
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Communiqué du Collectif Je marche pour la culture 974 - Nou mars ansanm pou la kiltir
13 mars 2014
Au lendemain de la manifestation pour la défense de la culture, le Collectif organisateur du mouvement a publié le communiqué suivant.
Suite à la première Marche de la Culture organisée le 10 février dernier, l’ensemble des acteurs culturels ont souhaité poursuivre la démarche visant à sensibiliser sur la situation inédite du secteur culturel (démantèlement du service public, diminutions budgétaires, désengagement politique, restriction des acquis sociaux, inégalités territoriales, et plus largement marchandisation de la culture).
A La Réunion comme sur l’ensemble du territoire national, les acteurs culturels se sont mobilisés ce mercredi 12 mars et ont interpelé les représentants des différentes collectivités et de l’Etat sur le troisième acte de la loi de décentralisation (Loi MAPAM), promulguée en janvier 2014 en vue de sa mise en oeuvre à l’horizon 2015.
Pour mémoire, la loi du 27 janvier 2014 de Modernisation de l’Action Publique territoriale et d’Affirmation des Métropoles, dite « loi MAPAM » vise à clarifier les compétences des collectivités territoriales en créant des « conférences territoriales de l’action publique » (CTAP), organes de concertation entre les collectivités et en réorganisant le régime juridiques des intercommunalités françaises les plus intégrées, les métropoles, tout en revenant en partie sur la réforme des collectivités territoriales françaises adoptée précédemment.
Elle rétablit ainsi la clause générale de compétence des départements et des régions, en positionnant à terme ces dernières comme chefs de file, sans pour autant faire apparaître de manière claire et affirmée la place de la culture dans cette réorganisation.
Plusieurs délégations du Collectif Je Marche pour la Culture 974 ont ainsi rencontré ce jour les représentants de la Ville de St Denis, du Département, de la Région et de la DAC-OI en vue de recueillir le positionnement de chaque collectivité concernant la redéfinition future de la gouvernance territoriale et plus largement des politiques publiques locales en matière de culture.
L’Etat, par le biais de la DAC-OI, a réaffirmé tout d’abord son soutien constant à la culture (à travers le maintien de son intervention financière) ainsi que le cadre d’intervention de la nouvelle loi s’inscrivant dans le cadre de l’Acte 3 de la Décentralisation.
Ce faisant, la DAC-OI, tout en rappelant son champ d’intervention, précise que la délégation des compétences, notamment en matière de culture, en direction des autres collectivités est possible mais pas obligatoire. Ce faisant, l’Etat souhaite conserver son pouvoir de décision au niveau des différents territoires notamment dans un objectif de réharmonisation des répartitions budgétaires.
Dans ce sens, il a été rappelé le caractère fondamental de la synergie et de la complémentarité entre chaque échelon des collectivités publiques territoriales (communes, intercommunalités, département, région, Etat), les priorités définies au niveau national devant s’articuler pleinement avec les priorités et les spécificités locales et régionales. La réactivation du Conseil national des Collectivités Territoriales pour le Développement Culturel (CCTDC) doit ainsi permettre à l’ensemble des élus locaux de faire ainsi entendre leurs prérogatives et leurs attentes en termes d’aménagement territorial de la culture.
Les représentants du Collectif Je Marche Pour la Culture 974 ayant fait état de tentatives inachevées de concertations (en l’absence de plusieurs échelons, notamment communal et intercommunal), la DAC-OI s’est déclarée favorable à la mise en place, à l’issue des prochaines échéances électorales, d’une grande concertation publique de type Assises de la Culture, à l’initiative du Collectif, regroupant l’ensemble des collectivités publiques précitées mais également des acteurs du monde culturel afin de pouvoir poser collectivement les futurs enjeux du secteur à La Réunion.
La Région, de son côté, a tout d’abord témoigné de son soutien aux revendications et aux inquiétudes exprimées dans le cadre de cette nouvelle Marche. Concernant la mise en œuvre de la Loi MAPAM, la Région n’a pas encore engagé de réflexion et ne s’est pas encore positionné mais a d’ores et déjà travaillé à la constitution d’outil structurants (notamment les 3 schémas régionaux sur l’enseignement artistique, sur le livre et la lecture publique et sur les lieux de création et de diffusion), en étroite collaboration avec l’Etat, l’ensemble des collectivités locales et des acteurs culturels de La Réunion.
La Région a réaffirmé ne pas souhaiter faire d’ingérence dans la politique culturelle des autres échelons territoriaux mais la contribution financière régionale sera proportionnelle à l’intégration de ces schémas dans la mise en œuvre de leurs futurs projets.
Parallèlement, plusieurs autres dispositifs ont été restructurés ou sont en cours de développement (PRMA, FRAC, Plan de Relance Régionale…) en préfiguration de la création d’une future Agence Régionale de la Culture qui sera à même de regrouper l’ensemble des pôles disciplinaires artistiques et dont la vocation sera de créer des espaces de rencontres, d’échanges et de soutien à l’export des filières culturelles.
Enfin, la Région, en parallèle d’une participation à l’élaboration d’un glossaire commun en lien avec nos professions (permettant d’aboutir à la constitution de critères d’évaluation des projets), a affirmé sa volonté de répondre favorablement à l’initiative du Collectif de programmer une concertation avec l’ensemble des différentes collectivités et des acteurs culturels réunionnais, tout en invitant les opérateurs à se structurer par filière afin de faire remonter les problématiques de chaque secteur.
