
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
L’appel du Collectif Je Marche Pour la Culture à La Réunion
6 mars 2014
Au nom du Collectif Je Marche Pour la Culture à La Réunion, Lolita Monga (contact : 0692 22 89 71) a publié les informations concernant la seconde Marche Pour la Culture organisée par les acteurs culturels réunionnais le mercredi 12 mars prochain à Saint-Denis, après celle du 10 février dernier. Voici le programme de cette action, qui sera précédée dans la matinée par des rencontres entre des délégations du Collectif et trois institutions : deux collectivités réunionnaises — le Département et la Région — et les services culturels de l’État (Direction des Affaires Culturelles Océan Indien). Les inter-titres sont de ’Témoignages’.
Le point de rendez-vous de la marche pour la culture sera devant le Jardin de l’État à 17 heures 30. Le départ aura lieu à 18 heures, avec une descente de la rue de Paris jusqu’au jardin devant la préfecture, avec panneaux et slogans.
Un kabar atèr, ouvert à tous et gratuit, sera organisé au Jardin de la Préfecture en présence de nombreux danseurs, comédiens, circassiens et musiciens, parmi lesquels les groupes Roulèr Killer et Kayamb Band.Plusieurs stands d’information sur la situation de la Culture et des intermittents seront à disposition du grand public (flyers, projection du film "Adieu Intermittents").
Plusieurs délégations auront au préalable rencontré les institutions (Département, Région et DAC-OI) afin de poursuivre les échanges sur la situation du monde culturel et les perspectives à l’aube de la mise en œuvre de la Loi de Décentralisation. La presse a été prévenue ainsi que les institutions.
Prévoir impérativement : vêtements noirs uni - lampe frontale – rubalise. Merci de relayer le plus largement l’information.
Les organisations professionnelles du secteur culturel, dont le SYNDEAC, se mobilisent depuis plusieurs semaines pour défendre les politiques publiques de soutien à l’art et à la culture et les conditions de travail des artistes et techniciens qui contribuent à la création vivante dans notre pays. Plusieurs rassemblements ont déjà eu lieu les 13 janvier et 10 février un peu partout en France et de nouvelles actions se préparent pour le 12 mars. Nous souhaitons à cette occasion vous éclairer sur ces mouvements des professionnels de la culture.
Comme vous le savez, notre secteur d’activité est l’un des plus dynamiques économiquement (la valeur ajoutée des activités culturelles s’élève à 57,8 milliards d’euros) et un important pourvoyeur d’emplois non délocalisables (670.000 personnes employées). Mais l’avenir de la création artistique ne peut s’élaborer sans visibilité et sans la promesse d’un développement auquel on oppose trop souvent le contexte de crise économique. Or, avec l’art et la culture, la société peut s’inscrire dans un projet républicain audacieux, à l’opposé d’une vision exclusivement économique libérale, refonder ses valeurs humanistes d’émancipation individuelle et collective.
Nous sommes aujourd’hui à un véritable tournant de nos activités, par une conjonction historique qui concentre comme rarement une riche actualité législative, sociale et économique. Trois grandes questions d’actualité nous préoccupent et mobilisent de plus en plus les salariés et employeurs de la culture. Nous souhaitons les partager avec vous :
• La décentralisation, dont nous sommes les pionniers, connaît une nouvelle réforme, redistribuant les pouvoirs territoriaux qui nous soutiennent. Nous ne voulons pas que la délégation de compétence, votée dans le premier volet de cette réforme, aboutisse à l’effacement de l’État, garant républicain de l’équité territoriale, de l’égal accès de tous à la culture et de la liberté artistique par une meilleure distance. Le second volet de la réforme ne doit pas fragiliser toutes les modalités de soutien à notre secteur d’activité par une disparition de la clause de compétence générale, qui permet les financements croisés dont nous pouvons bénéficier de la part de toutes les collectivités territoriales.
• Les perspectives budgétaires sont alarmantes. Dans le cadre de la diminution de la dépense publique, les crédits du ministère de la Culture subissent un gel important en 2014 et l’on prévoit leur baisse à un niveau sans précédent pour 2015/2017. Les dotations des collectivités territoriales risquent de subir le même sort, fragilisant tout l’édifice de nos aides publiques et cela alors que de récentes études ont démontré les indéniables retombées économiques du secteur culturel à travers toute la France.
• La renégociation de l’assurance chômage doit être l’occasion d’une réforme du régime spécifique des intermittents du spectacle, réhabilitant son caractère mutualiste et garantissant son équité. Bien que ne siégeant pas à la table des négociations de la convention Unédic, les organisations professionnelles de la culture portent des préconisations concrètes qui répondent à la nécessité d’une plus grande équité et d’un meilleur équilibre financier, tout en préservant au sein de la solidarité interprofessionnelle des règles spécifiques liées à nos activités. Ainsi seront préservés les milliers d’emplois artistiques et techniques non délocalisables de notre secteur.
Ce contexte inédit mobilise tous les acteurs de la culture. Des rassemblements auront ainsi lieu le 12 mars prochain dans différentes régions.
Cette actualité concerne également chaque citoyen, chaque élu, attaché à une culture vivante de proximité, facteur d’émancipation, créatrice de richesses individuelles et collectives.
Nous souhaitons ainsi vous alerter, en tant qu’élu local, vous qui accompagnez au fil du temps de nombreuses aventures artistiques ainsi que des établissements culturels ouverts à tous implantés sur vos territoires.
Le 12 mars 2014, nous continuons de marcher ! Nou artrouv !
Collectif Je Marche Pour la Culture à La Réunion
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