100 noms pour le 10 mai avec la MCUR

Mary Prince (1788- ? 1833) - Angleterre

6 mai 2010

Née esclave aux Bermudes, alors qu’elle est âgée d’une quarantaine d’années Mary Prince est amenée en Grande Bretagne par son dernier propriétaire. Alors mariée à Antigua à un homme libre, elle souhaite obtenir son affranchissement afin de pouvoir retrouver son île et son époux sans retomber dans l’esclavage.
Elle s’enfuit et trouve du travail chez le secrétaire de la Société anti- esclavagiste.

Elle publie en 1831 L’Histoire de Mary Prince, première autobiographie d’une femme « noire » éditée en Angleterre. Mary Prince y raconte comment, à l’âge de douze ans, elle est séparée de sa famille et vendue sur un marché aux esclaves des Bermudes. Elle décrit une vie faite de travail forcé et de sévices quotidiens exercés sur elle ou sur ses compagnons.
C’est sur ce témoignage que Thomas Pringle et ses amis de la société abolitionniste d’Aldermanbury s’appuieront, entre autres, pour obtenir la liberté de Mary Prince.
Le récit de sa vie sera un des témoignages les plus importants pour le mouvement pour l’abolition de l’esclavage en Grande Bretagne.


Alé di partou

10 mai à Sainte-Suzanne : sobatkoz

Ce 10 mai 2010, journée, consacrée à la commémoration nationale des mémoires de la traite négrière et de l’esclavage et de leurs abolitions, l’association Miaro se joint à la municipalité de Sainte Suzanne pour organiser un sobatkoz autour du thème : esclavage, quelles réparations ?
Charlotte Rabesahala et Aline Murin-Hoarau animeront les débats ;
Alon kosé au centre du moringue de la Marine à Sainte Suzanne, à 18 heures, le lundi 10 mai. Alé di partou.

10 maiMaison des civilisations et de l’unité réunionnaise

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Témoignages - 80e année


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