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Des artistes internationaux à Saint-Leu pour “Sakifo Musik Festival” qui s’ouvre aujoud’hui
6 août 2004
Avis aux mélomanes. Les artistes arrivent pour le festival Sakifo. Et quels artistes ! Hier, nous rencontrions - à la chaîne - Jamaica All Stars, Electric Gypsyland, Señor Coconut, Zenzile, Zong, Daara J, Corneille et les Bâuls du Bengale. Tous attendent avec empressement le public réunionnais. Peut-être pas autant que ne les attend le public lui-même. Une chose est sûre, c’est une fête que l’on fait à la musique. Quelle fête !
C’est dans l’espace du K que les artistes nous recevaient hier simplement, détendus, mais toujours déterminés à offrir le meilleur de leur musique. À écouter les musiciens du groupe Electric Gypsyland, on se doute que l’on ne se moque pas du monde.
Regroupant des membres du Taraf de Haïdouks (incontestablement le groupe de Tsiganes le plus célèbre au monde) et le producteur de musique électronique allemand Shantel, le groupe Electric Gyspsyland allie musique traditionnelle tsigane de Roumanie et musique contemporaine. Un mariage entre deux styles, deux affinités, embellis de suggestion harmonique et d’improvisation. Cette collaboration avec Shantel date du mois de mai de cette année, alors que le groupe de Tsiganes parcourt les scènes depuis 14 ans. Musiciens autodidactes, les Taraf de Haïdouks ont appris la musique à l’oreille, de père en fils.
Cette rencontre avec la musique moderne de l’allemand Shantel suscite bien évidemment des questionnements, interpellant le mélomane sur une musique conceptuelle géniale : une opération de télescopage de l’univers des gitans des Balkans et de DJs techno, électro, dub ou expérimentaux. Ils nous donnent rendez-vous sur la scène Massalé (dans le parc 20 décembre) dès aujourd’hui. Et pour les moins chanceux, vous pouvez les retrouver demain sur la scène La Kazern à 23 heures.
Artiste autodidacte lui aussi, Uwe Schmidt, alias Señor Coconut, nous fait découvrir quant à lui des reprises toujours plus innovantes. Revisitant des morceaux phares d’artistes tout autant "phares" (Jean-Michel Jarre, Elton John, les Doors, Deep Purple, Antonio Machin, etc.), il se spécialise dans la reprise en version latino des classiques de la musique pop et électronique, avec son orchestre... virtuel. L’homme-orchestre nous offre un mix électro-latino. Et quel plaisir pour les oreilles ! Il fait la première partie de DJ Charles Schillings à la Kazern ce dimanche 8 août, à 23 heures.
Et comme il y en a pour tous les goûts, pourquoi ne pas s’arrêter sur du Dub, avec sa référence française ? Zenzile, le quintette du Maine-et-Loire, donne un unique concert toujours sur la scène de la Kazern. Ce groupe fouine, débusque, expérimente, innove, pour finalement créer un dub ambiant et mélodique, sans effets excessifs. Avec la poétesse américaine Jamika Ajalon, et tout un groupe de virtuoses musiciens, c’est une musique vraie, ouverte à la parole et à l’instrumental. Le nom du groupe est le nom d’un poète africain, qui dut émigrer vers les États-Unis pendant l’apartheid, mais le groupe se défend de se dire engagé. "La scène est une tribune artistique, pas politique", nous révèle un des musiciens, "même si l’on peut faire passer un message, des messages". Le groupe privilégie les rencontres humaines avant tout. Il rencontrera le public réunionnais ce soir à 23 heures.
Et qui fait sa première partie ? Nous retrouvons Zong à l’affiche, et nous sommes tous ravis de cette présence. 3 ans durant, la formation était en résidence au Séchoir, pour élever la musique réunionnaise, nous dirons. Avec des textes en français, en anglais, et en kréol, Zong nous fait voyager dans son "Paradis thématik". Oui, une histoire de son. "Les claviers vintage (Fender Rhodes, orgue Hammond) et les pédales d’effet du siècle passé rencontrent les bidouillages sonores de l’ère informatique. Les rythmes du batteur passent à la moulinette numérique et les sons live nourrissent les copier-coller de la machine". Avec kayanm, (akoz pa roulèr ?) c’est un bout de notre île qui pérégrine à travers le monde. Et un peu du Monde qui vient rencontrer notre musique traditionnelle. Doit-on répéter que Sabrina Ebrard chantait en duo avec un acolyte, Rodolphe Legras, pour le groupe folklorique de La Réunion ? À ne surtout... surtout pas manquer. D’autant que pour le scoop, "Paradis thématik" sort en septembre 2004, en même temps qu’un clip qui, on est sûr, risque de ne pas laisser indifférent les passionnés de musique expérimentale.
