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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Une première est célébrée ce 10 mai en France
10 mai 2006
La journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage sera célébrée pour la première fois ce mercredi en métropole, près de 160 ans après la fin de l’esclavage dans les colonies françaises.
Cette journée du 10 mai - première journée solennelle de commémoration de l’esclavage en métropole - sera marquée par un hommage solennel de la nation rendu, en présence de Jacques Chirac, à l’occasion d’une cérémonie organisée dans les jardins du Luxembourg pour l’inauguration de l’exposition "la Forêt des Mânes".
Un hommage sera également rendu au Panthéon "aux grands hommes de la nation qui ont combattu l’esclavage", notamment Victor Schœlcher qui a fait abolir l’esclavage dans les colonies françaises en 1848, Toussaint Louverture, le père l’indépendance haïtienne, et le commandant Louis Delgrès, qui avait exhorté la population antillaise à résister aux troupes de Napoléon avant de se sacrifier avec 300 de ses hommes.
De nombreuses manifestations et cérémonies
Dans le même temps, un moment de recueillement, suivi de la lecture d’un texte, devrait avoir lieu dans toutes les classes des collèges et lycées de métropole. Le ministre de l’Intérieur se rendra ainsi dans un collège de Courbevoie (Hauts-de-Seine).
Des manifestations solennelles auront également lieu à Bordeaux et à Nantes, les ports français les plus impliqués dans la traite des esclaves. À Bordeaux, une plaque commémorative sera dévoilée tandis que la ville de Nantes plantera des "arbres de la liberté" avant d’appeler les habitants à une minute de silence puis à un concert dans la soirée.
À Paris, le musée du Louvre proposera à ses visiteurs un parcours autour de six œuvres évoquant l’histoire de l’esclavage et la Bibliothèque nationale de France mettra en avant ces ouvrages traitant de la question.
D’autres initiatives devraient avoir lieu, mais la grande célébration prévue par le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) place de la Bastille a été annulée. Les détracteurs de cette manifestation, qui devait réunir des artistes engagés et diffuser des petits films sur l’esclavage, contestaient son aspect festif.
Par ailleurs, plusieurs chaînes de télévision et de radio diffuseront des documentaires et des fictions consacrés à l’esclavage et à sa mémoire.
Deux abolitions
La date du 10 mai a été choisie par Jacques Chirac le 30 janvier dernier. Elle correspond à l’anniversaire de l’adoption définitive par le Parlement de la “loi Taubira” le 10 mai 2001 reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité.
"Pendant plusieurs siècles et de manière organisée, des enfants, des femmes et des hommes ont été arrachés à leur terre, à leur culture et à leur famille et jetés à travers le monde sur des terres d’exil", rappelle le Comité pour la mémoire de l’esclavage, institué par décret de janvier 2004 en application de la loi Taubira.
Dans les colonies françaises, explique le Comité dans un rapport remis en avril 2005 au Premier ministre d’alors Jean-Pierre Raffarin, "l’abolition de l’esclavage a connu une histoire singulière qui pèse aujourd’hui très lourdement dans le difficile travail de mémoire".
La France est en effet "le seul pays esclavagiste qui a connu deux abolitions". Le "vote solennel de la Convention nationale, le 4 février 1794, avait pris acte de la victoire des esclaves insurgés à Saint-Domingue et avait proclamé l’abolition générale de la servitude dans toutes les colonies françaises d’alors".
Ce fut "la première abolition de toute l’histoire coloniale européenne, mais elle fut remise en cause par le décret du 20 mai 1802, signé par le Premier consul, Napoléon Bonaparte, qui restaurait l’esclavage et la traite négrière dans toute leur ampleur".
Alors que l’Angleterre "avait enfin aboli l’esclavage dans ses colonies en 1833, la France, autrefois à l’avant-garde de l’abolition, attendit le retour de la République pour renouer avec la “liberté générale” dans ses colonies. Ce fut le décret du gouvernement provisoire de la IIe République, le 27 avril 1848, qui consacra définitivement la fin légale de l’esclavage dans les colonies".
L’Initiative de quarante députés UMP contre la “loi Taubira”
"Une provocation inutile et aigrie"
Quarante députés UMP, opposés à ce qu’une loi demande qu’on accorde "à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent", ont demandé à Jacques Chirac d’abroger un article de la “loi Taubira” reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité. Il y a eu de nombreuses réactions contre cette requête.
o François Baroin, ministre de l’Outre-mer : "Je me déclare opposé à cette proposition et cette initiative". "Le débat est derrière nous. Il faut célébrer cette date et la commémorer, ne pas renouveler, raviver ce qui pour beaucoup d’Antillais représentent des blessures". "Ce débat a animé la société française pendant plusieurs mois, il a été animé par un Comité pour la mémoire de l’esclavage et a permis au président de la République d’annoncer la date d’une double mémoire, celle de l’esclavage et de son abolition". "L’esprit du président de la République est d’apporter une vision universelle à la portée de cette date du 10 mai, qui place la France au premier rang des pays qui ont reconnu l’esclavage comme crime contre l’humanité".
o Jean-Christophe Lagarde, député UDF de Seine-Saint-Denis et porte-parole à l’Assemblée nationale sur les questions relatives à l’Outre-mer : "A quelques jours des commémorations à la mémoire des victimes de l’esclavage", il a qualifié cette initiative de "provocation inutile et aigrie à l’égard des Français originaires de l’Outre-mer et des descendants d’esclaves".
o Le PS a "dénoncé solennellement les nouvelles tentations de révisionnisme historique de l’UMP". "Après avoir enjoint l’enseignement de l’histoire positive de la colonisation par le funeste article 4 de la loi du 23 février 2005, le parti majoritaire persiste dans la provocation en demandant aujourd’hui l’abrogation de la loi du 21 mai 2001", a déclaré Victorin Lurel, secrétaire national à l’Outre-mer du PS. "Loin des discours lénifiants de sa direction, les parlementaires UMP ont bel et bien la nostalgie de la France coloniale et esclavagiste".
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