
C’était un 30 juin
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21 février 2008, par
Créé en 1986 sous la forme d’une association loi 1901, le Conservatoire Botanique National de Mascarin (CBNM) a vu son travail de connaissance et de conservation de la flore et des habitats reconnu par le Ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables par l’obtention de l’agrément “Conservatoire Botanique National (CBN)” sur notre île. La particularité, cette année, est que l’agrément a été élargi sur les Iles Éparses et Mayotte.
« Depuis 1993, année de la première obtention de l’agrément, Mascarin est le seul conservatoire botanique national de l’Outre-mer », souligne fièrement son Président, Georges Cassirame. Et pour la première fois, l’agrément a été étendu à Mayotte et aux Iles Eparses, résultat du travail que le conservatoire mène actuellement sur ces îles de l’Océan Indien. « Cet agrément est le fruit du travail et de la motivation de l’ensemble du personnel de Mascarin », indique le président du CBNM.
L’agrément est renouvelé tous les 5 ans
« En 2006, le conservatoire a donc déposé un dossier de demande de renouvellement d’agrément auprès du ministère. Puis un expert est venu auditer la structure sur place, vérifier que le cahier des charges est bien respecté. A l’issue de cet audit, un rapport a été remis à une commission nationale. Puis, l’année dernière, le directeur scientifique et moi-même sommes allés défendre le projet devant cette commission qui a formulé un avis favorable. Enfin, le ministère a publié un arrêté nous accordant l’agrément », explique Daniel Lucas, Directeur du CBNM. L’agrément est renouvelé tous les 5 ans, il est donc nécessaire de se conformer au cahier des charges pour pouvoir obtenir l’agrément. De plus, le dossier réunionnais fût l’un des meilleurs rapports présentés et « notre rapport servira de base de travail à d’autres conservatoires qui souhaitent obtenir ce label », précise Vincent Boullet, Directeur scientifique du CBNM.
Les articles R. 214-1 et suivants du Code de l’environnement précisent le rôle et le fonctionnement des conservatoires botaniques nationaux. Le CBNM compte 4 principales missions :
1. Observatoire de la flore sauvage et des habitats naturels et semi-naturels
2. Conservation des éléments rares et menacés de la flore sauvage et des habitats naturels et semi-naturels.
3. L’appui technique et l’expertise
4. L’information et l’éducation du public à la connaissance et à la préservation de la diversité végétale.
Depuis 3 ans, le CBN de Mascarin développe des actions dans différentes îles de la zone océan Indien.
Mascarin, conservatoire botanique national des îles françaises de l’Océan Indien
Le CBN de Mascarin a été reconnu comme spécialiste de la conservation de la flore à Mayotte et dans les Iles Eparses. Il apporte un nouvel éclairage et contribue à concevoir des programmes de protection des espèces. D’ailleurs, à Mayotte, le CBNM travaille sur une synthèse des connaissances sur chaque habitat d’intérêt patrimonial du territoire. Plusieurs missions pluridisciplinaires ont aussi été menées, en 2004 puis en 2005, aux Glorieuses, et en 2006, à Tromelin. Ces différentes missions leur ont permis de mieux mesurer, d’une part, le déficit de connaissance de ces milieux insulaires, et d’autre part, les enjeux importants en termes de conservation. « On constate aujourd’hui que tout le monde reconnaît l’importance de la biodiversité de l’Outre-mer et, paradoxalement, on voit très peu de moyens, souligne Vincent Boullet, mais nous sommes sur la bonne ligne ». Pour les prochaines années, de nombreux projets sont prévus, notamment une étude de l’aménagement d’un jardin botanique à vocation touristique, pédagogique et scientifique à Mayotte, compléter les données recueillies en 2006 par un complément de mission portant essentiellement sur l’achèvement de la typologie et de la description de la végétation sur l’île d’Europe, etc...
Cet agrément a permis au CBNM d’obtenir une enveloppe de 200.000 euros (100.000 euros pour La Réunion, 50.000 euros pour Mayotte et 50.000 euros pour les Iles Eparses), mais cela est loin d’être suffisant. Ces moyens peuvent être complétés par d’autres subventions pour La Réunion, avec la Région, le Département, l’Europe, etc... Et concernant Mayotte, des moyens humains sont à la disposition des équipes du Conservatoire sur place. Il est prévu à court, moyen terme d’établir une antenne à Mayotte avec une équipe du CBNM, des négociations sont en cours avec l’Etat et le Conseil général de Mayotte.
Sophie Périabe
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