"Le Rap est né en Afrique. Ses ancêtres sont le Tassu et Kepetu. Mais le Rap a grandi aux États-Unis", nous livre le groupe Daara J, un groupe de rappeurs sénégalais. Avec leur dernier album "Boomerang", c’est une traduction de l’aller-retour des cultures africaines, un retour au sources. Après avoir parcouru l’Afrique, mais aussi le Brésil, l’Espagne et l’Allemagne, ils nous viennent avec un son original, mêlant instruments africains et revue de DJ, avec aussi bien du son traditionnel que du son numérique. Ils partageront la scène avec le célèbre chanteur rwandais, Corneille, sur la scène de la Ravine Saint-Leu. "Nous sommes là pour apprendre des Réunionnais. Daara J signifie école de la vie", nous livrent à l’unisson les membres du groupe. Tout cela dans un esprit de partage.
C’est aussi ce qu’explique Corneille. Arrivé dans l’île mercredi, l’écorché vif du R’n’B (Rythm and blues) donnera son concert unique dès ce soir. Écorché vif, pourquoi ? C’est ce qu’il nous fera découvrir, car il est simple d’émouvoir le public avec tout juste une guitare. Peut-être nous chantonnera-t-il un des airs de son album en préparation ? Il travaille en effet sur "Les marchands de rêves", qui "parle tout simplement d’un droit qui n’est pas distribué de manière égale... celui de rêver. Je me suis rendu compte que c’est un droit qu’on s’est refusé nous-même", nous confie-t-il. Et c’est sur scène qu’on souhaiterait l’entendre dire. Le chanteur rwandais revient de loin, et se donne le temps de faire rêver le public réunionnais. Et à en croire la billetterie, le jeune chanteur de 25 ans joue à guichet fermé.
Et puis, surtout, venez tous prendre un bon bol d’air frais, venu tout droit des Bâuls du Bengale. Une musique empreinte de spiritualité. "Dieu garde une place pour moi sous ton pied. Garde-moi près de toi. C’est le but de la musique. Dans la méditation, quand une personne atteint le Yoga, elle s’est élevée au dessus d’elle-même. C’est en quelque sorte un dépassement de soi. Le but de la musique, c’est ça", nous explique Anando Gopal Das Bâuls. Depuis 1993, il parcourt le monde avec ses acolytes, pour faire rencontrer une musique, une spiritualité. "Les gens ressentent toute cette spiritualité de notre musique, parce qu’ils peuvent rentrer en elle très facilement", conclut-il.
Hum ! Que de bonnes choses... Pour tous les goûts, toutes les affinités... Tout, c’est tout sakifo. Et pour bien montrer que ce n’est pas rien, on nous servait hier soir un aperçu des festivités. Le groupe saint-louisien Kozman ti dalon ouvrait la partie, suivi d’autres artistes qu’on pourra découvrir tout le long du festival. "Sak i fo po lontan", inn la di. Oui, oui, sakifo.
Bbj
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Messages
23 février 2008, 00:14, par maë
bonjour,
je voudrais savoir comment faire pour inviter des artistes au sakifo, je me suis dis ayo avait un style particulier, il y a un artiste énorme qui s’appelle matis yahu et que tout les gens qui l’ont entendu ont apprécié ; mais je ne sais pas quoi faire pour agir.Tout ce que je peux dire c’est qu’il aurait sa place au sakifo, il est très bon.Il doit venir à la réunion, vraiment...
27 mars 2008, 18:19, par maë
il y a des artistes peu connus ici comme sublime, aswad et matis yahu !!et qui se défendent très bien, il faut les faire venir !!