Des Australiens à La Réunion pour un séjour linguistique

Les voyages forment la jeunesse...

17 juillet 2004

62 familles réunionnaises accueillent, depuis deux semaines environ, des jeunes australiens venus perfectionner leur français en immersion. Mercredi, sur le champ de foire de Bras-Panon, ils étaient tous réunis autour d’un pique-nique pour partager cette expérience ’linguistique’.

Depuis plus de 20 ans, l’association Tang-Koala organise des échanges linguistiques avec l’Australie occidentale. Si la finalité première de l’association demeure le perfectionnement de l’anglais pour nos jeunes polyglottes réunionnais, elle ambitionne également de faire découvrir la culture réunionnaise et française aux jeunes australiens.
Ce séjour permet par ailleurs d’acquérir une certaine autonomie, quant à savoir assumer l’éloignement de la cellule familiale, gérer son budget et s’adapter à un environnement familial et socioculturel différents. L’adage dit bien : les voyages forment la jeunesse. En voilà la claire démonstration.

L’immersion

L’association Tang-Koala propose un séjour en immersion de quatre semaines, mais ne prévoit ni cours, ni activités. L’immersion reste un véritable challenge, qui place les participants dans un vécu culturel et linguistique quotidiens. Et ce n’est pas Gwenaelle Timpan (15 ans) qui nous dira le contraire. La jeune passionnée de langues n’en est pas à son premier voyage linguistique. Il y a deux ans, elle s’envolait pour l’Espagne. À la fin de l’année, c’est une famille australienne qui l’accueillera. Tout cela pour parfaire son niveau de langue.
Chez la famille Payet (parents de Gwenaelle), c’est un peu tout le monde qui s’est mis à l’anglais. C’est une expérience qui profite à toute la famille. Et même Lauren Chalmers (15 ans), accueillie par les Payet, se rend compte de l’importance d’un tel programme. Depuis quatre ans, elle apprend le français à raison de 50 minutes par jour. Elle ne cache pas cependant toute l’utilité de l’apprentissage par immersion. Son français s’est amélioré.
Les parents, soucieux de l’apprentissage des langues, peuvent être assurés de la pertinence de cette méthode d’apprentissage. Si leurs enfants sont en troisième ou en seconde, ils peuvent prétendre à un tel programme. Et puis, pour les familles défavorisées, les Conseils général et régional, la CAF, les comités d’entreprise, les mairies peuvent aider à financer un tel projet.
Il faut tout simplement se dépêcher. Le prochain voyage se déroulera du 17 décembre prochain au 15 janvier 2005. Il ne reste plus que quelques places pour les filles, le quota de garçons ayant déjà été atteint.

Bbj


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus