaucoup ici connaissaient, de près ou de loin, le militant réunionnais, l’élu municipal et régional élu en 88 à l’Assemblée nationale et l’accident de voiture qui l’a fauché en pleine jeunesse, le soir du 7 octobre, a affecté beaucoup de monde, bien au-delà du cercle de ceux qui le voyaient et travaillaient avec lui tous les jours.
C’est toujours pour les plus proches que la mort d’un être cher est une épreuve impitoyable : au moment d’évoquer sa présence parmi nous, la compassion va d’abord à ses parents, sa famille, ceux et celles qui l’entouraient quotidiennement, ou plus occasionnellement mais qui avaient tissé avec lui des liens d’estime ou d’amitié, ou d’espoir dans ce qu’ils entrevoyaient qu’il serait possible de construire avec lui.
Son message
Pourquoi nous souvenons-nous de Laurent Vergès, dix-sept ans après qu’il nous a quittés ?
Nous gardons d’abord présent ce qu’il a été parmi nous de son vivant : un jeune homme enjoué et généreux, militant culturel et politique, un élu impliqué à divers échelon de la vie publique, dans la commune de Saint-André depuis 1983, au conseil régional depuis 1986 et à la chambre des députés...
Bien que son mandat de député n’ait duré que quelques mois, c’est précisément l’intensité de son engagement sur une période très courte qui force le respect.
Nous en gardons le message que, dans une vie qui de toutes façons sera trop courte, qu’elle dure 7 ans, 33 ou 39 ans, 59 ou... 113 ans, l’important est de vouer ses forces, son intelligence et ses qualités humaines à mieux vivre avec les autres, avec le plus grand nombre d’autres. C’était chez Laurent Vergès un moteur puissant, si puissant qu’il entraînait les autres dans son sillage par la seule évidence de son mouvement.
Laurent était un jeune politique réfléchi, et quand il s’engageait dans une action, après avoir pesé avec ses camarades les conséquences prévisibles en termes stratégiques et tactiques, il s’y lançait sans arrière-pensée et de façon entière. Il ne se regardait pas agir, préoccupé par son “image”. Il ne s’écoutait pas parler et c’est pourquoi tant de jeunes l’ont écouté. Il “détonait” par sa simplicité dans un monde rendu de plus en plus opaque par toutes sortes de sophistications inutiles.
Méditer l’exemple laissé
Les jeunes qui ont aujourd’hui l’âge qu’avait Laurent Vergès lorsqu’il s’est demandé comment servir son pays, ne l’ont pas connu et n’ont découvert son nom qu’au moment de sa mort, survenue alors qu’ils étaient encore dans la petite enfance.
C’est maintenant qu’ils peuvent se tourner vers le jeune homme qu’il a été pour méditer l’exemple laissé : celui d’un jeune engagé avec fermeté et générosité dans l’édification d’une société plus juste, moins inégalitaire, fondée sur autre chose que le mépris ou le déni de l’autre. Il y a encore tant à faire...
Et parce qu’il est mort jeune, à l’âge de 33 ans, c’est d’abord aux générations successives de jeunes (de tous âges), de La Réunion ou d’ailleurs, que Laurent Vergès laisse un appel qui nous est renvoyé à travers le temps et les épreuves de la vie.
“Assimiler sans être assimilés”
Laurent Vergès aimait profondément son pays et s’intéressait, au moins par curiosité, pour comprendre, à toutes les formes culturelles qui y prenait naissance. Sa famille, ses amis ont parlé à sa mort d’une Fondation dont on peut dire qu’elle est en cours de construction.
Cette Fondation n’est pas un monument du souvenir ou un “mausolée”.
Elle prend racine partout, en terre réunionnaise, où la culture plurielle de notre peuple banian trouve à s’épanouir, à s’affirmer, à se transmettre.
Laurent est présent dans tous ces actes, il inspire chacun des pas faits par ceux qui portent haut la culture réunionnaise, en les invitant à travers le temps à “assimiler sans être assimilés”, c’est-à-dire à s’ouvrir à tous les vents, à tous les chants de la planète, à les faire sien en donnant libre cours à une manière réunionnaise d’être au monde.
Il inspire et accompagne aussi chacun des actes politiques, petits ou grands, qui affirment la liberté des Réunionnais à se construire un destin commun, sur ce socle culturel partagé.
Le 12 septembre dernier, Daniel Pavageau nous a quittés. Ce 12 octobre, nous nous souvenons de Laurent Vergès. Marqués chacun par un engagement fort au service de La Réunion, ils sont aujourd’hui réunis dans l’exemple qu’ils nous laissent.
À nous de faire grandir leur exemple et ce qu’ils lèguent à La Réunion et aux générations à venir.
P. David
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