
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
7 octobre 2009
Depuis jeudi, le Maloya fait partie du Patrimoine mondial de l’Humanité. Mais pourquoi cette pratique réunionnaise s’appelle-t-elle Maloya ? Explications du linguiste Honoré Rabesahala.
« Deux mots malgaches peuvent être les radicaux du terme maloya :
1) "Maloy aho", qui se prononce exactement "maloya" est une forme ancienne de "maloiloy" signifiant "j’ai la nausée". Cela exprime le mal-être et le besoin viscéral de le sortir, de l’exprimer.
2) La deuxième forme potentielle est "malahelo aho" : "je suis triste, j’ai le blues".
Le sémantisme des deux formes se recoupe, mais j’accorde une nette préférence à la première, plus évidente et plus convaincante linguistiquement. Il s’agit bel et bien d’un signifié correspondant à une situation à la fois psychologique et physiologique ayant été générée par une pression, une oppression. Situation tellement inconfortable qu’elle suscite une réaction instinctive de rejet exprimée par ce chant et cette danse profondément libérateurs.
- Le maloya, chant et danse incantatoires venant sourdre du plus profond de l’être (dans l’âme et dans la chair à la fois) porte en lui-même à la fois une réaction de survie et de désir d’affirmer une humanité pour l’heure bafouée, foulée aux pieds.
- Face à la violence de la société de plantation, le maloya originel de l’esclave s’exprime sur le plan artistique et musical lui aussi de façon forte, violente et mélancolique à la fois : dans les paroles, dans les gestes, dans les mouvements et les danses qui se rapprochent des transes, dans les rythmes et les sonorités obsédantes. Revêtu de mystère, de mythe, de magie, pour avoir plus de force et plus de portée encore. Comme un défi lancé très fort, comme le cri provenant des tripes de celui qui n’a plus grand-chose à perdre, comme le dernier rempart du condamné. »
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)