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Exposition au Port
2 octobre 2010, par
L’École des Beaux-Arts de La Réunion organise dans ses locaux l’exposition “Terra incognita” retraçant le travail commun réalisé par les élèves de l’École supérieure des Beaux-Arts de La Réunion et l’École nationale des Arts Visuels du Mozambique, sous la houlette de Karl Kugel, professeur de Photographie.
L’exposition met en valeur sous forme de photos le travail réalisé par les élèves lors du voyage d’échange de 2010 au Mozambique. L’École des Beaux-Arts de La Réunion a tissé depuis 2004 de solides liens avec l’École des Arts Visuels de Maputo (ENAV), consolidant les liens tissés avec le Mozambique dès la création de l’école, il y a 20 ans. Ce rapprochement a permis plusieurs actions telles que l’exposition "Batatas fritas" en 2006 où la signature d’un protocole avait permis aux deux écoles de « mieux définir les domaines et stratégies de coopération à la lumière du potentiel de chaque école. Ces échanges dynamiques d’expérience et de savoir œuvrent pour une nouvelle impulsion ouvrant des horizons dans leur développement », comme l’a souligné Victor Sala, directeur de l’ENAV.
La coopération au service des étudiants
Ainsi, chaque année, La Réunion reçoit quelques étudiants mozambicains qui peuvent ainsi achever leurs parcours d’études et un groupe de Réunionnais part à la rencontre du Mozambique, pour un retour vers une des origines du peuplement de l’île.
« Les œuvres présentées lors de l’exposition “Terra incognita” montrent, s’il était encore nécessaire, le volontarisme de nos établissements à défendre les intérêts partagés de nos peuples respectifs et surtout ceux d’étudiants qui, par leurs regards croisés et leurs différences, sont, de fait, forces de propositions et construisent dès à présent les citoyens de demain », souligne Alain Séraphine, directeur de l’École des Beaux-Arts.
L’exposition présente les ateliers menés au Mozambique en ville à Maputo et à la rencontre des femmes céramistes au village de Mutumba dans la région d’Ihambane. « Lors de cette rencontre avec un territoire réel et ses multiples réalités (humaines, économiques, sociales et culturelles), l’occasion est donnée à l’étudiant de mettre à l’épreuve son regard et de tenter de dépasser, chacun à sa manière, les représentations et les images "pré-cuites" », expose Karl Kugel. Le professeur cherche à amener ses étudiants à changer « leur vitesse de déplacement du regard et des corps, leur perception du réel, cet espace en perpétuel mouvement, d’une richesse sans cesse à reconquérir ».
Un partage des cultures
Les étudiants ont mené tout d’abord en binôme un travail in-situ dans les rues de Maputo, puis un atelier collectif avec les femmes céramistes de Mutumba où la "cérémonie du moring’a" a été menée. Lors du voyage précédent, les élèves avaient découvert une tradition dont le nom sonne familier aux oreilles réunionnaises. Autrefois, au 19ème siècle, lors des départs des hommes "engagés" dans les mines pour de très longues périodes, on préparait un alcool à base de jamblon, le toronto, que l’on enterrait en rond autour d’un arbre dans des bouteilles en céramique. Lors du retour des engagés, on déterrait ces récipients et une fête était organisée. Aussi, les récipients fabriqués traditionnellement, conjointement par les élèves et les femmes, en 2009 ont été déterrés et remplacés par les nouvelles pièces fabriquées cette année. L’occasion pour tous de partager un moment de fête et de partage musical.
L’exposition se tient jusqu’au 22 octobre à l’École des Beaux-Arts du Port.
Texte et photos CF
Zoom
Des instruments au cœur de la ville
Vincent Condaminet, en 5ème année à l’École des Beaux-Arts de La Réunion, a travaillé en binôme avec Atanasio Cumbé, élève de l’École des Arts Visuels de Maputo. Ils se sont inspirés de la récupération d’objets, nécessité fondamentale au Mozambique, où tous les déchets retrouvent une seconde vie. « Depuis, quand je vois quelqu’un jeter une bouteille, mon regard a changé, explique Vincent, « ici à La Réunion, ce geste est générateur de déchets, de pollution. A Maputo, lorsqu’une bouteille est jetée à terre, immédiatement quelqu’un va la récupérer, pour la réutiliser ou la transformer ». Le binôme a créé des instruments à partir de matériaux de récupération, puis ils les ont installés pour une impro devant le marché central de Maputo, lieu très passager. Au son des percussions, la foule s’est rapidement assemblée. Puis les instruments ont été laissés sur place. Deux jours plus tard, ils sont partis voir ce que tous cela était devenu. « En approchant, nous entendions le bruit des percus, non seulement les instruments n’avaient pas bougé, mais ils étaient devenus un point d’attraction. La foule se les était appropriés. Cela a été pour nous une véritable réussite ».
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