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’Vendredi ou un autre jour’ au Festival du film d’Afrique et des îles
11 octobre 2005
Vendredi dernier, dans le cadre du Festival du film d’Afrique et des îles a été projeté en avant-première le premier long métrage tourné à La Réunion : “Vendredi, ou un autre jour”. Réalisé par Yvan Le Moine, il a décroché le prix spécial du jury du festival.
Promesse donnée, promesse tenue !
Yvan Le Moine l’avait promis : "une fois le film achevé, je viendrai en avant première le présenter aux Réunionnais". Je ne sais si ce fut un hasard, mais un film qui porte un tel titre, projeté un vendredi soir, qui traite des rapports et des différences entre un noir et un blanc dans le cadre du festival de cinéma d’Afrique et des îles du Port, ce ne pouvait qu’augurer d’un bon départ.
Beaucoup de monde ce soir là devant le cinéma "Casino" du Port et il fallait jouer des coudes pour obtenir le sésame qui donnait accès à la salle. On a vu de nombreuses personnes dépitées et pestant de ne pas avoir eu le réflexe de réserver la place qui devait leur assurer une soirée cinématographique de qualité.
Main-d’œuvre réunionnaise extrêmement qualifiée
Guy Jarnac, vice président du Conseil Régional qui est en charge des TIC à la Région, accompagné de Jean Yves Langenier Maire du Port, a été un monsieur loyal, plus qu’honorable pour cette avant première de "Vendredi ou un autre jour". Il a présenté les raisons qui ont poussé la Région Réunion à soutenir cette réalisation, il faut bien avouer que le vice président était dans ses petits chaussons et on le comprend, car recevoir une équipe de tournage dans notre Île pour y réaliser un long métrage et qui plus est, voir que cette fiction reçoit un prix des mains du jury du prestigieux festival de Locarno, ça vous donne envie de poursuivre dans la voie tracée.
Après les différentes fictions télévisuelles parfois médiocres comme "Joséphine Ange Gardien" réalisées dans notre département, il est bon de voir que le cinéma d’auteur s’intéresse aussi à notre région mettant ainsi en valeur non seulement nos paysages, mais aussi les hommes et les femmes intermittents du spectacle qui n’ont rien à envier à ceux du continent. Yvan Le Moine n’a pas seulement profité des atouts touristiques de notre Île mais il a su se servir d’une main-d’œuvre réunionnaise extrêmement qualifiée ainsi que d’une école phare de notre département "l’ILOI" (Institut de l’Image de l’Océan Indien).
Guy Jarnac ayant donné la parole à Yvan le Moine, ce dernier s’est appliqué à nommer et à inviter toute l’équipe réunionnaise dont le jeune acteur vedette Alain Moraïda à venir à l’avant scène pour recevoir les applaudissements nourris du public. Ils sont formidables ces Belges, depuis le temps que je le dis, ils nous le prouvent une nouvelle fois.
Des êtres seuls face à eux mêmes
"Vendredi ou un autre jour" librement adapté du livre de Michel Tournier "Vendredi ou les limbes du Pacifique" nous retrace la vie d’un naufragé sur une île, mais c’est aussi l’histoire de la folie ordinaire engendrée par la solitude.
La première partie aurait pu être consacrée au comment survivre dans un environnement hostile, et bien non, l’auteur de cette fiction, s’attache à nous narrer la folie qui s’empare des êtres lorsqu’ils se retrouvent seuls face à eux mêmes. Je n’ai pu faire autrement que de réfléchir sur l’influence de l’éducation et sur ce qu’elle représente lorsque l’on se retrouve seul et que l’on n’a personne à qui la transmettre. On ne peut faire autrement, en regardant la première partie du film que de se poser la question : Et si cela avait été un bébé qui s’était retrouvé dans cette situation ?
Bien des auteurs se sont attachés à cette réflexion, personne ne peut oublier le magnifique roman de Rudyard Kipling "le livre de la jungle", où l’enfant devient un animal éclairé, se pliant aux règles des espèces qui le nourrissent.
Qu’enfin l’élève dépasse le maître
Mais dans le film qui nous intéresse, l’homme est formé avec ses certitudes et ses paradoxes et lorsqu’aux frontières de la folie, il rencontre un autre homme, un presque semblable, il retrouve sa force de persuasion et toute son éducation judéo-chrétienne reprend le dessus. Il se met à vouloir rejouer le maître face à quelqu’un qu’il veut voir comme un être inférieur. Toute la force de ce film réside dans cet affrontement de maître à esclave, puis d’enseignant à enseigné pour qu’enfin l’élève dépasse le maître, ainsi chacun des protagonistes prend la place de l’autre. Il faudra laisser à chacun le loisir d’analyser ce conte, mais quoi qu’il en soit on finit pendant le déroulement du film par oublier que l’action a été tournée sur notre Île. Les nombreuses situations peuvent être retranscrites partout, l’univers fantasmagorique des humains est parfois si fertile, si complexe, que les situations émotionnelles les plus fortes, les plus torturées peuvent parfois se jouer dans une même pièce, alors, pensez, lorsque l’auteur a pour décorum une île, fut-elle nommée Réunion, il n’est nul besoin d’autre alibi pour laisser libre cours à l’évasion et au talent.
Il me reste pour terminer, à féliciter les organisateurs de ce festival de cinéma d’Afrique et des îles du Port, et à souhaiter que grâce à ce film et à l’impulsion de la Région Réunion, notre département devienne une terre de cinéma.
Philippe Tesseron
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