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8 décembre 2007
Moment intense. Poésie ultime. Summum plastique. Traversée poétique, avec Julien Blaine, John Giorno, èk bann dalon fonnkézèr La Rénion. Tout commence par la balade hermanienne. Plasticiens, performers, poètes, vidéastes sont là, et étonnent le regard du dionysien. La poésie se promenait en cortège, ralentissant davantage le pas lent de Saint-Denis.
Ecoutez ! La poésie se donne à voir. Celles que l’on ne trouve plus à lire. Celles qu’il faut entendre et voir. Jules Hermann a donc ses lecteurs actifs, qui regardent comme lui le flanc de la Montagne, pour y lire les étoiles, « Véli anparmi ? ». C’était juste à l’angle on l’on trouve la librairie Autrement, que débutait l’observation des visions de La Montagne, selon les grilles et la vue du précieux poète écrivain Jules Hermann disparu en 1924. Lerka et le Séchoir ont absolument assuré. Que du beau monde pour cette balade ! Comment ? Vous n’avez vu les visions hermanniennes, face à la montagne de Saint-Denis, lorsque le révélé Jules Hermann vit un jour apparaître des géants de pierre, des formules cabalistiques et des symboles gnostiques, gravés à même la paroi ? Cette hallucination ne nous quitte plus. Stéphane Gilles, guide hermannien expert, nous initie à ce voyage, comblant nos pas de la visite absolue, face à ce musée à ciel ouvert d’une civilisation disparue, la constellation des divinités Lémuriennes. La Lémurie est une Libertalia, où rêves et songes errent ça et là, et non seulement sur la place dionysienne. Regardons à travers le seul « œil du jour, le masoandro du Grand Océan, jadis le dieu du continent paléaustral », le soleil nous faisant face. Jules Hermann préserve donc ses secrets. A nous de les découvrir.
Derrière l’œil d’Hermann
Un temps, un arrêt, une performance de Patrice Treuthardt face au Métropolis, on marche, une déclaration de Christian Floy Jalma, des mimes jalmiens, on traverse la rue de Paris, les cris de Julien Blaine comme il faut blainer, des lectures avec la voix de la poétesse adorée, Barbara Robert. Un passeur de balai performe. Kind Kréol affiche son regard et la vulve-monde. Antoine Le Merveilleux colle à qui veut lire des fragments de révélations. Stéphane Gilles grave à la craie l’heure du passage. Une passante me demande si c’est de la numérologie. Elle ne connaît pas Jules Hermann. Nous montons vers l’ange qui protège Saint-Denis des monstres hermanniens, lui fait femme en haut du monument aux morts pour la Nation. Floy affiche ses œuvres, et décrit à qui veut prendre. Plus loin, nous voilà en train de découper, entailler l’œil d’Hermann, pour voir la montagne. Nous perdons un œil, pour observer autrement. Il le faut, chercher l’œil du cyclope, pour voir le monde insoupçonné. Sur le parvis, derrière la mairie de Saint-Denis, l’œil fatigué d’avoir cherché, on lit d’une voix commune Jules Hermann, l’honorant plus que tout. On file alors vers le théâtre du Grand Marché. Le Kabar n’est pas fini. Là, nous attend John Giorno, plus une prestation certes courte, mais époustouflante.
Kabar èk bann dalon
Nous avons vu un slameur, qui prend habitude de ne dire que les textes gardés en mémoire. Aucune lecture. Le texte se vit avec le public. On oublierait presque que le texte est dit en anglais à l’accent américain, que dis-je new-yorkais. Vissé à son micro, il déclame, réclame, clame, slame, et réclame encore. Giorno est un maître. Il a médité chez moi, s’est ressourcé de l’inavouable. L’ami d’Andy Warhol est d’une simplicité exemplaire, au plus proche de son auditeur, de son lecteur. Au Kabaret Sat Maron du Théâtre du Grand Marché, trois textes suffiront alors pour découvrir l’âme d’un poète performer. Mais les fonnkézèr sont là. « Les poètes sont des kaniar », comme le dit Claire Karm, casseurs de kabar, « diseurs de mots sorciers, pour ces deux-là, Blaine et Giorno, gardons ces paroles en mémoires », scanderait Treuthardt. Francky Lauret, Barbara Robert, Christian Floy Jalma, Nicolas Gérodou, Babou B’Jalah, une lycéenne, sont passés dire un texte, une phrase, une citation, un poème, un maloya. Jules Hermann a dî être bluffé par cette ovation, cet hommage rendu à son endroit. Après un si délicieux moment, il nous reste à marcher sur les traces de Kirmann. Autre révélé, qui mérite sa visite ... Kirmanienne.
J. T.
Pour ceux qui les auraient manqués, il vous reste encore une chance : ils seront ce soir à 20 heures au K à St Leu, en compagnie de Nathalie Natiembé.
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