Prix du Grand Océan : les lauréats

9 novembre 2004

Les prix du Grand Océan 2004 ont été proclamés le jeudi 29 octobre à la médiathèque de Saint-Denis et le samedi 30 au Domaine de Clermont à Bois de Nèfles - Saint-Paul.
Le concours 2004 a reçu dans les divers genres concernés une quarantaine de manuscrits de provenance régionale. Le jury a retenu les ouvrages suivants :
Poésie francophone : Guillemette de Grissac pour son ouvrage “Inventerres”. Ce dernier, fort d’une centaine de pages, traduit la rencontre de l’auteure avec La Réunion où elle est fixée depuis trois ans : inventaire des formes, des noms et des langues, de la faune et de la flore, des objets, des fragments, qui se décline en parts distinctes. Cet ouvrage, outre sa qualité, est conforme à la philosophie de Grand Océan et de sa collection “La Roche Écrite”. L’auteur enseigne à l’IUFM.
Mention spéciale du Jury pour Claude Marvilliers dont le recueil sera publié dans l’année.
Poésie d’inspiration religieuse : Retenus ex-æquo, les deux ouvrages de Bernard Grosjean : “Le Voyageur d’inspiration bouddhiste” et d’Yves Moatty : “Aux rives de l’outre rêve”.
Ces deux ouvrages ont été publiés lors du prix.
Bernard Grosjean, directeur commercial, est engagé dans une voie spirituelle zen. Yves Moatty, magistrat, est lui aussi engagé dans une voie spirituelle et a traduit le poète indo-musulman Kabir.
Roman : - Anne-Aude Hoarau pour “Le mélanome des îles” qui sera publié dans l’année : écrit dans un style original, érotique, ce récit aborde un sujet souvent traité, les rapports amoureux des Noirs et des Blancs, mais cela sous un angle novateur. L’auteur, réunionnaise, est philosophe.

- A. Railovy (Madagascar), pour son roman “Terres lointaines”, un récit bouleversant de femmes sans-papiers d’aéroport en aéroport entre La Réunion, Madagascar, Beyrouth, Paris et Abidjan.
L’auteur de nationalité malgache vit actuellement en Suisse.

- À signaler également deux nouveaux titres parus aux éditions Grand Océan : “La mère Vazimba” de Masa Maromaso (religion traditionnelle) et “Ber de l’Étang” de Nicolas Gerodou.


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