“Mi revien”, le nouvel album séga de Patrick Marcelin

La suite de “Cafrine” et “Boulki boulka”

10 août 2005

’Vien mon cafrine, vien avèk moin chéri, vien dan mé bra, ma tizane a toué, nou va amusé...’ est un air de séga fredonné par de nombreux Réunionnais. Son auteur, Patrick Marcelin, chante et compose pour de nombreux artistes. Pour lui, la musique abolit les frontières entre les êtres humains. Il joue aussi bien du séga que du reggae avec des musiciens mauriciens, malgaches, mahorais ou français. “Mi revien” regroupe ses dernières inspirations.

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Depuis une vingtaine d’années, le guitariste Patrick Marcelin écrit et chante le séga, le maloya, le reggae... À 16 ans, il accompagne "les D’jims et le Musical Groupe". Des orchestres qui animent les bals la poussière, les dîners dansants... En 1980, il effectue son service militaire en France. Une imprimerie toulousaine l’emploie et le week-end, il "mèt lambians" avec les orchestres “Équateur” et le “Tropic Band” lors de soirées réunionnaises.

Équateur et Tropic Band

À Toulouse, il rencontre les chanteurs réunionnais "Jean-Pierre Boyer, Guibert Lebon". Il découvre l’univers des studios d’enregistrement avec "Max Lauret, Patrick Thirel et Guibert Lebon". Il compose pour ce dernier “Cafrine” et “Boulki boulka”. Des ségas que les Réunionnais continuent à fredonner jusqu’à ce jour. Début 1992, il interprète “Zalouzie”, une de ses compositions "avec le concours de musiciens français et mahorais". À la fin de cette année-là, il revient à La Réunion.
Ici, il réactive son réseau musical. Il écrit pour la chanteuse malgache "Tiana" “Mi aim a ou”. Ce titre connaît un succès sur les scènes de l’océan Indien. En 1996, il contribue aussi à l’évolution du groupe malgache Galam avec “Akouna”. Il mêle "les influences malgaches à celles de l’Afrique et de la Caraïbes". Puis pendant une période, Patrick Marcelin prend du recul.

“Kaspalatèt”, “Viens dans mon pays”

En 2000, il écrit pour "les Compères créoles". Avec “Kaspalatèt”, il part en tournée à Toulouse. Deux années plus tard, il est l’auteur du répertoire “Viens dans mon pays” pour Annie Bardeur. L’année suivante, “Kap si kap” mélange le séga au maloya et au reggae. Pour cet album, Jean-Jacques Harrisson et Jean-Max Cazanove l’aident.
Au début de cette année, il enregistre à Maurice “Mi revien” avec les musiciens de Gérard Louis. Le fruit de deux années d’inspiration est co-produit par les associations “Tout pour la musique” et “Bois de Nèfles”. L’une des chansons, “Mon pays”, représente son regard sur l’évolution de la société réunionnaise. Il s’interroge "sur ce que les jeunes ingurgitent aujourd’hui et sur la pensée que cette nourriture véhicule". Par ailleurs, “Mi Revien” leur a coûté 16.000 euros. La phase promotionnelle est délicate car d’une radio à l’autre ou d’une télé à l’autre, les portes s’ouvrent ou se ferment définitivement.

Jean-Fabrice Nativel


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Messages

  • Un petit coucou de la metropole j ai bien connue Patrick Marcelin ainsi que son frere Paris Marcelin
    Patrick a tout pour lui c’est un garçon entier réel et d’une simplicité extraordinaire on dira QUE C EST DE FAMILLE il ne se prend pas la tete il vie de par sa passion LA MUSIQUE de toute façon c’est une famille de musiciens regardons le parcours de PARIS (son frere)est un bassiste reputé et respecté sur l ile tout comme Patrick fin guitariste auteur compositeur
    J ai de trés beaux souvenirs comme vous disiez il faisait son service militaire (ouest de la metropole ) il venait en permissions à Toulouse chez son cousin(defunt DANIEL) ns mangions en famille( cousin frere et camarade ) un petit carry maison Et pour la digestion guitare et et souvenirs ns voilà partis pour l envol 974 via SEGA MALOYA jusqu a des heures indues le vrais bonheur nous etions a la Reunion le temps d accorder les guitares et là des fous rire il faut dire que cousin Daniel un homme adorable nous embarqués dans des repertoires d antan et que du "Rebonheur" et( Daniel la ou tu es ,tu nous voit et je peux te dire que les petits suivent un chemin dont tu serais fier ).
    Je decline mon identité par respect et fierté je me prénome Patricia la compagne de Paris à l’epoque
    Bientot de retour sur l ile .
    Merci pour c est article et à trés bientot sur la toile


Témoignages - 80e année


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