Du 17 au 26 octobre, Partage et Solidarité

Le Dipavali nouveau est arrivé

16 octobre 2008, par Edith Poulbassia

Chacun y trouvera son bonheur. Entre les films, les contes, les expositions, les conférences, les ateliers créatifs, les concerts, le théâtre, la gastronomie, et bien sûr le grand défilé de clôture, la municipalité de Saint-André offre un programme bien fourni, libre à chacun d’y puiser au gré de ses envies de découverte.

Cette année, place à une nouvelle organisation. Le Parc du Colosse à Champ-Borne devient le centre des festivités. Le défilé du 26 octobre ne se déroulera plus en centre ville, mais partira de la rue de l’Etang pour rejoindre les Voies Royales en direction du Colosse. Inutile ce jour-là de tourner en rond pour se garer, des navettes gratuites sont mises en place sur les parking de Carrefour, de la mairie de Champ-Borne et du Jumbo Score. L’année dernière, 20.000 personnes avaient fait le déplacement.
Exit les tracteurs dans le défilé, les 9 chars décorés par les associations sur le thème du partage et de la solidarité sont plus "traditionnels", encadrés par les Tambours Sacrés de Saint-Pierre et les Cavaliers de l’Est. RFO retransmettra en direct l’arrivée des chars, avec un plateau JT installé pour l’occasion au Colosse.

Une perception contemporaine de l’Indianité

Mais le Dipavali ne se réduit pas à ce temps fort de la manifestation. Le village indien ou "méla" accueille 91 exposants au Colosse, dont des artisans d’Inde. La troupe indienne Apostrophe 99 animera le site chaque après-midi, et les associations assureront des démonstrations de danse, chant et musique. La salle Guy Alphonsine, l’Office municipale du tourisme (OMT), la médiathèque Lacaussade, la biliothèque et la mairie de Champ-Borne et enfin l’école de danse participent à ce Dipavali durant 9 jours, histoire d’aller au-delà de la fête avec « une perception plus contemporaine et moins mythifiée de l’indianité ». L’Inde n’étant pas que le pays du bollywood, où beaucoup de tabous, de traditions ont besoin d’être bousculés. C’est ce que propose la salle Guy Alphonsine avec ses concerts et ses films. La maison Valliamé qui abrite l’OMT devrait s’illuminer pour accueillir les conteurs, l’exposition sur le service malbar, les échanges sur la littérature indienne avec les éditions Azalées, et les ateliers culinaires. Ateliers créatifs également dans les médiathèques pour les enfants (fabrication de photophore, guirlande, peinture sur verre, etc) et théâtre avec la Compagnie Mu, mise en scène du conte africain "l’arbre tout nu", primé par l’Unesco. Le bien-être aussi à l’école de danse avec les stages de Kalaripayettu et les massages ayurvédiques.
Le Dipavali est aussi présent dans les quartiers cette année. Au temple du Petit Bazar des stands de henné, de pose de sari, de confection de pâtisserie, d’astrologie sont à découvrir le 18 octobre. Dans les quartiers de Ravine-Creuse et de la Cressonnière, les associations Kalbirarni, Darpana et Jayendra proposeront des ateliers et des spectacles.
Placé sous le signe du partage et de la solidarité, ce Dipavali 2008 n’oublie ni les jeunes, ni les gramoun. L’association Indian Rodjam Kajagam créée par des jeunes organise une compétition de danses indiennes le 19 octobre à la salle de fêtes et espèrent ainsi contribuer à la rénovation d’un dispensaire au Tamil Nadu. Quant à l’association Mohînî, elle ira au village de 3ème âge proposer un après-midi spectacles. Le Temple du Petit Bazar offrira pour sa part des repas végétaliens aux personnes démunies, et la Fondation Abbé Pierre sera présente au Colosse.
Comment obtenir le programme complet du Dipavali ? La municipalité diffusera 80.000 exemplaires du programme dans les boîtes aux lettres et dans la presse et chaque jour, des spots télé et radio tiendront informé des événements à ne pas manquer.

EP


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