Concert au Conservatoire national de Région de Saint-Pierre

Subhash Dhunoohchand et le Cosmic Sound porte-drapeau de la musique fusion indo jazz

25 avril 2005

(page 8)

L’auditorium du Conservatoire national de Région de Saint-Pierre était archi plein samedi dernier pour la célébration du Nouvel An Tamoul par l’Association Maha Badra Karly en présence de Julien Ramin, Michel Fontaine, maire de la ville de Saint-Pierre, Christine Soupramanien du Conseil Régional, Willy Cadreby du Conseil Général et le sous-préfet de Saint-Pierre.
Explorateur de nouveaux sons, percussionniste hors pair, on aura épuisé les expressions et les superlatifs pour qualifier celui qui a collaboré avec les plus grands de la musique contemporaine et indienne, de Trilok Gurtu à Pandit Hariprasad Chaurasia, en passant par Susheela Raman et bien sûr Ola Melander.
En kurta, chemise ou tunique de l’Inde, le tabliste et ses complices avaient l’air des enfants avec les notes jazzy à l’indienne. Quelques notes de musique savamment dosées et voilà le groupe qui part dans une introduction rythmique avec Sudhir Babu. Quelque instant après, Subhash s’adresse au public pour présenter ses amis, Pandit Rupak Kulkarni, l’un des meilleurs flûtistes de l’Inde, Anatholi Bulkin, à la guitare acoustique venue spécialement de La Suède, Luc Joly au saxophone, Meddy Gerville au piano acoustique, quel bonheur, le maître du kanjira, petit tambourin du Sud de l’Inde, Selvaganesh, et Kawa Chaviacouty à la basse. Sagement installés derrière leurs instruments, les musiciens attendent un signe du patron pour lancer Indian Blues. Penché sur le piano, Meddy se démène comme un forcené pour sortir des phrasés venus d’ailleurs. Assis en tailleur, les doigts de Anatholi Bulkin courent, s’emballent, ralentissent et repartent de plus belle.
Il faut dire qu’hier, il n’y avait que des virtuoses, qui se volent la vedette l’un après l’autre. Il fallait voir Rupak, Subhash et Selva assurer la rythmique et s’envoler dans des improvisations vertigineuses sur un morceau de musique classique indienne. Par moments la basse de Kawa se fondait en percussions, grâce à un jeu de slap précis et Cosmic Sound faisait réveiller la salle en une seule personne.
La soirée se termina avec les chants de Raju et ses élèves, la danse indienne par le groupe Vijaya Lakshmi et Evolution, pour se terminer par les danseurs de Pondy Mega Byte et les élèves du C.C.R.I.R. de Sainte-Marie.

Correspondant


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