
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
A voir ce soir au Séchoir
19 septembre 2008
En Quête Prod et le Séchoir présentent ce soir à 20h30 “Mayotte, où va la République ?”, un film de Frédéric Lambolez et Jean-Marie Pernelle.
En Quête Prod est « une société de production audiovisuelle réunionnaise en quête de plus de transparence et d’informations sur les enjeux sociaux, politiques économiques, culturels et citoyens dans l’océan Indien.
“Mayotte, où va la République” est un documentaire qui a été réalisé au cours même de cette année 2008. Le film décrit la situation des clandestins sur l’île française de Mayotte. Ce confetti de l’océan Indien, partie intégrante de l’archipel des Comores, subit de plein fouet les conséquences de la lutte contre l’immigration clandestine du gouvernement français. Avec plus de 16.000 reconduites à la frontière en 2007 contre 24.000 pour toute la France métropolitaine, où va la République dans un contexte aussi particulier ? Les réalisateurs seront présents lors de la projection.
FL
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Messages
23 septembre 2008, 14:09, par Mizi-mizi
Habitant de Mayotte, je n’ai malheureusement pas eu la chance de voir le documentaire évoqué dans cet article. Néanmoins, d’une manière générale, je suis toujours subjugué par le parti pris des auteurs traitant de l’immigation clandestine dans notre île. Et les commentaires faits sur le présent documentaire ainsi que le titre très évocateur laissent penser Messieurs F. Lambolez et J-M Pernelle ne dérogent pas à cette tradition.
En effet, il paraît important de souligner que les premières victimes de la situation géopolitique actuelle sont les candidats à l’immigration clandestine qui risquent leur vie dans le bras de mer, séparant l’île d’Anjouan et l’île de Mayotte. De même que le scénario actuellement en cours dans la méditarranée,entre la corne de l’Afrique et les côtes espagnoles ou italiennes, la première cause de cet exode massif est économique. Les candidats, obnubilés par l’image d’un eldorado hypothétique, s’engagent dans ces traversées meutrières, au péril de leur vie. De toute façon, doivent-ils se dire, que rien ne peut être pire que s’ils restaient dans leur pays d’origine.
Par des voies obscures et incompréhensibles, cet analyse conduit ces auteurs à culpabiliser les populations des pays d’accueuil en les diabolisant dans la mesures où celles-ci ne verraient pas d’un très bon oeil l’arrivée massive et non-maîrisée des immigrés, au vue surtout des conséquences qui peuvent en découler. Il est donc très facile de jeter la pierre sur ces égoïstes, sans coeur. Et on oublie par la même occasion la responsabilité des autorités publiques des pays d’origine, qui pour certains comme Les Comores pour ne pas les citer, encouragent ostensiblement les gens à émigrer vers Mayotte. Le sens de la revendication quasi-autistique de Mayotte par les Comores, et le dénigrement constant, à des fins utilitaristes et matérialistes, du choix des mahorais qui l’accompagnent, servent de léitmotiv et de jusification absolue aussi bien aux candidats à l’exode qu’aux autorités de Moroni.
Il convient dès lors de ne pas se laisser piéger par une approche trop victimologique, et tenter de présenter les éléments dans leur ensemble en distinguant à leur juste mesure les niveaux de responsabilité de tous les acteurs.
Voir en ligne : "Mayotte, où va la République ?"
28 septembre 2008, 09:31, par bacar
Ne déformez pas l’histoire cher monsieur. Sinon pourquoi ce qui est bon pou la Géorgie serait inadmissioble pour l’Etat comorien. N’en déplaise aux partisans du "choix des Maorais", l’Etat comorien tel qu’admis aux Nations Unies et reconnu donc par les Etats membres, y compris donc la France, est composé de 4 îles dont Mayotte. Il appartient donc à la France et aux gouvernement comoriens de trouver les voies et moyens pour sortir de cette situation.
Encore une fois, ua régard e la loi et du droit international, les Anjouanis, Grd-comoriens et Mohéliens ne sont pas des clandestins à Mayotte.
Remontez aux archives de la décolonisation des Comores et vous comprendrez pourquoi.
29 septembre 2008, 09:08, par Jean-Baptiste Lemarier
Dans cette affaire C’est la France qui est HORS LA LOI ! Pas les Anjouanis qui entrent à Mayotte en Kwassa. Comment un Breton ou un Alsacien serait chez lui à Mayotte et un Anjouanais étranger dans cette île reconnue par le monde entier comme partie intégrante de l’Etat comorien ?
