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L’arrivée des premiers engagés indiens expliquée par le GRAHTER à des élèves de 3ème à Saint-Pierre
16 avril 2004
“L’arrivée des Indiens, hindouistes, catholiques et musulmans à La Réunion de 1825 à 1842” : c’est ce thème peu commun, pour une part pourtant importante de notre Histoire, qu’ont abordé avant-hier les élèves d’une classe de 3ème du collège de la Ravine des Cabris à Saint-Pierre.
Pour les besoins de la cause, Jean-Max Fontaine, professeur d’histoire et de géographie, avait cédé la place à Marc Kichenapanaïdou, président du Groupe de recherches sur l’archéologie et l’Histoire de la terre réunionnaise (GRAHTER).
Durant près de deux heures, ces élèves, que d’aucuns qualifient de "difficiles", ont montré que, pour peu qu’on sache captiver leur intérêt, ils peuvent se montrer très réceptifs.
Dans son exposé, le président du GRAHTER rappelait quelques vérités historiques. Même si la présence d’Indiens dans l’île remonte aux origines mêmes de son peuplement, l’arrivée massive d’Indiens se situe globalement après l’abolition de l’esclavage, en 1848, dans le cadre de l’engagisme, "un système juridique qui devait garantir les droits des travailleurs mais qui, en fait, est devenu une forme déguisée de structure servile prolongeant, après 1848, le système d’esclavage", soulignait le président du GRAHTER.
D’ailleurs, les conditions de voyage entre le sous-continent indien et notre île étaient si pénibles, que nombre de ces "engagés" moururent en mer, et leur corps jeté à l’eau, sans pouvoir sacrifier aux rites funéraires de leur pays d’origine...
À l’arrivée, nombre d’entre eux souffraient d’amaigrissement, de diarrhées, de fièvres et blessures diverses... Parqués dans les anciennes artilleries de La Possession rebaptisées par la suite "Lazarets", les "engagés", au lieu de 40 jours d’isolement, y restèrent jusqu’à trois mois.
"Nous ne devons pas, par devoir de mémoire, oublier la souffrance de ces femmes et de ces hommes arrivés dans notre pays, sans billet de retour. Il nous appartient de leur rendre hommage pour ce qu’ils nous ont donné", devait notamment expliquer Marc Kichenapanaïdou, rappelant que dans ce "devoir de mémoire", beaucoup reste encore à faire pour mieux connaître et faire connaître cette période de notre Histoire.
"Notre pays a une histoire et il est important pour chacun d’entre nous de la connaître", rappelait à la fin de la conférence Mme Técher, principale adjointe du collège. Et de rappeler que dans le collège de la Ravine des Cabris, les élèves "ont la chance de bénéficier, trois fois par semaine, de contacts inter-générationnels" avec des personnes âgées qui viennent raconter leur vie aux élèves. "Et ces personnes ont beaucoup à nous apprendre", insistait la principale adjointe.
"Nos élèves doivent s’approprier leur histoire", estimait pour sa part Jean-Max Fontaine, professeur d’histoire et de géographie pour qui "il faut adapter aux réalités locales les programmes nationaux". Pour l’enseignant, la rencontre entre ses élèves et le président du GRAHTER sur cet aspect de notre histoire que constitue l’arrivée des engagés indiens, "est à la fois une approche et une accroche. Avec cette conférence, ils ont levé un voile sur un coin de notre Histoire".
"On parle beaucoup de 1848, mais on ne s’imagine pas à quel point il s’agit d’une date-clé dans notre Histoire", ajoute M. Fontaine, qui conclut avec une satisfaction non dissimulée : "Beaucoup d’élèves se sont retrouvés quand ils ont vu les portraits affichés. Ça a été comme un déclic..."
À noter qu’après la conférence, tout le monde s’est ensuite retrouvé à Saint-Louis, au "cimetière des Malabars" pour un dépôt de gerbes.
S. D.
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