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19 décembre 2009
Le 20 Décembre 1848, Sarda Garriga, émissaire à La Réunion de Victor Schoelcher, abolissait l’esclavage à La Réunion. Pourtant, le 20 Désanm ne se sera plus célébré publiquement avant près d’un siècle.
Le silence colonial
Pourquoi cet oubli ? C’est que les dominants, qui ont transformé la société esclavagiste en société de plantation, craignent la résurgence de la mémoire. Malgré l’Abolition, la mentalité des possédants demeure marquée par la période esclavagiste.
Dans de nombreuses familles, c’est dans l’intimité que les descendants d’esclaves célèbrent le 20 Décembre.
Une conquête politique
La lutte politique a remis le 20 Décembre à l’honneur. Le premier, Raymond Vergès a publiquement rendu un hommage à Sarda Garriga et au 20 Décembre. Le 20 Décembre 1948, centenaire de l’Abolition, fut pour la première fois marqué par un rassemblement des travailleurs de La Réunion. Il fallut malgré tout près de 35 ans de lutte pour obtenir la célébration du jour de l’Abolition. Le PCR fut au centre de ce combat qui ouvrit la voie à la réhabilitation de cette date essentielle de notre histoire. L’élection de François Mitterrand en 1981 ouvrit la voie à cette conquête.
À La Réunion, les adversaires les plus déterminés
Néanmoins, la cause du 20 Décembre du briser le front du refus opposé par Jean-Paul Virapoullé et ses alliés, qui multiplièrent les blocages à l’Assemblée, au Sénat et au Conseil général dans le but d’empêcher la célébration. Après même le vote de la loi et son adoption, des élus tentèrent – comme aujourd’hui – d’enrayer le progrès obtenu par les Réunionnais par leur action républicaine. On vit ainsi Auguste Legros et ses majorettes célébrer la honteuse “fête des Letchis” en lieu et place du 20 Décembre ; à Saint-André, fief de Jean-Paul Virapoullé, la mairie refusa d’organiser les célébrations.
Ce n’est qu’en 1989, soit il y a 20 années seulement que le 20 Décembre a retrouvé toute sa place dans notre île… Comment cette date ne rappellerait-elle pas à tous les Réunionnais que rien n’est acquis, et que c’est à La Réunion même que se livrent les batailles les plus décisives ?
Paul Vergès : « Le maloya se serait éteint, le 20 Décembre se serait éteint, si nous ne les avions pas sauvés dans les années 1950 et 1960 »
« C’est le Parti communiste réunionnais qui a exalté la date du 20 Décembre et l’a véritablement portée comme une date historique à célébrer. Et les autres ont repris l’idée. La bataille pour le 20 Décembre visait aussi la réhabilitation de notre histoire. Si un parti ne fait pas cet effort de réappropriation de l’histoire, il n’est pas digne de se battre pour l’avenir. Ce n’est pas un hasard si le parti communiste réunnionnais s’est battu pour le 20 Décembre, le maloya, et a fait revivre ces valeurs du temps de l’esclavage et du marronnage. Cela correspondait à un tel besoin, que cette réappropriation s’est très vite faite. Le maloya se serait éteint, le 20 Décembre se serait éteint, si nous ne les avions pas sauvés dans les années 1950 et 1960 ».
Sommet de Copenhague : le 20 Dèsanm vit partout où vit le désir de liberté
Le sommet de Copenhague a vu émerger une opinion publique mondiale. Face aux blocages opposés par ceux qui maintiennent aujourd’hui le monde dans les chaînes d’un système injuste, les peuples de la Terre ont crié leur colère et leur révolte. À ceux qui hésitent à donner une chance à la planète, l’humanité a dit son désir de vie. Comment, au lendemain du Sommet de Copenhague, le message de notre 2O Décembre ne résonnerait-il pas à l’unisson de ce soulèvement de l’opinion mondiale ? À l’heure ou aucun lieu au monde n’est épargné par la crise climatique et l’effondrement du capitalisme, grands et petits peuples sont égaux. En célébrant son 20 Décembre, le peuple réunionnais affirme sa solidarité avec le destin de l’humanité entière et sa détermination à lutter pour briser les fers de la pauvreté et du sous-développement.
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Messages
19 décembre 2009, 05:09, par lim
Le maloya ne s’est pas éteint ; le 20 décembre ne s’est pas éteint. En revanche, des êtres humains sont encore dans le fénoir, toujours enchaînés dans des situations précaires. Ils ne meurent pas de faim, ils en souffrent. Ils vivent uniquement d’assistance. Il faut lutter contre cela aussi et obtenir des fruits. La paix viendra avec la justice.