Centre aéré

Les marmailles à la rencontre de l’art

25 juillet 2005

Une centaine d’enfants de la commune de Sainte-Marie ont visité “Art’sénik” et le Musée de Stella Matutina dans le cadre d’une tournée destinée à les familiariser avec les arts avant la présentation de leur propre exposition au Bamadam (Sainte-Marie), le 5 août prochain.

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105 élèves de la maternelle et du primaire de Sainte-Marie ont avalé des dizaines de kilomètres pour découvrir des formes d’expression artistique. Le siège de “Art’sénik” choisi comme cadre ce 21 juillet est assez évocateur. La chapelle construite avec les quatre cents bouteilles a constitué la principale attraction des enfants.
Il est certain que l’idéal de paix symbolisé par les bouteilles et glorifié par les bouts de papiers glissés à l’intérieur, leur a échappé, toutefois ils ont compris que c’est la patience, la solidarité et l’amour de l’art qui a permis la réalisation de ce chef-d’œuvre. De même, du tunnel peint part William Zitte, c’est la vision de la mer au bout du trou noir et non ces centaines de visages cafres rêvant de liberté qui a retenu leur attention.
Auparavant, les enfants avaient pu faire en premier un pèlerinage artistique à Stella Matutina, où a lieu une exposition réalisée par des collégiens sur le thème de la main, dirigée par Sophie Rattrapa, directrice “Art’sénik”. Cette expo, en plus de plaire aux petits, a eu le mérite d’inspirer les grands.
En effet, selon Patrice Lardy, directeur du centre de vacances Albert Mont Nivet, ce sont les mains barbotées de couleurs de ces petits artistes qui constitueront le motif des cartes d’invitation pour la grande exposition du 5 août. Elle clôturera ce centre aéré qui a pour thème pédagogique “Les arts en vacances”. À l’issue de cette tournée au cœur de l’art plastique avec “Art’sénik”, c’est avec leur mains bien en chair qu’ils vont mettre leur art en scène au Bamadam à Sainte-Marie.
Un dernier conseil pour les prochaines visites à “Art’sénik” : il vaudrait mieux que les artistes en herbe soient accompagnés par des “animateurs débroussailleurs”, sinon ils seront mangés par les grandes herbes car les CES ne sont plus là.

Mohamed Aliloifa


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