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Appel à la grève de la CGTR FAPT à la Poste
10 décembre 2024, par
À La Réunion, le 20 décembre commémore l’abolition de l’esclavage, jour férié depuis 1982. Cependant, en raison du pic d’activité annuel de la société de consommation importée d’Occident, de nombreux travailleurs, notamment dans les commerces et services publics, ne peuvent en bénéficier. La CGTR FAPT a déposé un préavis de grève pour défendre ce droit. Cette situation interroge sur le respect du devoir de mémoire, et souligne l’inégalité de traitement avec la fête nationale française du 14 juillet, largement respectée à La Réunion. Une reconnaissance réelle du 20 décembre nécessite un changement des mentalités, encore marquées par le rapport colonial.
A La Réunion, le 20 décembre commémore la date de l’abolition définitive de l’esclavage dans notre pays. Depuis 1982, c’est officiellement un jour férié. Mais le 20 décembre se situe au cœur du pic d’activité de la société de consommation. En conséquence, de nombreux travailleurs ne peuvent bénéficier de ce jour férié. C’est notamment le cas dans les commerces, mais également dans des services publics.
C’est pour faire respecter le droit de ne pas travailler le 20 décembre à La Réunion que la CGTR FAPT a déposé un préavis de grève à la Poste à compter du 19 décembre. Le syndicat revendique la fermeture de tous les services le 20 décembre, la fin des horaires de service à 12 heures les 24 et 31 décembre, ainsi que l’embauche en CDI de tous les intérimaires.
Cette mobilisation rappelle la grande difficulté de faire appliquer le devoir de mémoire à La Réunion. En effet, en France, la fête nationale est respectée. Du fait de l’intégration à la France, le 14 juillet est un jour férié à La Réunion. Aucune administration ne travaille et les commerces sont fermés à de rares exceptions.
Cette situation soulève des questions sur le respect du devoir de mémoire et l’égalité de traitement entre les jours fériés à La Réunion et en France.
L’abolition de l’esclavage est un moment important de l’histoire de La Réunion. Sa commémoration ne devrait pas passer après les besoins de la société de consommation à l’occidentale importée à La Réunion. Faire du 20 décembre un véritable jour de mémoire passe par une reconnaissance pleine et entière de cette date.
Cela passe par une prise de conscience. Le 20 décembre fait partie de l’identité des Réunionnais. Si tout le monde en était profondément convaincu, alors les patrons des commerces ne demanderaient pas des dérogations pour ouvrir ce jour-là. Il ne viendrait pas non plus à l’idée des responsables des administrations et services publics de demander à leurs agents de venir travailler le 20 décembre si cette conscience réunionnaise existait à tous les niveaux.
Il est bien difficile d’envisager un tel progrès tant que les mentalités resteront prisonnières du rapport colonial. Ce rapport colonial s’est en effet ancré profondément. Une illustration est le langage. Ainsi à La Réunion dans les discours officiels, le mot France est remplacé par Métropole, depuis que Michel Debré fut imposé par la fraude député de La Réunion au début des années 1960. Le français langue d’enseignement à l’école alors que le créole est la langue maternelle est une autre illustration de cette situation qui favorise le sous-développement de La Réunion dans de nombreux domaines, du fait de la persistance de ce rapport colonial.
M.M.
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