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28 juillet 2008, par
Une dizaine d’écoles de moringue a participé à la troisième édition du challenge rond la terre au Bocage. Moment d’échange, de découverte et de convivialité pour toutes les générations.
Autrefois pratiqué dans les camps d’esclaves, pour la protection des familles ou pour se divertir, uniquement réservé aux hommes, le moringue est devenu accessible à tous aujourd’hui. Le "challenge rond la terre » de Sainte-Suzanne le confirme. Filles ou garçons, très jeunes ou gramouns, des écoles de toute l’île se sont rendus au Bocage pour le plaisir de s’affronter, de partager les techniques, de rencontrer ceux qui se reconnaissent dans le moringue. « L’esprit moringue, c’est être moringueur dans la pratique, mais c’est aussi s’y reconnaître », explique David Testan, coordonateur du projet et membre de l’association Odas (Office de développement d’actions sociales).
Le moringue est cet héritage afro-malgache, et comme le maloya il est un élément de notre identité culturelle. Pour que chacun puisse se l’approprier, il a été en quelque sorte adapté. « Avant, on avait le coup de tête, le coup de coude, des prises, les techniques avaient des noms comme clé malgache, coup de tête cinq mètres », raconte David Testan, a qui des gramouns de Sainte-Suzanne ont transmis ces souvenirs. Ce moringue est parfois pratiqué dans les spectacles par les confirmés, capables de se contrôler. Mais pour les nombreux enfants qui débutent, même avant l’âge de six ans (âge qui permet d’être licencié), la pratique est plus simple. « La musique, la danse, le combat. Chacun vient chercher ce qu’il veut dans le moringue », souligne David Testan.
Une dizaine d’écoles ont participé à ce challenge hier. La matinée, ce sont surtout les plus jeunes qui ont montré de quoi ils étaient capables. Les "galos" permettent de repérer le niveau des enfants et des écoles pour l’organisation de prochains combats. L’après-midi, des équipes de 7 participants se sont affrontées.
Le mouringué des Comores
Pour Mylène Mounichy, présidente de l’Office municipale de la culture et du temps libre, ce genre de rencontre permet de favoriser la découverte du patrimoine culturel. L’année dernière, le challenge rond la terre avait permis de découvrir également la capoeira, un art de combat cousin du moringue. Hier, c’était au tour du mouringué ou m’ringué, pratique originaire des Comores. A la différence du moringue, le mouringué n’autorise pas les coups de pieds mais l’esprit est le même. « Les organisateurs chantent et tapent sur les fûts en métal avec des petits bâtons pour inciter les gens à venir. Ils forment alors un cercle. Au milieu de ce cercle, un volontaire commence à danser, à provoquer le public au son du tambour. Le spectateur qui veut prouver sa force va le rejoindre. Les deux adversaires vont tout d’abord danser en suivant le rythme pour s’échauffer et impressionner l’autre, puis le combat commence. Il y a trois reprises de quelques minutes au maximum. Deux arbitres sont là pour éviter que cela dégénère. Si l’arbitre constate que l’un des adversaires commence à fatiguer ou est blessé, il arrête le combat. Les deux combattants se serrent la main sans rancune. Le gagnant peu continuer à lutter contre un nouvel adversaire ou rentrer dans la foule pour encourager les autres ».
L’année prochaine, le challenge rond la terre pourrait bien se dérouler au "Temple du moringue". Au sein du centre culturel de la Marine, une salle de 300 places pourrait accueillir les combats et devenir le lieu de rencontre priviégié de la zone Océan Indien.
Edith Poulbassia
Le moringue inspire un artisan
A chacun d’incarner l’esprit moringue comme il le ressent, disait David Testan. Samuel Moutalou est donc un moringueur dans l’âme. Cet artisan puise son inspiration dans ce sport de combat. Il exposait hier ses gravures sur verre, démonstration à l’appui. Aujourd’hui, il a un projet : créer ses propres objets sur le thème du moringue, mais aussi de l’esclavage, et vivre de cette activité de création. Avec le soutien de la municipalité, il espère ouvrir un magasin de produits artisanaux made in Réunion. Gravures sur verre, mais aussi sculptures, peintures y auraient leur place. Samuel Moutalou compte également sur d’éventuels partenaires qui pourraient l’aider à valoriser ses créations.
Contact : Samuel Moutalou au 0692 96 91 77
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