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Expédition sur l’île Tromelin
29 juillet 2010, par
Suite aux expéditions archéologiques menées en 2006 et 2008 sur l’île de Tromelin par le Groupe de recherches en archéologie navale (GRAN), de nombreux objets ont été trouvés.
Aujourd’hui, l’heure est à la restauration. Jusqu’au 6 août, Jacques Rebière, restaurateur d’objets archéologiques, redonne une seconde vie aux objets retrouvés.
Deux campagnes archéologiques ont été menées en 2006 et 2008 sur l’île Tromelin. Ces recherches ont été fructueuses puisque les chercheurs ont découvert de nombreux objets sur terre et dans les fonds marins.
L’expédition de 2006 rapporte notamment deux fragments de la cloche du navire échoué en 1761. Des objets provenant de l’épave ont aussi été retrouvés à terre sur la zone d’habitat des esclaves « oubliés ».
La localisation de l’habitat des esclaves sur le point haut du Nord de l’île a été le résultat le plus significatif de cette mission. Dans une zone très perturbée par les constructions modernes de la station météo, une partie du mur de l’habitation des esclaves a pu être dégagée. Les scientifiques ont également mis la main sur une série de récipients en cuivre qui portent l’empreinte du travail des esclaves malgaches puisque certains d’entre eux ont été réparés de nombreuses fois par rivetage. Ils illustrent l’acharnement à utiliser jusqu’au bout les matières premières fournies par l’épave et symbolisent l’usure du temps sur les objets comme sur les hommes.
Les résultats de la mission de 2008 ont dépassé toutes les espérances. En effet, la fouille de 2008 a permis de mettre au jour un ensemble de trois bâtiments dont l’ampleur pouvait surprendre.
Un mobilier archéologique abondant a été retrouvé tel qu’il a été laissé en place en 1776, des ossements humains ont également été retrouvés.
Pour une meilleure lecture du passé
Aujourd’hui, le restaurateur d’objets archéologiques Jacques Rebière redonne une seconde vie à ces objets retrouvés.
Son métier, un travail minutieux qui permet de rendre compréhensible, de répondre à quelques premières interrogations ou même de relancer de nouvelles hypothèses quant à l’histoire de ces hommes et femmes oubliés si longtemps.
Les objets en alliage de cuivre présentent en grand nombre des traces de mise en forme et de réparation. Certains comprennent des traces de corrosion, une répartition de grains de sable, qui rappellent leur position dans le site ou leur place dans un empilement. Les traitements envisagés viseront à mettre en valeur les opérations de réparation et de fabrication des objets. Un soin tout particulier sera apporté au dégagement des rivets afin d’en montrer la technique de fabrication (enroulement d’une languette de métal).
Jacques Rebière se consacre au nettoyage d’objets en fer, à l’aide d’une micro sableuse. Cette opération, ne pouvant avoir lieu à l’atelier des Comptoirs du Sud, se déroule en plein air dans un endroit adapté. Parfois méconnaissables ou oxydés avec l’humidité et l’oxygène, les objets accumulent une couche de corrosion que Jacques Rebière élimine afin de permettre une meilleure lecture de ces témoins du passé.
Ces premiers travaux ouvrent de nouvelles pistes, mais posent aussi de nouvelles questions.
Et pour tenter d’y répondre, une troisième expédition se déroulera en octobre-novembre 2010 pour poursuivre les fouilles. Des archéologues et experts mauriciens se joindront à cette campagne en application des accords franco-mauriciens.
Dirigées par Max Guérout (GRAN) et Thomas Romon (INRAP), les membres en seront Joe Guesnon (GRAN), Jean-François Rebeyrotte (GRAN), Laurent Hoarau (CHAAM), une archéologue malgache, Backo Rasoarifetra, (Institut de civilisation, Université de Tananarive) ainsi que deux archéologues-chercheurs mauriciens.
SP
Infos pratiques :
Atelier de restauration “Les esclaves oubliés de l’île Tromelin”
Aux Comptoirs du Sud, sur le front de mer de Saint-Pierre, près de la capitainerie du 1er juillet au 6 août 2010.
Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 16h (horaires indicatifs)
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