Quelqu’un peut-îl m’expliquer cela ? Et ne me rabachez pas les oreilles avec la vieille chanson "le choix des Maorais" car tout le monde connait les tripatouillages législatives opérées en 1974 pour détourner les résultats du référendum d’auto-détermination DU (pas des) Territoire des Comores. Même le chiffre des "60% de Maorais" qui auraient voté contre l’indépendance, n’est qu’une grosse manipulation. Comme celle qui consistait à l’époque à faire croire en France que la population de Mayotte était chrétiene ! Je ne parlerai pas des conditions même de l’organisation de ce référendum à Mayotte. Posez pluôt la question aux vieux survivants "SORODA".
Français ayant vécu dans l’archipel de 1971 à 1978, je connais bien les lieux, mais surtout les "exploits" de mon pays dans ces îles si paisibles.
Enfin la France qui s’est mise toute seule dans ce pétrin, doit trouver les moyens d’en sortir, dans des conditions qui satisfassent touts les habitants de l’archipel.
4 octobre 2008, 13:29, par Mizi-mizi
Il est nécessaire de dépassionner ce débat.
Mais en réponse à Mr J-B Lemarier, il convient de rappeler que depuis 1974, la population de Mayotte a été consultée à de nombreuses reprises, et les résultats sont toujours allés dans le même sens : les mahorais veulent rester français. Je crois que c’est très clair !
Sur la question des "tripatouillages" des résultats du référendum, si des soupçons peuvent péser sur ceux de Mayotte, les mêmes observations peuvent être émises pour chaque île de l’archipel. Ce qui s’est passé à Mayotte, s’est également produit dans les autres îles, mais dans l’autre sens. Dans ces conditions, l’argumentaire basé sur le "tripatouillage" des résultats du premier référendum paraît très fragile.
Le raisonnement de Mr Lemarier, comme tous les partisans d’un retour de Mayotte dans le giron comorien, est basé sur le déni du choix des mahorais. Dans l’esprit de ces gens là, les mahorais ne sont pas capables de faire un choix. Il faut arrêter de prendre les mahorais pour ce qu’ils ne sont pas !
Loin de moi, par ailleurs, l’idée de pervertir l’histoire, mais ce passé mythique, où il existait un Etat comorien uni, un ensemble politique, composé de 4 îles, est totalement inexact. Il s’agit d’une création romantique, une vue de l’esprit qui a été propagée par certains pour justifier le maintien et le retour de Mayotte dans le giron comorien. En effet, la première organisation politique rassemblant les 4 îles sous la même banière,a été instaurée par les français en 1946, pour la gestion administrative de ces colonies.
L’histoire nous a assez appris aujoud’hui sur les conséquences de la constitution et surtout du maintien de ces frontières arbitraires et artificielles, après la décolonisation, de l’Afrique notamment....
Les mahorais ont choisi un autre destin, je le rappelle, il convient de le respecter. Cela ne doit pas empêcher la République des Comores de se dévélopper et de rayonner. Il n’est pas non plus question d’empêcher la circulation des hommes et des biens entre les îles, car vu la proximité géographique, celle-ci a toujours existé et existera toujours.
Toutefois, il paraît urgent de définir sereinement, entre tous les protagonistes, un autre "savoir vivre ensemble".
Je ne vois pas comment, les comoriens peuvent aller, dans tous les palais et palaces du monde, réclamer le retour de Mayotte dans le cocon "familial", comme s’il s’agissait d’un objet ou d’un jouet, sans chercher à discuter avec les mahorais, et sans tenir compte de leurs avis. Je le souligne à nouveau,contrairement à ce qui est affirmé dans les milieux bien pensants comoriens, ce sont d’abord les mahorais qui ne veulent pas entendre parler d’un retour dans le giron comorien !
Soutenir un autre discours, comme les gouvernements comoriens successifs se sont évertués à le faire depuis l’indépendance, constitue un manque de courage politique face à leurs populations et un aveu d’impuissance pour le développement des Comores.
Dans le contexte actuel, il paraît difficile d’occulter la responsabilité (au moins en partie ) des pouvoirs publics aux Comores, sur les desastres résultant de l’émigration vers Mayotte. Les marchands de rêves, là-bas, ont pignon sur rue, et ce business florissant bénéficie d’une organisation et de soutien quasi officiel. En encourageant et en laissant partir les candidats à l’éxode dans cette aventure hautement périlleuse, il paraît de tout de même très culotté et irresponsable de tout mettre sur le dos de la France et des Mahorais.
Cette position de victime perpétuelle semble totalement démodée, il est temps de sortir l’ornière et d’aller de l’avant !