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16 mars 2018
La présente lettre ouverte est destinée à Monsieur le Recteur d’Académie, et est également adressée à la représentation de l’Etat en Région et au niveau national.
La Réunion est souvent louée pour le « Vivre Ensemble » qu’elle s’enorgueillit de présenter et de cultiver, surtout quand certains s’évertuent à le nier ou à le « ringardiser ».
C’est dans le sens de sa préservation que le Groupe de Dialogue lnterreligieux de La Réunion (CDIR) a inscrit sa démarche depuis près de vingt ans.
Cette dimension de notre structure n’a pas ainsi échappé à nos gouvernants successifs et aux pouvoirs publics, qui n’hésitent pas à la solliciter, ainsi qu’à la population réunionnaise qui voit à travers elle un espace de concertation, de réflexion, de proposition et de médiation.
Notre île est également saluée pour sa richesse plurielle, en particulier humaine. La diversité qu’elle témoigne, malgré une histoire marquée aussi par la violence et la douleur, ne constitue pas un facteur de désunion et de confrontation.
ll faut en rendre grâce sur ce plan à la sagesse de nos ainés qui ont bâti notre société avec un grand sens des valeurs de liberté, de tolérance, de respect de l’Autre et le sentiment partagé d’un avenir commun.
Le GDIR est néanmoins soucieux du constat qu’un certain nombre de faits tendent à nier des particularismes et des traditions auxquels les Réunionnais sont très attachés, et ce à travers des textes de portée nationale, et une volonté d’uniformisation qui ne s’embarrasse même plus de précaution, même si leur application sans discernement constitue une atteinte à la personnalité même, qu’elle soit individuelle ou collective.
La lettre circulaire de Monsieur le Recteur d’Académie en date du 19 février 2018, adressée aux chefs d’établissements scolaires, concernant le respect de la Laïcité, est la parfaite illustration de cette situation.
Nous sommes en droit ainsi de nous interroger sur le fait générateur de ce texte qui est une construction purement locale, ce qui paradoxalement est aussi l’expression d’une singularité dont nous aurions pu nous passer.
Etions-nous en présence d’une situation telle qu’il y aurait eu prosélytisme religieux, trouble au fonctionnement de la communauté éducative, provocation par un signe religieux ostentatoire ? Nullement. ll s’agissait simplement d’un fait culturel dans notre diversité au sein de l’unité républicaine.
Ont ainsi été ciblés cette fois-ci la croix, le kichali, le bindi et… (trois points de suspension).
S’agissait-il de se conformer, voire de renchérir par rapport à la réaction d’une inspectrice générale de l’Education nationale de passage dans l’île, qui n’a pas privilégié l’échange et l’écoute et dont l’expression rendue publique a manifestement été excessive ?
Pour notre part nous regrettons que des problèmes soient importés à La Réunion alors qu’ils n’existent pas.
D’autres sujets plus cruciaux auraient mérité certainement un peu plus d’intérêt tenant au manque de moyens de notre enseignement public pour une éducation de qualité, connaissant par ailleurs la situation inquiétante en matière de violences à l’école, d’échecs scolaires, et d’illettrisme dans notre île.
Notre réaction est ferme, mais elle ne s’inscrit pas dans une opposition au respect de la Laïcité.
Notre réponse est légitime, car nous sommes animés par le souci vital de préserver nos traditions, nos richesses culturelles, notre identité réunionnaise qui est plurielle et tout simplement notre façon d’être.
Avec l’expression de notre considération distinguée.
Idriss Issop-Banian, président du GDIR
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