
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Festival Kréol des Seychelles
3 novembre 2004
Les tapokèr ont conquis les spectateurs de Victoria. Mauriciens, Canadiens, Haïtiens ont confirmé qu’on peut à la fois être jeune et valoriser sa culture.
Les tapokèr ont fait pété la kol au festival kréol des Seychelles. Comme indiqué dans notre édition du vendredi 29 octobre, le groupe Tapok s’est royalement illustré. Jeudi dernier, à la finale du concours de Kanmtolé, danses de salon seychelloises, les tapokèr ont conquis les spectateurs de la salle internationale de conférence, à Victoria, Mahé. Pas de barrière des langues. Le créole devient universel.
Les textes de Francky Lauret, mis en musique par Arno Bazin, sont facilement compris par les auditeurs, qui restent ébahis par l’énergie de la jeune formation. Pourquoi s’en étonner ?
Derrière les percussions, on retrouve de brillants musiciens, qui malgré leur jeunesse apparente, font vibrer des rythmes presque nouveaux pour les artistes créolophones invités.
Ce que n’ont pas manqué de souligner l’artiste haïtien, Jacques Sauveur Jean et le ministre mauricien des arts et de la culture, Motey Ramdass. Ce dernier est resté littéralement scotché dans son siège, alors qu’il découvrait les artistes réunionnais du groupe Tapok.
Lors de la dernière représentation de la troupe, il expliquait aux tapokèr qu’il ne voyait “vraiment” pas d’inconvénient à ce que le groupe vienne vivre le festival kréol de Maurice, alors qu’un représentant canadien d’un organisme tissant les liens entre le Canada, l’Afrique et les îles créoles, devenait le plus grand fan du groupe réunionnais.
C’est lui qui recommandait le groupe auprès des autres délégations invitées. Lors du débat “Héritage Seychelles”, alors que certains spécialistes déploraient une jeunesse peu consciente de sa culture créole, il rappelait gentiment que le groupe Tapok est en majeure partie constitué de jeunes, fiers de leur culture, et acteurs de sa valorisation.
À la veille de leur retour vers La Réunion, le groupe se produisait au Mahé Beach, pour un concours de stylistes créoles. Forts de leur succès au festival des Seychelles, les organisateurs leur ont accordé une heure et demie de prestations, ce que n’a pas manqué de faire fructifier le jeune groupe.
En plus de de son répertoire, ma foi déjà bien garni, les musiciens chantent tour à tour leurs compositions, et plusieurs titres du répertoire réunionnais. Hommage donc aux Jules Joron, Luc Donat, zarlor nout kiltir La-Rényon, mais aussi à des artistes contemporains connus par le public seychellois, dont Danyèl Waro, sans oublier de chanter avec les spectateurs “ti fleur fanée”, qu’ils connaissent étonnement bien.
Bref : le groupe sort de ce festival tout à fait grandi, et revient sur les scènes réunionnaises avec une expérience notable. À peine débarqués de Gillot, les tapokèr filaient vers Saint-Gilles où ils participaient à la soirée Granmèrkal. Le public, bien évidemment, est tombé sous le charme.
Dimanche soir, Tapok concluait le festival du film de Saint-Denis, devant la salle Vladimir-Canter. Et c’est toujours avec le même entrain que les spectateurs partagent avec eux une musique revigorante, remplie de mots-poèmes, de fonnkèr mélodiques.
L’année prochaine, Tapok doit produire son troisième album, d’ores et déjà baptisé “Tapokopat”. Espérons que cela s’accompagnera d’une vraie tournée à travers les îles créoles et l’Hexagone, pour promouvoir notre musique, notre culture, ainsi que notre littérature.
Le ministre mauricien Ramdass le disait "c’est un esprit de relève musicale, empreint d’énergie", de surcroît un groupe qui n’a rien à envier aux plus grands musiciens réunionnais.
Bbj
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