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Ouverture du Sakifo 2007 ...
4 août 2007, par
Le spectacle à guichet fermé a tenu toutes ses promesses. Ayo, Davy Sicard et Ismaël Lo, que du beau monde pour la soirée d’ouverture du Sakifo Festival. Plusieurs milliers de personnes, y compris celles installées à flan de la falaise de la Ravine, ont répondu présentes pour cette quatrième édition et ont vibré au son de la world music.
Lorsqu’une afrogypsie (gitane africaine) rencontre un artiste à succès comme David Sicard, cela donne un duo inédit et émouvant.
Généreuse et naturelle, Ayo, jeune artiste métisse de soul, a conquis le public réunionnais dès ses premières notes de guitare. Chacun a retenu son souffle l’espace de quelques secondes pour apprécier à sa juste valeur cette voix unique empreinte de douceur et vous faisant frissonner de la tête aux pieds.
« Libre », elle se dit libre ici où le métissage l’a émue. « Je viens d’Allemagne et j’espère que ça sera comme ça là-bas aussi, peut-être dans 50 ans », dit-elle.
C’est une femme vraie et émue qui est allée à la rencontre du public, de son public, à la surprise de tous et même des organisateurs.
Ce fut un instant unique et intense autant pour les fans que pour Ayo elle-même, qui en était émue jusqu’aux larmes. Elle ne s’attendait pas à un tel accueil et promet de revenir l’année prochaine, « et même plus tôt ».
Davy Sicard, quant à lui, arrivait déjà en terrain conquis, et c’est avec la même simplicité qu’on lui connaît qu’il a fait chavirer le public de la Ravine avec son dernier album “Ker maron”, sorti en 2006 et qui connaît toujours le même succès.
Avec son groupe de musiciens qui ne le quittent plus, il a fait vibrer la Ravine avec, là aussi, une certaine douceur dans ces textes.
Puis, pour le plus grand plaisir de tous, Ayo revient sur scène rejoindre Davy Sicard pour un duo magique : “Un peu de moi”.
Les milliers de personnes présentes, ravies de ce duo inédit, étaient aux anges. A cet instant, l’émotion est palpable.
Et ce n’était que le début !
Ismaël Lo enflammera ensuite le public au rythme d’un mélange de pop africaine et de m’balax sénégalais, savoureux mélange.
Sophie Périabe
Autour du Sakifo
Tout Saint-Leu, de orange vêtu, vit au son du Sakifo. Des rues bondées, des embouteillages à n’en plus finir, des vendeurs de poulets grillés ou de sandwich sur le bord des routes, ça y est, le Sakifo a bien commencé.
Au bout de sa quatrième édition, le festival est devenu un rendez-vous incontournable des vacances et des amoureux de musique.
Beaucoup sont venus en groupe et préparent cet évènement depuis longtemps.
Comme toujours, le camping du Sakidor rencontre un vif succès. Dans cette période de vacances scolaires, bon nombre de groupes de jeunes et de familles tout entières profitent de ce moyen économique pour profiter pleinement du Sakifo sans avoir à reprendre le volant.
Landry, Florian, Jonathan et Olivier viennent tous les ans au Sakifo depuis la première édition et comme d’habitude, c’est au camping qu’ils ont décidé de passer ces 4 nuits de fêtes.
« Pour nous, c’est vraiment un moment de fête, et il est vrai que parfois, il peut y avoir des abus, donc on préfère dormir sur place, c’est plus sage. Et comme on n’a pas les moyens de se prendre une chambre, on profite du camping, c’est pas cher. Et en plus, l’ambiance est géniale », explique Olivier, 17 ans.
Jean-Paul, père de famille de 47 ans, est un fan de reggae. C’est la première fois qu’il emmène sa petite famille au Sakifo. Même si les enfants n’apprécient pas toujours cette musique, ils sont toujours contents de sortir un peu de leur environnement habituel. « Ma femme et moi, on apprécie un peu le reggae, et il paraît que Patrice est bien, alors on s’est dit pourquoi pas ? ». Contrairement à beaucoup de personnes, cette petite famille ne se déplacera qu’une seule fois pour le festival. Il n’est pas question de subir les embouteillages tous les jours, en effet. « On vient de Saint-Paul et c’était la galère pour venir, même si on est venu tôt », poursuit le père de famille. Pour ces deux petits, Eric, 12 ans, et Sébastien, 9 ans, ils sont ravis de venir au festival, « pou nou sorte un peu, surtout dans les vacances, lé chouette ».
Et pour ceux qui apprécient moins l’aventure, il restait une autre solution : des chambres d’hôtes avec un peu plus de confort. Julie, Steven, Marie et les autres ont réservé leur place il y a quelques mois dans ce petit établissement de Saint-Leu qui peut accueillir environ une vingtaine de personnes. « C’est important de prévoir longtemps à l’avance car sinon, il n’y a plus de place. Et pour les sous, c’est pareil. Si on veut profiter d’un maximum de spectacles, il faut prévoir aussi à l’avance car sinon, cela revient un peu cher », explique Julie. Pour ces jeunes Bénédictins, le week-end s’annonce encore long au rythme de toutes les musiques.
Et sans aucun doute, ils se donnent déjà « rendez-vous l’année prochaine ».
SP
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