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Contributions des Communistes Réunionnais en faveur du respect de l’identité du peuple réunionnais
11 mai 2018, par
Le 10 mai est la date commémorative de la Journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. À cette occasion, le PCR rappelle les contributions des communistes réunionnais qui ont permis cette reconnaissance.
Au lendemain des festivités du 20 décembre 1998, le Parti Communiste Réunionnais fait déposer, sous la signature de ses 3 Députés, sur les bureaux de l’Assemblée Nationale, un projet de loi “tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage comme crimes contre l’Humanité”.
Le premier paragraphe de l’exposé des motifs dispose :
“L’horreur et l’ampleur des crimes commis lors de la Seconde Guerre mondiale ont donné naissance à la notion de crime contre l’humanité, qui fut consacrée en droit à l’occasion du procès de Nuremberg. La déportation massive, la réduction en esclavage et le traitement inhumain d’hommes et de femmes à raison de leur race, de leur croyance philosophique, religieuse ou politique constituent, au sens du droit international public, un crime contre l’humanité et déclaré comme tel imprescriptible.”
Le 10 mai 2001, après tout un processus parlementaire qui a duré plus de 2 années, fondant d’autres initiatives législatives, le texte définitif de la loi a été voté au Sénat. L’article 1 s’énonce ainsi :
“La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité.”
En janvier 2004, le Comité pour la mémoire de l’Esclavage, prévu dans la loi du 10 mai 2001, est crée. La Présidence a été confiée à Maryse Condé et un rapport fut rendu en avril de la même année.
De ce document, le Président de la République retiendra entre autres propositions, une date commémorative, le 10 mai, jour d’adoption définitive de la loi, à l’unanimité au Sénat.
Recevant le Comité, le 30 janvier 2006, il dira :
“Aucune date bien sûr ne saurait concilier tous les points de vue. Mais ce qui compte, c’est avant tout, c’est que cette journée existe. Elle ne se substituera pas aux dates qui existent déjà dans chaque Département d’outre-mer. Dès le 10 mai de cette année, des commémorations seront organisées dans les lieux de mémoire de la traite et de l’esclavage en métropole, outre-mer et, je le souhaite, sur le continent africain.”
Cette année 2018, cela fait donc 20 ans que le PCR a pris l’initiative parlementaire de faire reconnaître la traite et l’esclavage comme crimes contre l’Humanité, un acte imprescriptible. Le 10 mai est donc une victoire pour le respect des droits humains, la citoyenneté au sein de la République et la dignité des Réunionnais. C’est une suite logique de la lutte qui a permis de faire du 20 décembre, une journée fériée et chômée.
Ces actions sont des contributions concrètes des Communistes Réunionnais en faveur du respect de l’identité du peuple réunionnais et de son histoire. Il appartient aux Réunionnais de faire respecter ces acquis, de les enseigner depuis l’Ecole et de les valoriser dans le monde. C’est notre patrimoine commun.
A la veille de célébrer par 60 initiatives, les 60 ans du PCR, nous devons tirer les leçons des divisions malheureuses qui ont conduit à la destruction de la MCUR et la suppression du Tram-Train. C’est le peuple qui a perdu ces 2 équipements. Le 10 mai et le 20 décembre travaillent à l’unité de La Réunion dans une République de progrès. Les 2 dates sont liées.
Fait au Port, ce mercredi 9 mai 2018
Le Bureau de presse
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