
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Festival de chansons et musiques d’humeur à Saint-Benoît
14 décembre 2004
L’Est a son festival. De musiques, de chansons, de danses, de théâtres, et plus si affinités. Un festival d’humeur pour les “caractériens”, les pieds sur terre et le nez au vent, la tête dans les étoiles et le cœur sur la main. Le festival répond au nom de “Bambous Libres”. Jusqu’au 20 décembre.
(Page 6)
Le Théâtre Bambous fait bien de l’annoncer comme tel. Bambous, vous connaissez ? Le théâtre complètement à l’Est. Pourquoi “Libres” ? Le théâtre de Saint-Benoît ouvre ses portes jusqu’au 20 décembre, offre son parvis pour que des comédiens, des dramaturges, des compositeurs, chanteurs s’expriment. Oui, ça vous savez.
Il est pourtant périlleux de convaincre le public avec une écriture contemporaine, littéraire ou musicale. Pour sa première édition, “Bambous Libres” accueille douze formations, venant de France et de La Réunion. Une rencontre de genres, de styles, d’artistes aussi.
À la Clameur des Bambous, à laquelle Françoise Guimbert participait avec sa nouvelle équipe de musiciens, Jean-Pierre Niobé tombait sous le charme. Ce comédien de cinéma, de télévision, et surtout de théâtre, mène en parallèle un travail d’auteur-compositeur-interprète, dans un tour de chant qu’il a créé en 1995. Avec son goût soigné pour le texte, le public devrait être surpris par son interprétation, son jeu, son contact avec les spectateurs. Niobé sera en concert samedi 18 décembre, à 16 heures.
Avant cette rencontre, vous pourrez découvrir “Chochotte”, qui sera joué ce soir à 20 heures 30. Ce cabaret musical, proposé par le comédien Jean-Marc Bihour et l’accordéoniste Patrick Lebreton, évoque des atmosphères, tour à tour burlesques, tendres ou nostalgiques. Mis en scène par Jean-Luc Placé, ce spectacle intègre volontiers les spectateurs. Et sans faire la chochotte, Jean-Marc Bihour revisite un répertoire électrique, allant de Satie à Fernandel, de Donizetti à Gianni Esposito, avec humour et sensibilité. Vous retrouverez la formation jeudi à 20 heures 30.
Mercredi 15, à 18 heures, vous retrouverez le groupe Force indigène, composé des deux poètes, Francky Lauret et Babou B’Jalah, le concepteur numérique Jakomaron, et trois musiciens, Gilles “Bibass” Iva, Jean Amémoutou et Sami Pageau-Waro. C’est du Fonnkèr-Hip-Hop que l’on vous propose. La poésie réunionnaise se mêle sans retenue à un hip-hop volontiers maloya, reggae, jazz. Le groupe se produira également le 19 décembre dans le théâtre des Bambous.
À 20 heures 30, c’est “QuelquesSignesDuPrésent” qui sera au programme, un work in progress, qui explore les formes et les lieux. "Ce projet cherche à débusquer les signes, les emblèmes, les croyances, les comportements et les rôles des acteurs d’une société réunionnaise complexe, où un colonialisme continue de sévir, tantôt héritier direct du passé, tantôt incarnation impérialiste d’une société de consommation importée qui impose ses modèles".
Cette œuvre poético-vidéo-chorégraphique devrait vous surprendre, comme tous les spectateurs qui ont eu la chance de venir découvrir cette création originale de Christian Jalma, Éric Languet et Benoît Périer, à Saint-André, ou plus récemment au théâtre du Grand Marché.
Jeudi soir, attention ! Marchez au pas. Racolage à l’horizon. 3 ou 4 danseuses racolent les passants dans la rue, pour leur proposer des solos de danse contemporaine "à bas prix". Les solos sont dansés en tête-à-tête avec le (la) client(e) dans un lieu aménagé à cet effet. La confusion est certes prononcée, mais vous n’y trouverez sûrement pas un spectacle de strip-tease et danses de table. Mesdames seront rassurées. Personne n’aguichera messieurs.
Peut-être sont-ils danseurs ? “Faux Ciels” entre tout simplement dans une démarche artistique originale, presque “sociale”, visant à rendre accessible la danse contemporaine au plus grand nombre. De 19 à 23 heures, à la Maison des jeunes et de la culture (MJC), derrière le théâtre, du jeudi 16 au dimanche 19.
À noter aussi que vendredi à 20 heures 30, Fever, Costa, Drean, vous présenteront un “Paradis thématik” et le mur de ... Zong, une formation en “mutation” musicale. Mutation ? Le trio vous offre une kyrielle de compositions purement déjantées, disons surréalistes, métissant instruments traditionnels sur fond groovy et électro, avec des textes en anglais, en créole, en français.
Drean - qui répond aussi au nom de Sandrine Ebrard - reste quant à elle activement charismatique, véritable hypnotiseuse de public. Les amateurs d’after se rappelleront sûrement son passage remarqué au Sakifo festival. Ne ratez surtout pas Zong, vendredi soir et dimanche 19 à 22 heures.
Le festival des Bambous Libres accueille deux artistes, pour le moins les plus étonnants par la force de leur composition, alors qu’ils sont habitués à être seuls sur la scène. Nathalie Natiembé, aujourd’hui accompagnée de deux musiciens, est naturellement impressionnante sur la scène, par sa voix, ses textes, ses rythmes.
Celle qui offre, en même temps qu’une chanson, son plus beau sourire, s’illustre partout où elle passe. Depuis 1997, où elle rencontre la première fois son public, elle poursuit son “grand” bonhomme de chemin. A capella, accompagnée de son triangle ou d’un djembé, des cloches aussi, ou encore une kalbass, elle vous invite à un voyage musical à travers le maloya, le séga, le salègy, le blues, le jazz.
Partie à la découverte de ses origines, elle revient du Mozambique où, avec la participation d’autres artistes réunionnais, Danyèl Waro entre autres, se produisait le spectacle imaginé par Karl Kugel. Une artiste à voir obligatoirement. Après sa belle prestation de dimanche dernier sous la pagode, elle retrouve le théâtre complètement à l’Est dimanche 19 à 16 heures.
Magicien de l’espace et du son, clown, Khalid K mêle rire et émerveillement, diversité et dépaysement. Avec un micro, un djembé, des cordes vocales extensibles et un savoir-faire électro-acoustique virtuose, Khalid K nous transporte dans un voyage sonore mystérieux avec une expression et un langage universel.
Vous partagerez peut-être d’étranges sensations, en entendant la même bouche se dédoubler, dire, chanter ou jouer des personnages interlopes. Depuis 2002, il propose à son public, toujours surpris, un spectacle original “Khalid K Phonie”. Ainsi, avec un djembé et sa seule voix, cela suffit pour faire vibrer la salle, et plus si affinités.
Samedi, à 22 heures, il devrait y avoir foule au Bambous, mais vous pouvez réserver, probablement.
Bbj
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)