Innov’art

Quand les constructeurs croisent l’Art

4 janvier 2010

Innov’art est une lettre d’information éditée par la Technopole de La Réunion, paraissant trois fois par an et totalement dédiée à la créativité artistique, véritable creuset d’innovations. Le N°3 traite de l’expérience de la GTOI sur la route des Tamarins.

Dans le N°3 d’Innov’ART de décembre 2009, publié par la Technopole de La Réunion, Richard Martorelle, administrateur, écrit que « l’Art et l’Innovation démontrent l’intensité de l’activité humaine où ampleur et diversité en font une arme économique authentique au service de l’histoire et de la culture régionale ». Il note que « le croisement de l’Histoire, des Arts, des Technologies — la future Maison des civilisations (et de l’unité réunionnaise - NDLR) en est l’illustration — favorise la rencontre des hommes, des générations, des cultures ». Il affirme que « l’Art pluriel s’est progressivement initié dans l’Economie par des créations et des techniques nouvelles qui découlent de recherches et de mécanismes complexes ».
A l’appui de ces propos, un article de la GTOI, “Quand les constructeurs croisent l’art". Il relate la participation de l’entreprise du bâtiment et des travaux publics à l’aménagement de la route des Tamarins où elle a « contribué à la construction de plus de 25 ouvrages d’art non courants et, en groupement avec d’autres entreprises, à l’un des quatre exceptionnels : celui qui enjambe la ravine Fontaine avec son arc de 200 mètres de portée, un défi technique inédit ».
L’auteur de l’article raconte comment, « sur un sol constitué d’une alternance de scorie et de basalte hétérogène et imprévisible, les ingénieurs ont dimensionné les massifs de l’arc situés en bord de falaise en utilisant les méthodes de calcul scientifique éprouvées pour la construction de grands ouvrages comme les barrages ».

Protection de l’environnement

Les ingénieurs ont dû concevoir, pour la construction de l’arc au-dessus du vide, des ouvrages provisoires et un engin de levage spécifique d’une capacité de 140 tonnes pour assembler l’arc et poser le tablier à 120 mètres au-dessus de la ravine.
L’article fait état de l’importance, pour le personnel, de la formation et de l’insertion qualifiées de « prioritaires ». De plus, le grand chantier de la route des Tamarins « a été l’occasion d’innover en matière de protection de l’environnement et d’intégration des règles de protection de l’environnement naturel. Avant la route des Tamarins, il existait peu de démarche de préservation à mettre en œuvre avec obligation de résultat ». Pour l’auteur de l’article, « le chantier de la route des Tamarins marque une nouvelle ère de conception écologique des chantiers ».
L’entreprise a également commandé à la compagnie Shams, en 2007, une pièce de théâtre tragi-comique « destinée à sensibiliser l’ensemble de ses personnels » aux problèmes de sécurité. Avec quelques résultats, semble-t-il. L’entreprise s’est également impliquée dans la communication, multipliant les supports et les actions pour relayer l’information sur l’avancée des travaux. Elle a même convié les Réunionnais « à un événement spécialement créé pour la circonstance », Somin Tamarins qui a rassemblé plus de 10.000 personnes.

Route des TamarinsMaison des civilisations et de l’unité réunionnaise

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