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’Entre mar de cristal y esperanza’, dernier album de Filip Barret aux couleurs de l’Espagne avec Jorge Pardo
8 avril 2004
Originaire de La Petite-Île, Filip Barret a grandi au rythme des musiques traditionnelles soufflées par l’accordéon de son oncle. De retour de Paris au début des années 1980, où il étudie la guitare classique pour en faire son métier, Filip Barret intègre l’orchestre Luc Donat. Il devient bassiste, un peu par hasard, pour remplacer un musicien.
Il s’éprend finalement de cet instrument qui, selon lui, occupe une place centrale, le "lien entre le rythme, la mélodie et l’harmonie". Il cultive les rencontres des différents styles musicaux de la zone océan Indien avec le jazz et crée le grand Orchestre des Mascareignes.
Après une dizaine de disques à son actif, il crée sa maison de production "Sacok", qui participe à la production de son tout dernier album, sorti en mars de cette année, "Entre mar de cristal y esperanza", réalisé en collaboration avec Jorge Pardo, un des acteurs majeurs du "flamenco jazz" et du "nuevo flamenco" en Espagne.
"La musique est un beau moyen de communication. À travers mon travail de compositeur, j’ai le désir d’initier des rencontres : c’est la voie que j’ai choisie pour une meilleure communication entre nous [le public et le musicien - NDLR]", explique Filip Barret. Exemple de communication réussie : le succès de l’album “Sea of rythmes” sorti en 1989 avec la collaboration de Danyèl Waro et les musiciens de Madras (dans le Nord de l’Inde).
Et c’est de sa rencontre avec une ville espagnole, Madrid (où il est étudiant dès janvier 2003 à la fondation "Casa Patas"), et un trio de jazz très populaire en Espagne - Carlos Benavent (basse), Tino Di Gevaldo (batterie) et Jorge Pardo (saxophone et flûte) -, que son désir de créer un "jeu de basse explicite" prend forme.
C’est en 1980, passionné par la prestation du bassiste Stanley Clarke, que se produit le déclic : "depuis ce jour, j’ai voulu donner un sens à ma relation avec cet instrument". Son année passée en Espagne lui a permis de rassembler ses techniques, d’en acquérir de nouvelles, et d’exploiter ses différentes pratiques pour créer son "discours significatif" autour de cet instrument. Musiciens cubains, espagnols, argentins, Madrid recèle une mine de talents et Filip Barret, dans sa quête insatiable de nouvelles inspirations, puise et partage d’intenses moments de musique. Son contact avec le flamenco lui a également beaucoup apporté : "Le flamenco, au même titre que le maloya, est une musique envoûtante : on résiste difficilement à la puissance de son magnétisme".
Fort de ses multiples expériences et de ses différentes techniques de jeu, Filip Barret reste très attaché à ses racines musicales : "Quelle que soit la partie du monde où je me trouve, ma pensée est maloya. Que je compose de la musique ou que je joue sur ma basse, ce sont les mains sur le rouleur qui guident mon inspiration".
Après un an d’imprégnation, d’observation, de rencontres, de travail, de réflexion, Filip Barret fait parler son instrument, de façon intime et très personnelle. "En musique, chaque note a son importance. La moindre variation de hauteur peut traduire des secrets intimes. Cependant la hauteur du son, à elle seule, n’est pas suffisante pour traduire la pensée du musicien : le geste qui accompagne les inflexions de la mélodie participe également à la lisibilité du message. Et cela c’est le corps qui l’exprime".
Bien loin des représentations classiques, il nous propose, dans "Entre mar de cristal y esperanza", une expression très singulière de la basse, déroutante, que l’on pourrait qualifier d’expérimentale, et qui mériterait peut-être d’être vue pour parvenir à cerner pleinement la portée de son message. L’interprétation de Jorge Pardo nous offre un jeu de cuivre chaleureux, "qui donne une vraie sensation de fragilité". Une nouvelle expérience qui vient enrichir le palmarès de cet artiste altruiste, d’une grande sensibilité, qui porte la musique en lui, et cherche de nouvelles expressions pour nous la faire partager.
Estéfany
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