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19 décembre 2009
Éclairage sur l’action de ce comité qui vise à contribuer à faire sortir ces questions du ghetto où elles ont été trop longtemps reléguées et de les faire entrer dans la mémoire nationale, au même titre que d’autres drames majeurs de l’histoire récente.
Le Comité pour la mémoire de l’esclavage a été institué par le décret du 5 janvier 2004, en application de la loi du 10 mai 2001, qualifiant l’esclavage et la traite négrière de crime contre l’humanité. Dans son premier rapport remis au Premier ministre le 12 avril 2005, publié ici, il dresse un constat précis : mémoires fragmentées et territorialisées, insuffisance des manuels scolaires et de la recherche, manque de lieux publics pour se documenter et s’informer sur la traite négrière, l’esclavage et leurs abolitions. Et il formule des propositions détaillées : le choix du 10 mai comme date officielle de commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage, choix approuvé par le gouvernement, des actions dans le domaine de l’enseignement, de la recherche et de la culture.
Leur but est de contribuer à faire sortir ces questions du ghetto où elles ont été trop longtemps reléguées et de les faire entrer dans la mémoire nationale, au même titre que d’autres drames majeurs de l’histoire récente.
Un décret en date du 6 mai 2009 a remplacé le précédent décret du 5 janvier 2004 afin de définir les nouvelles missions du comité.
L’article 4 du décret du 6 mai 2009 précise que le comité a pour mission d’assister de ses avis et recommandations le Gouvernement sur les questions relatives à la recherche, l’enseignement, la conservation, la diffusion ou la transmission de l’histoire et des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition. Il peut être saisi d’une question par le Premier ministre ou les ministres intéressés, ou s’en saisir lui-même.
Il fait toute proposition et recommandation au Premier ministre et aux membres du Gouvernement concernant, notamment :
1) Les commémorations ;
2) Les événements nationaux ou internationaux liés à l’histoire de la traite, de l’esclavage et de leur abolition ;
3) L’identification des lieux de mémoire, des institutions, des musées, des centres d’interprétation et des structures de recherche relatifs à ces thèmes ainsi que leur mise en réseau, y compris avec leurs homologues étrangers ;
4) Les actions de sensibilisation et de diffusion et les ressources documentaires pour mieux faire connaître l’histoire de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, leur patrimoine archivistique et muséal, leur héritage, auprès du public le plus large, en particulier du public scolaire ;
5) Les initiatives communes aux États de l’Union européenne, et aux autres États concernés par la traite et l’esclavage, afin de favoriser les recherches, leur vulgarisation, et des commémorations partagées ;
6) Le recueil d’éléments et les travaux de toute nature liés à la mémoire de la traite et de l’esclavage.
Le CPMHE attribue de plus chaque année au moins un prix destiné à récompenser une œuvre portant sur la traite ou l’esclavage. En outre, il remet un rapport annuel au Premier ministre, rendu public et présenté au Parlement.
Le comité comprend douze membres, désormais nommés pour trois ans par le Premier ministre, qui désigne parmi eux un(e) président(e).
Le décret de nomination des membres du CPMHE du 8 mai 2009 a reconduit Mme Françoise Vergès à la présidence, responsabilité qu’elle exerce depuis le 13 février 2008 en remplacement de Mme Maryse Condé.
Source : http://www.comite-memoire-esclavage.fr
Les membres du comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage
Françoise Vergès, Greg Germain, Claude-Valentin Marie, Henriette Dorion-Sébéloué, Guy Lavaud, Jean Hébrard, Myriam Cottias, Marie-Hélène Joly, Jean-Claude Judith de Salins, Frédéric Régent, Philippe Pichot, François Durpaire
Les dates des collectivités locales de l’Outre-mer
Les jours fériés de commémoration de l’abolition de l’esclavage pour les départements de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de la Réunion ainsi que pour Mayotte ont été fixés par le décret n°83-1003 du 23 novembre 1983 relatif à la commémoration de l’abolition de l’esclavage :
- Guadeloupe : 27 mai
- Guyane : 10 juin
- Martinique : 22 mai
- Réunion : 20 décembre
- Mayotte : 27 avril.
Elles correspondent historiquement aux dates locales d’entrée en vigueur du décret du 27 avril 1848 relatif à l’abolition de l’esclavage. Le cas de la Martinique est particulier. C’est le 23 mai que le Gouverneur Rostoland abolit officiellement l’esclavage, mais cette décision avait été précédée les 21-22 mai d’une révolte des esclaves à Saint-Pierre et c’est en souvenir de cette résistance que la date du 22 mai a été préférée pour la commémoration en 1983.
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