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Pourquoi le 10 mai ?
13 mai 2009
Le dernier acte du 6ème Congrès du PCR a été l’adoption à l’unanimité d’une motion relative à la célébration du 10 mai. Cela rappelle toute l’importance que prend cette date à l’échelle du monde, car elle symbolise la reconnaissance de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité par un ancien Etat esclavagiste, à la suite d’une initiative venue de représentants de peuples placés sous le joug de l’esclavage pendant plusieurs siècles.
Le 10 mai rappelle le vote unanime par le Parlement d’une proposition venue des élus de l’Outre-mer : inscrire dans la loi la reconnaissance par une ancienne puissance coloniale de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. Pour le moment, la France est le seul pays occidental à avoir accepté une telle démarche. Cela rend d’autant plus important le fait qu’il faille insister sur l’esprit de réconciliation que sous-tend une telle décision. Ce sont en effet les descendants d’un État ayant légalisé l’esclavage qui reconnaissent que cet acte est un crime imprescriptible, c’est le résultat d’une initiative de l’Outre-mer pour que la République prenne la décision de regarder son passé en face.
La loi votée le 10 mai 2001 a créé le Comité pour la mémoire de l’esclavage. Présidé tout d’abord par Maryse Condé, une de ses premières missions essentielles est de choisir une date à laquelle toute la République commémorera les victimes de l’esclavage et de la traite. Il est bien entendu que cette date ne remplace les dates de célébration de l’abolition dans les collectivités de la République ayant vécu sous le régime de l’esclavage.
Installé le 8 avril 2004, le Comité pour la mémoire de l’esclavage remet, le 12 avril 2005, son premier rapport du comité au Premier ministre.
Il propose le 10 mai comme Journée des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, dresse l’état des lieux en matière d’éducation, de culture et de recherche, et propose des mesures dans ces domaines.
Le 30 janvier 2006, le CPME est reçu à l’Élysée. Dans son allocution, le Président de la République a rappelé la nécessité, pour l’unité et la cohésion sociale de la République, d’assumer toute son histoire, et il a retenu la date du 10 mai pour la journée annuelle des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. Trois mois plus tard, 31 mars 2006, le 10 mai devient par décret la Journée nationale des « mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions », comme l’avait préconisé le Comité pour la mémoire de l’esclavage.
Et le 10 mai 2006 se tient la première Journée des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions au jardin du Luxembourg, avec l’inauguration de la Forêt des Mânes par le président de la République, en présence des parlementaires, des ministres, de nombreuses associations et des membres du CPME L’inauguration est suivie de la lecture d’extraits du ”Cahier du retour au pays natal” d’Aimé Césaire par Jacques Martial.
Depuis cette date, tous les 10 mai, les Français rendent hommage aux victimes de la traite et de l’esclavage. Ils se souviennent et en tirent des enseignements.
Françoise Vergès reconduite à la présidence du CPME
Le 8 mai dernier, un décret gouvernemental a reconduit notre compatriote Françoise Vergès à la présidence du CPME, dorénavant dénommé Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage. Depuis le 13 février 2008, Françoise Vergès a succédé à Maryse Condé à la présidence du CPME. Voici les membres de ce comité :
Françoise Vergès, professeure à l’université de Londres, présidente. Greg Germain, acteur, metteur en scène, directeur du Théâtre d’Outre-mer en Avignon (TOMA). Claude-Valentin Marie, sociologue, démographe, vice-président de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE). Henriette Dorion-Sébéloué, présidente de l’Union des Guyanais et des amis de la Guyane. Guy Lavaud, consultant. Jean Hébrard, inspecteur général de l’éducation nationale. Myriam Cottias, directrice de recherche à l’université des Antilles et de la Guyane, responsable du centre international de recherche sur les esclavages (CIRESC-CNRS). Marie-Hélène Joly, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée des ducs de Bretagne. Jean-Claude Judith de Salins, président de l’Association réunionnaise communication et culture. Frédéric Régent, docteur en histoire, enseignant à l’université des Antilles et de la Guyane. Philippe Pichot, coordonnateur de l’association “La Route des abolitions de l’esclavage”. François Durpaire, agrégé d’histoire, enseignant.
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