Aujourd’hui et demain à Paris

Salon du livre de l’Outre-mer

15 octobre 2005

Les 15 et 16 octobre 2005, dans le cadre de ’ Lire en Fête ’, le Ministère de l’Outre-mer organise dans ses jardins le 12ème salon du livre de l’Outre-mer, samedi 15 et dimanche 16 octobre.

L’ARCC présente pour la circonstance un stand qui regroupe les ouvrages récents de Xio Réunion & éditions du Quatre-épices, de l’Union pour la Diffusion du Livre Réunionnais. Les éditions Grand Océan, seront également présentes.
Samedi est prévue une rencontre avec des auteurs de La Réunion, de Mayotte et de Maurice. L’ARCC nous a fait parvenir la présentation de cette rencontre, en voici la teneur.
La Réunion et l’Ile Maurice deux univers littéraires souvent méconnus et pourtant il s’y découvre de nouveaux talents en littérature. En quelques années, toute une génération d’écrivains mauriciens s’est distinguée dans l’édition internationale. En voisine, La Réunion est une terre d’inspiration pour nombre de romanciers et poètes. Existe-t-il une connivence littéraire entre La Réunion et l’Ile Maurice ? La proximité géographique, l’insularité et l’usage du français profitent-ils à un rapprochement littéraire et intellectuel entre les deux îles ? Modérateur : Jean-Louis Joubert, professeur de littérature à l’université Paris XIII et directeur de publication de la revue Notre Librairie. Abdou S. Baco, “Cinq femmes” (éd. KomEdit, Paris, 2005) ; Natacha Appanah, “La noce d’Anna” (éd. Gallimard Continents Noirs, 2005) ; Nassur Attoumani, Mayotte, “identité bafouée”(éd. L’Harmattan, 2003) ; Pascal Béjannin, “Mammo” (éd. Gallimard Continents Noirs, 2005) ; Rosemay Nivard, “Poésie couleur insulaire” et “Douleur et poésie créole” (éd. Vert Galant, 2004) ; Jean-François Reverzy, “Anastasis” (éd. Grand Océan, 2005).


Le jury du Nobel avait pressenti Nuruddin Farah, écrivain somalien défenseur des droits des femmes

L’écrivain somalien Nuruddin Farah avait été cité parmi les favoris du prix Nobel de littérature 2005 qui a été attribué jeudi par les membres de l’Académie suédoise.
Né en 1945 dans la ville de Baidoa en Somalie, Nuruddin Farah, considéré comme l’un des plus grands écrivains de langue anglaise, a étudié en Inde et en Angleterre.
Son œuvre, écrite en anglais et somali et traduite dans une douzaine de langues, traite principalement de la libération des femmes dans la Somalie post-coloniale comme condition préalable pour la liberté politique et individuelle.
Nuruddin Farah a fui son pays en 1974 alors dirigé d’une main de fer par le dictateur Siyad Barré qui a interdit son second roman "A Naked Needle" et l’a condamné à mort.
Professeur d’universités dans plusieurs pays (États-Unis, Nigeria, Soudan, Gambie, Allemagne, Italie), il s’est établi depuis 1998 à Cape Town en Afrique du Sud.
Parmi ses ouvrages traduits en français il y a "Sardines", "Sésame ferme-toi", "Dons", "Secrets", "Territoires", "Née de la côte d’Adam", "Hier, demain : voix de la diaspora somalienne", "Du lait aigre-doux".
Des écrivains africains ont déjà obtenu cette prestigieuse distinction. Ce sont les Sud-africains John Maxwell Coetzee (2003) et Nadine Gordimer (1991), l’Egyptien Naguib Mahfouz (1988) et le Nigérian Wole Soyinka (1986).


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