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29 juin 2004
La délégation réunionnaise partie à l’Île Mozambique est rentrée hier. Conduite par Alain Armand, vice-président de la Région, elle se composait de Caroline Fock-Yin, de la direction générale de la culture et des sports (DGCS) et de trois membres de la Maison des Civilisations et de l’Unité réunionnaise (AMCUR) : son président, Swami Pramananda, Sudel Fuma et Raphaël Mithra. Premières impressions d’Alain Armand.
Quelles impressions fortes gardez-vous de ce premier échange culturel avec le Mozambique ?
- Ce voyage avait une importance véritable pour la Région, puisqu’il traduisait une volonté d’échange et de coopération avec le Mozambique. La participation au Festival de Baluarte, sur l’Île Mozambique, sans être un pèlerinage, avait une forte valeur symbolique : des Réunionnais se sont rendus là d’où sont partis bon nombre d’esclaves, dont la population réunionnaise d’aujourd’hui est la descendance.
Ma première impression est une forte émotion, en découvrant un lieu chargé d’Histoire pour nous. Nous avons touché du doigt l’héritage commun entre le Mozambique et La Réunion. Nous mesurons aussi combien nous avons encore à échanger et à communiquer : pour comprendre, pour assumer, pour tenter ensemble d’avoir une certaine communauté de destin.
Vers quelles actions concrètes pourrait s’orienter cette coopération ?
- J’avais mission de rencontrer le ministre de la Culture du Mozambique. Ensemble, nous avons avancé dans les discussions concernant des actions concrètes qui devraient donner lieu à un protocole. Le ministre de la Culture a émis le souhait que ce protocole intervienne à une date aussi rapprochée que possible, dans les trois prochains mois. Les aspects culturels restent le domaine le plus évident, tant il y a à faire pour approfondir la connaissance des liens historiques entre La Réunion et le Mozambique.
Nous avons eu aussi des discussions sur l’importance d’étendre ces actions de co-développement à d’autres secteurs, d’autres acteurs, notamment dans le domaine de la coopération économique. Devant ce que nous voyons se mettre en place, dans les échanges déjà développés dans la zone, je pense que La Réunion ne peut pas rester en rade.
Le Festival do Baluarte a été un premier pas. Comment voyez-vous la suite de nos échanges avec le Mozambique ?
- Avec tout la charge symbolique déjà évoquée, le Festival do Baluarte est une manifestation régionale dont la finalité est de resserrer les liens entre les îles de la région. Sur cette base, nous allons faire des propositions à la collectivité, qui en appréciera la faisabilité réelle.
Mais je pense aussi que nous ne pouvons pas nous arrêter à l’Île Mozambique. Nos interlocuteurs nous ont fait comprendre que nous devrions avoir une présence à Maputo.
Cette année La Réunion va recevoir l’écrivain mozambicain Mia Couto [né en 1955, journaliste et écrivain, considéré comme le meilleur de sa génération - NDLR ], invité en résidence d’artiste, en collaboration avec le Centre dramatique régional (CDR).
Sur les autres aspects, il est important il me semble de ne pas trop pré-définir les contenus des actions, qui devront être précisées par les acteurs eux-mêmes. Nous avons été mis face à une forte demande dans le domaine de la santé, par exemple.
Nous n’en sommes qu’au début de nos relations avec le Mozambique : peut-être faudra-t-il commencer par un état des lieux ?
- Nous avons vu avec le festival de Baluarte une forme de coopération qui est aussi le moyen de renforcer la francophonie dans cette partie de l’Afrique. Il y a par exemple des liens à trouver avec la MCUR au sujet d’une banque de données commune sur l’Histoire de l’esclavage, comme cela est ressorti de nos échanges avec le délégué de l’UNESCO.
Et puis, cette expérience est l’occasion pour la Région de se poser les bonnes questions : quelle coopération faire ? Avec qui ? Quels financements ? La tenue, avant la fin de l’année, des États-Généraux de la Culture, donnera lieu à une mise à plat des actions de coopération entreprises dans ce domaine avec les pays de la zone.
Propos recueillis par P. David
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