
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Journée Internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition
23 août 2016
Comme le rappel le site de l’UNESCO, « la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition est célébrée le 23 août de chaque année. C’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a commencé à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine) l’insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique.
Cette Journée internationale vise à inscrire la tragédie de la traite dans la mémoire de tous les peuples. Conformément aux objectifs du projet interculturel « La route de l’esclave », elle doit offrir l’occasion d’une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d’une analyse des interactions qu’elle a générées entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et les Caraïbes.
Le Directeur général de l’UNESCO invite les Ministres de la culture de tous les États membres à organiser des actions en associant l’ensemble des populations de leurs pays et en particulier les jeunes, les éducateurs, les artistes et les intellectuels.
L’ignorance ou l’occultation d’événements historiques majeurs constitue un obstacle à la compréhension mutuelle, à la réconciliation et à la coopération entre les peuples. Ainsi, l’UNESCO a décidé de briser le silence sur la traite négrière et l’esclavage qui ont impliqué tous les continents et provoqué des bouleversements considérables qui modèlent en conséquence nos sociétés modernes ».
Dans cet esprit a été lancé en 1994 à Ouidah (Bénin), sur proposition d’Haïti, le projet ‘’La Route de l’esclave : résistance, liberté, héritage’’. Ce projet, nous dit l’UNESCO, « poursuit les objectifs suivants :
- contribuer à une meilleure compréhension des causes et des modalités d’opération de l’esclavage et de la traite négrière ainsi que des enjeux et des conséquences de l’esclavage dans le monde (Afrique, Europe, Amériques, Caraïbes, Océan Indien, Moyen Orient et Asie) ;
- mettre en lumière les transformations globales et les interactions culturelles issues de cette histoire ;
- contribuer à une culture de la paix en favorisant la réflexion sur le pluralisme culturel, le dialogue interculturel et la construction des nouvelles identités et citoyennetés.
Bénéficiant des orientations d’un Comité Scientifique International, le projet poursuit ses actions pour encourager de nouvelles recherches dans des régions négligées, définir de nouvelles approches pour l’enseignement de cette histoire, élaborer de nouveaux guides pour l’identification, la préservation et la promotion des sites et itinéraires de mémoire liés à la traite négrière et l’esclavage, promouvoir les contributions des personnes d’ascendance africaine à la construction des sociétés contemporaines et enfin préserver les archives écrites et le patrimoine immatériel lié à cette histoire.
Depuis 2012, de nouvelles orientations conceptuelles ont été élaborées pour le projet et présentées aux États membres afin de tenir compte du nouveau contexte international. Elles définissent les domaines d’action principaux du projet en réponse aux grands enjeux inscrits dans l’Agenda international, et particulièrement au programme d’action de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024), tels que :
- mémoire, histoire et héritages partagés ;
- interculturalité, transculturalité et nouvelle formes d’identité et de citoyenneté ;
- droits humains, lutte contre le racisme et la discrimination, nouvelles solidarités et nouvel humanisme ;
- l’Afrique et ses diasporas d’hier et d’aujourd’hui ;
- cultures vivantes et création artistique contemporaine (figuration et scénographie de l’esclavage) ;
- éducation interculturelle, culture de la paix et dialogue interculturel ».
Sur cette base, quelle commémoration de l’esclavage y a-t-il à La Réunion à l’occasion de cette Journée internationale ? Que font les institutions (collectivités, services de l’État…) pour mener des actions dans ce sens ?
Or, sur les 3 siècles et demi de l’histoire du peuple réunionnais, 2 siècles et demi ont été marqués par l’esclavage et l’engagisme avant d’être suivis par un système néo-colonial, son apartheid social, ses autres formes d’injustices et d’oppressions. D’où l’importance de la culture de notre mémoire historique pour libérer La Réunion…
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