
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
33 ans après ’Peuple de La Réunion - Peuple du maloya’, le maloya patrimoine mondial de l’humanité
2 octobre 2009
Selon le formulaire de candidature validé par l’UNESCO, la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise a un role essentiel à jouer la sauvegarde, la transmission et la valorisation du maloya et, au delà, des pratiques vernaculaires. « Une telle inscription, par le fait même qu’elle est la reconnaissance, au plus haut niveau culturel international, d’un élément fondamental de la culture vernaculaire réunionnaise longtemps marginalisé ou méprisé par les instances officielles », ajoute le formulaire de candidature.
L’inscription sur la liste représentative aura un effet symbolique et donnera une plus grande visibilité aux mesures déjà existantes. Elle encouragera les collectivités, les associations, les individus ainsi que /’industrie de la culture à développer des actions et à les pérenniser. Comme nous l’avons plusieurs fois signalé, le maloya est une pratique extrêmement vivante, en constante évolution, en créativité permanente. L’inscription sur la liste ne pourra que donner encore plus de sens et de légitimité à ce foisonnement. Elle incitera au développement ou à la revitalisation des recherches littéraires (littératures comparées, littératures orales et mythocritique, linguistiques (créole, tamoul et malgache), musicologiques et ethnomusicologique, sociologie des faits culturels et cultuels.
Dans la même perspective, /’inscription entraînera le développement de l’étude et de la pratique au niveau des classes à patrimoine artistique et culturel ainsi que des ateliers artistiques dans les écoles de l’académie de La Réunion. Elle induira aussi un développement des actions déjà entreprises par le PRMA : collecte, éditions de livrets et de CD, présentation de la musique des groupes lors des rencontres professionnelles de producteurs au niveau national et international .11 est clair aussi que /’inscription, en donnant un label prestigieux au maloya, favorisera le développement de son enseignement non seulement au conservatoire régional, mais aussi dans les écoles, collèges, lycées. L’inscription permettra aussi le développement de /’industrie culturelle disque, film, spectacle - autour et à partir du maloya. La Cité de la Musique à la Villette à Paris ouvre en janvier 2009, à destination du public scolaire, des ateliers permanents de musiques réunionnaises, dont le maloya. Il est clair que /’inscription va démultiplier cet effet et aura un effet d’entraînement pour d’autres institutions prestigieuses au niveau national.
1I s’agit donc moins de mesures de sauvegarde que de mesures de développement et de valorisation. Une plus grande lisibilité et une meilleure visibilité au niveau national et international devraient en découler. Une telle inscription, par le fait même qu’elle est la reconnaissance, au plus haut niveau culturel international, d’un élément fondamental de la culture vernaculaire réunionnaise longtemps marginalisé ou méprisé par les instances officielles, aura un effet extrêmement bénéfique sur les pratiques de sauvegarde elles-mêmes. Dans une telle atmosphère, c’est la communauté tout entière qui aura à cœur la sauvegarde, la transmission et la valorisation du maloya et, au delà, des pratiques vernaculaires.
Dans un tel dispositif, la future Maison des Civilisations et de l’Unité réunionnaise, dont l’ouverture est prévue en 2011, a un rôle important à jouer. Dans les 9000m2 de cet équipement culturel construit sur 5 niveaux, c’est bien la culture réunionnaise vivante dans toutes ses dimensions, et en relation dialectique avec les cultures des sociétés d’où sont venus les Réunionnais, qui sera mise en valeur. Le maloya y sera particulièrement valorisé sous tous ses aspects et dans tous ses espaces. Cette reconnaissance et cette valorisation du maloya induiront aussi un net effet de sauvegarde de ce qui est devenu peut-être aujourd’hui l’élément le plus fragile : le culte aux ancêtres.
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