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’2011 : l’Année d’Élie, un combattant réunionnais de la Liberté’
2 décembre 2011
Nous venons d’entrer dans le dernier mois de ’l’Année d’Élie’ et de nouvelles actions commémoratives de la révolte de nos ancêtres esclaves dans la région de Saint-Leu en 1811 sont d’ores et déjà programmées pour ce mois de décembre. On peut citer notamment le 2ème Festival du film documentaire ’Les Révoltés de l’Histoire’, qui commence aujourd’hui et qui se terminera le vendredi 9 décembre à 19 heures au Plaza de Saint-Denis avec la projection du film de William Cally intitulé ’Élie ou les forges de la Liberté’. On peut citer également les diverses actions organisées dans le cadre du ’20 Désanm, la Fête réunionnaise de la Liberté’, ainsi que la rando-vélo-mémoire du dimanche 18 décembre entre Le Port et la ravine du Trou à Saint-Leu.
Au-delà de ces actions à suivre de près et à soutenir de tout cœur, on peut déjà commencer à tirer quelques enseignements de la célébration de cette "Année d’Élie". Parmi ces nombreux points à retenir et qui méritent d’être débattus, il y a cette question que se posent de nombreux Réunionnais : pourquoi cette révolte menée par l’esclave forgeron Élie et ses ami(e)s a-t-elle échoué et quelles leçons pouvons-nous tirer aujourd’hui de cet échec ?
Plusieurs explications ont déjà été données à ce sujet par les différents historiens qui ont tenu des conférences tout au long de l’année. Tout d’abord, il y a le fait que cette révolte, malgré son ampleur (c’est de loin la plus importante durant les près de deux siècles d’esclavage de notre Histoire), a été marquée par un rapport des forces très inégal entre les révoltés et les maîtres esclavagistes.
La violence de la répression
En effet, ces derniers étaient dotés de forces armées très puissantes, qui ont réussi en quelques heures à briser l’insurrection des esclaves dans les Hauts de Saint-Leu sur le chemin de Ligne, avec des miliciens et leurs tirs à balles réelles face aux sagaies et sabres des révoltés. Il y aussi la violence de la répression des colonialistes de l’époque, avec au moins 40 esclaves rebelles tués, 145 emprisonnés et 25 condamnés à mort, dont 15 décapités publiquement dans cinq communes des différentes micro-régions de l’île. Cette violence militaro-judiciaire illustre également la puissance supérieure des esclavagistes pour préserver leur système inhumain.
Bien sûr, d’autres facteurs ont aussi pesé négativement sur la révolte : par exemple, malgré le courage immense et la mobilisation relativement massive des insurgés, leur nombre était insuffisant (environ 500 sur 5.000 esclaves dans la seule région de Saint-Leu) pour remporter la victoire face aux maîtres. L’union et la solidarité des esclaves pour conquérir la liberté étaient fortes, comme le montre l’ampleur de la révolte, mais elles étaient également insuffisantes pour obtenir l’abolition de l’esclavage.
Les "Figaro" d’aujourd’hui
Cette union et cette solidarité furent notamment poignardées par des traîtres comme l’esclave Figaro, qui a dénoncé aux maîtres ses collègues esclaves qui préparaient leur révolte dans la ravine du Trou. Les maîtres esclavagistes ont payé Figaro pour cette dénonciation, qui leur a permis de prendre les devants sur la préparation de leur répression barbare.
Aujourd’hui encore, le peuple réunionnais se bat pour la liberté, pour construire librement et de façon responsable une société harmonieuse, équitable, solidaire, démocratique, avec une identité et une culture réunionnaises respectées, valorisées. Mais combien de "Figaro" se font payer par les néo-colonialistes, eux-mêmes sur-payés pour trahir et diviser le peuple réunionnais ?
L. B.
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