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Premier C.D. pour un jeune Bénédictin qui promet
16 avril 2004
La famille Gramoun Lélé avait vu juste en rebaptisant Laurent Fernandès du ti’nom gâté de ’Tim Ango’, ’Petit homme qui veut aller de l’avant’. Petit homme est devenu grand, et c’est à 30 ans, sous le pseudo d’Oxid, qu’il produit son premier album ’Libre de dire...’, qu’il nous offre comme « un témoignage d’une vie d’ici ou d’ailleurs », sous son propre label ’eternelmusic’. Observateur neutre, il a choisi la voix du hip-hop, « mon langage, mon repère », pou larg son kozman, pour déverser son flot de paroles, mais pas des paroles en l’air.
À cinq ans, Laurent Fernandès quitte Saint-Benoît pour la banlieue parisienne, celle de l’Essonne. Il y découvre la fraternité des cages d’escaliers, l’univers acide des blocs de béton, la tentation du mal face à une réalité qui vous dépasse et vous emprisonne. En 1987, il découvre le mouvement hip-hop et pose ses premiers états d’âme sur papier, ceux d’un "enfant des banlieues mis au ban de la société".
Mais Oxid, loin du stéréotype du Bad Boy rappeur, porte en lui un message positif : "paix, respect, unité". Ni cliché négatif, ni morale, Laurent Fernandès veut rester constructif. Les mots comme des mantras, l’écriture est sa foi, son exutoire, il trace le chemin de sa quête identitaire.
Son retour au pays natal en 1993, marque une rupture avec la banlieue, un retour aux racines. "Je suis fier d’être réunionnais", nous confie-t-il, "fier de ce métissage, de cette tolérance, de ce mélange que chacun porte en soi". Là, il enchaîne les festivals hip-hop, rap, travaille sa présence scénique avec la Compagnie Acte 3, apporte son bit au groupe Profil Bas, fait la première partie de Ziskakan, pour la fête de la musique en 1998 à Saint-Denis ; il rappe même en direct à l’élection de Miss Réunion 98 sur Télé-Réunion. En 2000, il retourne en banlieue parisienne où il est animateur de rue. Il dirige des ateliers rap et d’écriture afin de faire partager sa passion à ses dalons. Pour Oxid, il est important de trouver un "hobby" pour se construire, donner un sens à sa vie, trouver sa liberté.
Après de nombreuses rencontres artistiques et humaines, l’année 2004 est donc celle du grand plongeon pour Laurent Fernandès, “il faut se jeter à l’eau”. Avec ce premier album "Libre de dire..." auto-produit aux cotés de son camarade El Padre, avec un graphisme de pochette issu d’un travail personnel, et un tout nouveau répertoire, Oxid possède enfin le support pour parler et visualiser "sa couleur musicale", le rap. Même si le rythme binaire est celui qu’il aime pour porter ses mots, il n’en reste pas moins ouvert aux autres influences musicales (musiques du monde, indienne, soul et même classique), indispensables pour son travail de sampling, "un travail d’écoute". Un artiste à l’oreille et au regard affûté qui fait face à la réalité, pour nous offrir un album criant de vérité.
Dans son sixième morceau, "Larmes des enfants", Françoise Guimbert a accepté l’invitation d’Oxid. Petit clin d’œil à celle qu’il considère comme la "maman de la musique réunionnaise", une maman aux mille enfants, une femme qui a côtoyé et parle aussi de cette misère qui ne connaît pas de frontière.
Passerelle entre la France et La Réunion, l’album est distribué par Piros, et présenté en avant-première dans notre île.
Oxid a choisi la voix de la musique, celle qui "adoucit les mœurs", il a emprunté le Chemin de la Confiance (celui de Saint-Benoît qu’il connaît bien pour l’avoir parcouru de nombreuses fois à pieds) pour passer un message d’espoir, pour poser le doigt là où ça fait mal et crever l’abcès suicidaire du silence.
Sans barrière de style, ni de génération, "Tim Ango" est un homme généreux avec un style musical fédérateur. "Je dédie cet album à tous ceux qui sont restés fidèles à eux-mêmes, avec leurs idées, leurs rêves pour se construire et se réaliser dans la paix, le respect et l’unité. À la mémoire de Norman Ambroisine et Willy Salva qui nous ont quittés trop tôt".
Estéfany
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