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Le choix du 10 mai
10 mai 2008
Dans son premier rapport publié en 2005, le Comité pour la mémoire de l’esclavage explique pourquoi il a proposé le 10 mai comme jour consacré à la Mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Plusieurs autres possibilités avaient été évoquées, mais le 10 mai a été retenu car le 10 mai 2001, les parlementaires ont inscrit dans la loi de la République la reconnaissance par la France de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. Voici un extrait de ce rapport.
« Le 10 mai : ce jour-là, les élus de la République adoptèrent unanimement une loi de portée universelle. C’est un vote historique. Plusieurs arguments ont été retenus en faveur de cette date.
Portée citoyenne : cette date permet à la communauté nationale de faire sienne la démarche qui a conduit à l’adoption de cette loi. C’est l’occasion de mettre en lumière le travail des descendants d’esclaves, de souligner les étapes de la lente prise de conscience qui, un siècle et demi plus tard, a permis la condamnation du crime et de marquer l’importance, pour la République française, d’assumer cet acte de reconnaissance. Dans les écoles, l’enseignant peut travailler à faire découvrir le passé pour atteindre une conscience universelle de l’esclavage. L’enfant est amené à comprendre le processus qui a conduit à l’adoption de cette loi.
Portée universelle : cette loi s’appuie dans ses attendus sur l’émergence d’un nouveau droit autour de la notion de crime contre l’humanité. Cette notion est centrale. Elle permet de porter sur la traite négrière et l’esclavage un regard contemporain qui s’appuie sur une longue histoire du droit humanitaire. Elle ouvre ainsi une porte sur les mouvements de réappropriation de l’histoire de la traite et de l’esclavage autant dans les collectivités d’Outre-mer et en France métropolitaine que sur les continents africain et américain et dans le monde asiatique. Elle permet de sortir cette commémoration de son confinement ultramarin.
La date du vote (10 mai 2001) a été préférée à celle de la promulgation de la loi (21 mai 2001) pour souligner l’importance du geste : ce sont les représentants du peuple qui, par leur vote, font les lois de la République. Le travail des commissions et les débats parlementaires témoignent de l’effort collectif pour trouver le terrain commun le plus juste. Ce qui est historique, c’est l’aboutissement d’une procédure législative, portée par un mouvement associatif important et, plus largement, par un débat mondial autour des droits inaliénables de la personne humaine. Ce que le vote du 10 mai démontre, c’est aussi la capacité du débat démocratique et citoyen à créer un espace de conciliation et de réparation. Finalement, avec ce vote, la France renoue avec une tradition humaniste, à laquelle se rattache celles et ceux qui combattent la servitude et cherchent à construire un monde plus juste.
La date du 10 mai offre plusieurs avantages :
• la prise en compte de la globalité du fait esclavagiste ;
• c’est l’aboutissement d’un mouvement et d’une réflexion large et internationale sur les effets de la traite et de l’esclavage. Elle permet plusieurs entrées dans la mémoire de l’esclavage : par le présent des discriminations raciales, par le présent d’une réflexion sur l’Afrique, par le lien fait avec les luttes des Africains-Américains, des Caribéens, des Brésiliens, des Africains, pour une reconnaissance de cette première globalisation du monde opérée par la traite et l’esclavage.
Ainsi, en proposant de retenir le 10 mai comme jour consacré à la Mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions, ce n’est pas seulement une référence au passé qui nous a déterminés. En mettant ainsi l’accent sur nos réalités contemporaines, ce choix permet de mettre en valeur les contributions actuelles des sociétés issues de l’esclavage. C’est à partir du présent que nous nous tournons vers le passé pour imaginer un avenir plus juste. »
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