
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Réaction de Gélita Hoarau
21 août 2010
Dans un communiqué diffusé hier, la sénatrice Gélita Hoarau constate que l’absence d’un service régional d’archéologie contribue à créer des incidents aussi graves que celui de la destruction de plusieurs tombes du cimetière de Basse-Vallée.
On ne peut que partager l’émotion qu’a provoquée la destruction au bulldozer du cimetière de Basse Vallée. Il faut, à présent, en tirer les enseignements.
Cette initiative inconsidérée n’aurait pu se produire si la loi sur l’archéologie préventive avait été appliquée à La Réunion comme c’est le cas sur le reste de tout le territoire français.
En effet, si La Réunion avait eu un service régional d’archéologie, elle aurait eu une carte archéologique sur laquelle le cimetière aurait figuré. Du même coup, la mairie aurait dû en tenir compte pour intervenir sous contrôle du service concerné.
Sans cette structure technique, il est difficile de veiller à la bonne application des textes tel le décret n°2004-490 du 3 juin 2004 relatif aux procédures administratives et financières en matière d’archéologie préventive.
Il est bon de rappeler que lors de la séance du Sénat du 27 janvier 2010, le ministre de la Culture a apporté une réponse qui se voulait rassurante à ma demande d’application à La Réunion de la législation française sur l’archéologie. Mais les Réunionnais se rendent compte, huit mois après, que les promesses du ministre tardent à être traduites en actes.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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Messages
22 août 2010, 10:06, par Jean-François Géraud
Mme la Sénatrice souligne à juste titre une carence inacceptable dont souffre l’île de La Réunion, seule région française à ne pas être dotée d’un Service Régional d’Archéologie, alors même que les Antilles en possèdent un. Au-delà des économies de "bout de chandelle" que permet une telle absence, ne faut-il pas voir une volonté idéologique, déjà maladroitement formulée à l’époque des mythes de la Guerre Froide, mais relayée aujourd’hui par tout ce que notre île compte de conservatismes et de réaction, dans ces refus réitérés, fussent-ils enveloppés dans les blandices de promesses et réponses dilatoires ?
Pourtant, la juste satisfaction des questionnements identitaires qui traversent la population réunionnaise,les exigences de la recherche historique tant au plan local qu’au plan régional, exigent qu’un tel service soit mis en place. L’un des moindres services qu’il rendrait serait de confier à des professionnels compétents une recherche et des réflexions qui sont aujourd’hui laissées aux initiatives décousues d’associations estimables mais qui ne présentent guère de caractère de scientificité. Seul un tel service, qui viendrait épauler les travaux et recherches déjà menés à l’Université (en archéologie industrielle notamment) garantirait la production d’un savoir indépendant, et que l’histoire cesse d’être instrumentalisée dans ce département. Mais au fond, est-ce bien cela que l’on désire ?
Jean-François Géraud (Maître de Conférences en Histoire contemporaine à l’Université de La Réunion ; spécialiste en Archéologie industrielle ; responsable du seul enseignement de sensibilisation à l’archéologie à l’Université : Archéologie classique en L 2 d’histoire, Archéologie de la zone en L 3 d’histoire).