Sylvie Gesbert en exposition et en livre d’art à La Réunion

Océan Édition veut repousser les limites de l’impression

9 juin 2004

Océan Édition a présenté hier un très beau livre rassemblant un choix de tableau réalisée par Sylvie Gesbert, une artiste peintre française d’ascendance espagnole qui vit à La Réunion.
“Et pourtant en bleu je dessine” représente aux yeux de l’éditeur Jean-Pierre Boyer : "un coup de cœur" et "un défi". Un coup de cœur pour les œuvres d’une artiste que Eryx de la Clappe, théoricien de l’art décrit comme "un art de l’apogée de l’image". C’est le titre de l’essai qui accompagne la reproduction des tableaux et où il écrit : "La beauté de sa peinture s’impose par la maîtrise instinctive de l’espace formel, exalté par l’éclat de la lumière, l’harmonie rythmique de la couleur et la profondeur de la matière".

Le plus fidèle possible

Atteindre cette apogée de l’image a été pour l’éditeur un véritable défi. L’imprimeur, Graphica, a voulu avec cette édition aller au bout des potentialité de ses machines. Pour cela la première étape, celle de la photogravure a été capitale afin de capturer les toiles en préservant leur authenticité. Un travail difficile à en croire l’artiste peintre, car les tableaux, peints à l’huile, changent d’atmosphère selon la luminosité du jour. Et Sylvie Gesbert a suivi tout le travail éditorial jusqu’à l’impression définitive, pour s’assurer de la fidélité des tons et des couleurs.
Le catalogue final atteint une qualité étonnante. Le livre est sélectionné au sein d’un concours d’imprimeurs pour la zone océan Indien. L’éditeur espère obtenir cette année la plus haute distinction, ayant déjà reçu la médaille de bronze et la médaille d’argent par le passé. Les lauréats de chacune des cinq zones sont qualifiés pour la finale mondiale du plus bel ouvrage.
Le livre présente deux traductions, en espagnol et en anglais, afin de sillonner avec l’artiste peintre toute l’Europe au fil de ses expositions.
Hier à la présentation de cette parution, Sylvie Gesbert mettait en lumière l’impact de la luminosité de La Réunion sur son travail de peintre. Un changement qui s’est fait petit à petit mais qui est aujourd’hui radical en regard de ces créations continentales.

Eiffel


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