
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
15 juillet 2008
Nous avons dans l’oreille des grands noms pour les auteurs mauriciens dont, Ananda Devi et Natacha Appanah. Michèle Rakotoson et Jean-Luc Raharimanana pour la Grande Ile. Mais est-ce à dire que cette littérature de l’océan Indien est connue du reste du monde ? Du reste de l’Océan Indien même ? D’ailleurs existe-t-il une littérature francophone de l’Océan Indien ?
Autant de questions soulevées par Valérie Magdelaine, de la faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université de La Réunion. Elle donnait cette semaine une conférence dans le cadre de la Journée de la francophonie sur le thème "la littérature francophone de l’Océan Indien".
Sa présentation générale de la littérature de l’Océan Indien décrit d’emblée ce champ littéraire comme une grande inconnue. « La notion de francophonie ne suffit pas à rendre compte de ce qui se passe dans le champ littéraire de l’océan Indien. » C’est une évidence : « les littératures de l’Océan Indien ne sont pas toutes francophones ».
Valérie Magdelaine est d’avis que cette littérature est « victime de la main mise de l’approche linguistique. On s’intéresse à l’utilisation de la langue française et des emprunts. Finalement, la langue prend le pas sur le texte. Elle ne joue pas énormément de la ressource de l’alternance des langues comme on peut le voir dans d’autres zones telles les Antilles ou l’Afrique ».
Peut-on alors parler de littérature francophone de l’Océan Indien ? Y-a-t-il unité du chant indianocéanique ? se demande-t-elle. Avant de nous donner des pistes en passant en revue la situation politique et linguistique de chaque île. De La Réunion, département français à Madagascar dont la francophonie « est extrêmement importante sur le plan officiel mais marginale du nombre de ses locuteurs ». En passant par les Comores qui se dissocient entre Mayotte (collectivité d’outre mer) et les Comores, pays indépendant. Sans oublier les Seychelles, où la francophonie ce n’est qu’une "phonie" aux côtés de créolophonie et anglophonie. « La francophonie ne recouvre donc pas les mêmes réalités ni sociales et historiques ni littéraires. »
La littérature n’est pas une décoration, elle né d’un contexte particulier « et il est extrêmement violent dans chacune des îles », dit Valérie Magdelaine. Chacune est liée à une situation coloniale, notamment à l’esclavage. Selon elle, la langue française est « marquée du sceau de la confiscation. Elle appartient à certains mais pas à d’autres. Pareil pour la littérature de langue française car elle n’est lue que par certains, étudiée que par certains ». Il y a peu de lecteurs.
Il ne faut pas résumer la littérature à la francophonie, explique Valérie Magdelaine. La littérature francophone n’est qu’une partie de la littérature de l’Océan Indien. La conférencière décline son histoire en plusieurs phases : d’abord celle de l’imitation par rapport aux codes français, avant que ne naissent les romans coloniaux. « Puis tout bascule. A Madagascar c’est la poésie, ce vol de la langue française au colonisateur. »
Pour ce qui est de La Réunion et Maurice, Valérie Magdelaine aura un exemple frappant. Celui de sa visite dans une librairie et où elle n’a pas trouvé un seul auteur réunionnais en rayon. « C’est étonnant que les textes sont vendus à l’Harmattan mais pas ici. » Elle notera le cloisonnement des langues qui sont très fortes chez nous. « La figure de la littérature indienne est très présente chez les poètes. L’intertextualité est très métaphorique. »
A partir de quand se crée une littérature insulaire ? s’est interrogée Valérie Magdelaine.
Aline Groëme-Harmon, "L’Express" (Maurice)
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)