Le Conseil Général a également reçu les représentants du Collectif et a témoigné de son soutien réaffirmé aux acteurs culturels, à travers notamment le vote d’une motion en séance plénière à l’issue de la première Marche du 10 février dernier.
La culture étant une compétence facultative du Département (à l’exception de la gestion des musées, des archives et des théâtres départementaux), ce dernier souhaite cependant conserver ses prérogatives culturelles, son action se situant à la croisée du social, de la santé et de l’éducation. Ses représentants déplorent néanmoins que le transfert des compétences de l’Etat aux collectivités ne s’accompagne pas toujours du transfert proportionnel des fonds nécessaires, imposant à la collectivité de puiser sur ses fonds propres, provoquant ainsi la diminution générale des budgets en particulier ceux dédiés au sport et à la culture.
Pour palier à cette diminution, une plateforme de développement, dont l’élaboration a été confiée à Wilfried Bertile, devrait être prochainement constituée afin d’améliorer les dispositifs existants en matière de soutien à la culture.
Concernant la mise en œuvre de la Loi MAPAM, le Département n’a pas encore entamé de réflexion avec l’Etat sur cette possible délégation de compétences, ces concertations devant se tenir à l’issue des différentes échéances électorales (municipales, régionales et cantonales).
Ses représentants ont cependant réaffirmé, dans un contexte social dégradé nécessitant une intervention financière accrue dans ce domaine, leur souhait de maintenir leurs prérogatives en matière culturelle, en concertation avec l’ensemble des autres collectivités, dans un souci d’équité territoriale, et se sont déclarés favorables à la mise en place d’une large concertation publique réunissant l’ensemble des échelons territoriaux et des filières, à l’initiative des acteurs culturels.
Le Collectif a également été reçu par les représentants de la Ville de St Denis dans le cadre d’une réunion préparatoire au prochain rendez-vous qui aura lieu avec l’une des députés de La Réunion. Les échanges n’ont pas porté spécifiquement sur la mise en œuvre de la Loi MAPAM mais sur les problématiques liées à l’équité territoriale (rayonnement des œuvres réunionnaises, positionnement des départements d’outre-mer dans le budget de l’Etat…) et aux spécificités locales (coûts de transport, diminution des aides financières, difficulté d’exercice du régime de l’intermittence sur le territoire réunionnais…).
Le constat d’un manque tangible de représentativité, notamment politique, de La Réunion au sein des instances nationales explique la mise en place de dispositifs nationaux inadaptés aux problématiques du territoire. La mise en place d’une réelle concertation collective avec les autres collectivités et l’Etat, inexistante à ce jour, en vue d’élaborer des politiques publiques culturelles cohérentes apparaît, pour les représentants de la Ville de St Denis, plus que jamais nécessaire, ces derniers réitérant leur volonté de travailler avec les autres collectivités pour reconstruire le système culturel.
La réunion avec la Député devrait se tenir dans les prochaines semaines.
Le Collectif Je Marche Pour La Culture 974 souhaite avant tout remercier les collectivités pour l’accueil et la qualité d’écoute et d’échanges, dans le cadre des différentes délégations mises en place.
Dans un contexte de crise impactant fortement les politiques publiques et par voie de conséquence le domaine culturel dans ses fondamentaux et ses enjeux, le Collectif réaffirme néanmoins son inquiétude quant à la place de plus en plus fragile de la culture dans notre société, au moment où l’ensemble de ses maillons (des artistes aux techniciens, en passant par les lieux de spectacle vivant, les compagnies, les groupes, les festivals, les sociétés d’audiovisuels, les cinémas, les médiathèques…) traversent une phase de remise en question sans précédent, rythmée bien trop souvent par les différentes échéances électorales et une vision parfois à trop court terme.
Le Collectif Je Marche Pour La Culture 974 souhaite poursuivre ses échanges avec les collectivités rencontrées et travaille d’ores et déjà, et de manière concertée avec l’ensemble des filières, à un renforcement de ses dispositifs et de ses outils en vue de prochaines actions et de rencontres avec les citoyens.
Néanmoins, nous refusons le démantèlement organisé et progressif du secteur culturel à travers les baisses des financements constatées à chaque échelon de la force publique, la remise en question du modèle culturel développé depuis plusieurs décennies par notre pays et le déficit de prise en compte des enjeux de la culture dans le développement des territoires.
Pour que la culture retrouve progressivement toute sa place dans notre société, la Marche continuera.
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Messages
13 mars 2014, 17:52, par titienne
La kiltir ? kosa i lé la kiltir si tout’ domoune lé pa concerné, lé pa intéressé, par mank zinformation, do moyen ?
la kiltir doi alé dann tout’ endroi possib sirtou si lo ban décider i donn lo moyen é néna i di é i fé osi paské zot i vé ke lo kréole i rouv zot zié zot l’espri, in rénioné dobou enrichi de son kiltir, dé tout lé kiltir cé tout’ la renyon lé fièr.
cé pour sa i fo ké tout domoun, akter kiltirel, décidr’ de tout’ sorte i soutien la kiltir, é ké lé en faz osi avec lo publik, lo terrain ek cé là lé important, li la sorte dann salon