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29 décembre 2011
Lettre ouverte à monsieur Didier Robert, président du Conseil régional de La Réunion,
Monsieur le président,
Du 14 au 18 décembre de cette année, se sont tenus en Guyane, organisés par le MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION et de sa DELEGATION DE LA LANGUE FRANÇAISE ET DES LANGUES DE FRANCE, avec l’aide et le soutien de la Région Guyane, les ETATS GENERAUX DU MULTILINGUISME DANS LES OUTRE-MER FRANÇAIS.
Plus de 250 personnes venant de tous les ex DOM et TOM (DROM-COM, comme on dit aujourd’hui), toutes fortement impliquées dans l’étude, la valorisation, la prise en compte des langues des Outre-Mer, dans l’enseignement, la vie publique, la création artistique et littéraire, ont été réunies et ont discuté du rôle qui doit être dévolu, à côté de celui du français, aux langues régionales des Outre-Mer dans l’enseignement et l’espace public, et ce pour la reconnaissance, l’équilibre, le développement intellectuel des locuteurs de chacune de ces langues régionales de France.
Plusieurs Réunionnais ont apporté leur contribution à ces ETATS GENERAUX qui doivent déboucher sur une charte accordant des droits nouveaux aux locuteurs des langues régionales d’Outre-Mer. Ils attendent, comme tous les participants à ce grand forum, et comme l’a dit le Ministre de la Culture et de la Communication :
"de cette confrontation de points de vue exprimés dans notre langue commune, le français, que se dessinent les lignes de force d’une politique linguistique qui réponde aux exigences de diversité, de modernité et de justice sociale que réclame une société démocratique".
Monsieur le président,
comme vous le savez, le rôle de la Région est important dans la définition de la politique linguistique régionale et de sa mise en œuvre. Nous, signataires de cette lettre, demandons que cette politique ne se fasse pas — pour le bien de l’île et de ses enfants — sans tous les acteurs impliqués dans la défense du bilinguisme créole réunionnais-français, et la valorisation de toutes les langues parlées à La Réunion. Pour cette raison, nous vous demandons d’organiser des ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA LANGUE CRÉOLE DE LA RÉUNION, DE LA LANGUE FRANÇAISE À LA RÉUNION, ET DE TOUTES LES LANGUES PARLÉES À LA RÉUNION.
Nous vous demandons que ces États Généraux soient les plus ouverts possibles, que le Conseil régional participe aux discussions, que tous les élus réunionnais y soient invités, et que nous, signataires de cette demande, y soyons associés, nous, ainsi que les associations que certains d’entre nous représentent.
Ce n’est que de la confrontation des idées que naîtront les idées justes sur la place de notre créole dans le bilinguisme français-créole qui doit être le nôtre, dans le respect et la valorisation des autres langues parlées à La Réunion. C’est à vous qu’il revient d’organiser cette confrontation dans ce domaine.
Nous souhaitons ardemment une réponse positive de votre part.
Pour tout contact : [email protected]
Les vingt premiers signataires, dont la majorité des participants réunionnais aux États Généraux du multilinguisme dans les Outre-mer français, dans l’ordre des signatures :
Marie-Josée Hubert Delisle et Céline Boyer, auteures d’ouvrages pédagogiques ; Michèle Sainte-Rose, enseignante en langue et culture régionales ; Jessie Andy, enseignante en langue et culture régionales ; Alexandre Boutié, réalisateur ; Georger Fabrice ; Félix Marimoutou ; Gudrun Ledegen, maître de conférences Sciences du langage ; Laurence Macé, directrice de Bibliothèque ; Annabelle Albany, médiatrice cuturelle ; Stéphane Auguste, Bibliothécaire territorial ; Mario Serviable, géographe et militant de l’éducation populaire ; Mylène Lebon-Eyquem, maître de conférence en Sciences du langage ; Axel Gauvin, président de Lofis la lang kréol La Rényon ; Judith Profil, poètesse ; Laurence Daleau-Gauvin, enseignante en classe maternelle bilingue créole réunionnais-français, présidente de Tikouti ; Franky Lauret ; Jim Fortuné, auteur, compositeur, interprète ; Alain Ferrere, trésorier de Lofis la lang kréol La Rényon ; Angélique Gigan, doctorante en lettres modernes.
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