
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le combat d’arrière-garde d’opposants à la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise
21 avril 2009, par
Samedi, tout le monde a pu remarquer l’alliance entre Pierrot Dupuy, Antoine Franco, Josette Brosse, Gilbert Gérard et des indépendantistes. Cette Sainte-Alliance pour un combat d’arrière-garde n’est pas sans rappeler toutes les manœuvres que les adversaires du progrès de notre société ont dressé au cours des différentes étapes de notre Histoire. Elle souligne l’urgence de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise.
Depuis le début de son Histoire, La Réunion a connu plusieurs époques charnières. Ce fut la marche vers l’abolition de l’esclavage en 1848, et la fin du statut colonial en 1946.
A chaque fois, il s’est trouvé des personnes pour mener des combats d’arrière-garde, contre toute évolution de la société. Ces actions n’ont changé en rien la marche de l’Histoire.
Manifestement, en 2009, il se trouve encore à La Réunion des personnes qui sont prêtes à mener ces combats d’arrière garde. Alors elles choisissent pour cible la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise. Cela n’est pas innocent, car c’est précisément un équipement qui est au service d’un développement irréversible du pays.
Lorsque les Réunionnais pourront utiliser la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise, que pèseront alors ceux qui trouvent inadmissible que les Réunionnais puissent se construire un avenir rassembleur ? Que pèseront ceux qui pensent actuellement être capables d’imposer aux Réunionnais leur mode de pensée ?
La remise en cause des privilèges
Chaque changement profond vécu par La Réunion a été marqué par une remise en cause des privilèges détenus par une part de la population. Les plus anciens d’entre nous se souviennent des résistances considérables qu’il a fallu combattre pour appliquer la loi d’abolition du statut colonial.
Les dominants de l’époque combattaient l’idée qu’un jour, les enfants du peuple puissent aller massivement à l’école, ou que les plus démunis puissent avoir le droit d’avoir la même qualité de soins médicaux qu’eux. Car ces conquêtes étaient la base sur laquelle s’appuyait le changement de la société marqué par la fin de la confiscation des richesses produites par le pays au profit d’une petite minorité. Le bilan de ces 60 dernières années montre combien ces résistances ont été des combats d’arrière garde. Ils n’ont pas empêché l’application de la loi du 19 mars 1946, et la transformation profonde de la société réunionnaise qu’elle a entrainée.
63 ans après le vote de cette loi, La Réunion est face à de nouveaux défis. Le système économique mis en place depuis 1946 n’a pas permis de tout régler. Persistent des problèmes aux conséquences dramatiques pour toute la société : pénurie d’emplois, manque de logement, revenus trop faible face à des prix trop élevés. Ce sont des problèmes qui résultent du sous-développement, qui est la conséquence de la colonisation.
La peur de ce que nous pouvons apporter
Alors, pour franchir une nouvelle étape et placer le pays sur la voie du développement, plusieurs projets sont proposés. Ils s’articulent autour d’une stratégie, valoriser les atouts du Réunionnais. Prenons un exemple de ce qui rend le Réunionnais unique, c’est son intraculturalité, résultat du peuplement de notre île. Cette intraculturalité nous permet de résoudre des questions auxquelles d’autres peuples du monde seront confrontés un jour ou l’autre. Car la croissance démographique, conjuguée au changement climatique et à la mondialisation des échanges sont les facteurs qui amplifieront les vagues de migrations qui marqueront notamment l’Occident. Ces peuples devront alors trouver leur propre solution pour intégrer les apports des migrations. L’inspiration de leur modèle, ils pourront la rechercher dans notre île, et notamment dans la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise, le lieu où ils trouveront toutes les informations sur la construction de notre intraculturalité en à peine trois siècles.
Cette évolution signifie que La Réunion crée les conditions pour tourner définitivement la page de la colonisation et de ses séquelles, notamment la fin de la référence à un modèle dominant de pensée hérité de trois siècles de colonisation. C’est cela que les adversaires de la MCUR ne veulent pas. Ils pensent qu’il est encore possible de maintenir les Réunionnais sous leur joug intellectuel. La faiblesse de leurs soutiens et leur absence d’argumentation trahissent leur décalage par rapport à l’Histoire en mouvement. Ils sont face à leur peur de voir les Réunionnais prendre pleinement conscience de la valeur de leur identité. C’est bien un combat d’arrière-garde qu’ils livrent, et cette idéologie sans issue rappelle toute l’importance de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise pour libérer enfin le pays de ces comportements d’une époque révolue.
Manuel Marchal
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