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Di sak na
L’intégrisme laïc au sommet de l’État français
2 janvier 2004
Le président de la République a officiellement installé le 3 juillet 2003 la commission Stasi pour réfléchir à une évolution du concept de laïcité dans la société française.
Cette commission était composée de 20 personnes qualifiées de "sages", choisies arbitrairement par le chef de l’État et ayant pour mission d’auditionner des représentants individuels ou collectifs des différents corps sociaux de la France de 2003. Elle s’est mise rapidement au travail.
Après avoir procédé à environ 140 auditions, sa réflexion a produit ce qu’il est convenu d’appeler "Le rapport de la Commission Stasi sur la laïcité". Ce rapport aurait inspiré le président de la République dans sa décision de recourir à la loi pour interdire le foulard dit islamique, la grande croix ou la kippa.
Si l’on examine le contenu de ce rapport, il convient de souligner les contradictions conscientes ou inconscientes explicitement mentionnées dans ce texte.
Dans une première partie, la laïcité est définie comme un principe universel et une valeur républicaine. Dans une deuxième partie, il s’agit de laïcité à la française. Et dans une troisième partie, on évoque le défi de la laïcité pour mieux souligner les dangers qui selon les auteurs du rapport guettent le pacte républicain.
Ainsi, on énumère pêle-mêle : le racisme, l’antisémitisme, le communautarisme, la neutralité des services publics, l’égalité des sexes, tout cela pour réaffirmer avec force la nécessité d’une charte laïque rappelant aux uns et autres les droits et les devoirs de tout citoyen.
Une analyse plus fine du texte révèle une mise à l’index de l’Islam en citant des passages tronqués du Coran ou des enseignements du prophète Muhammad qui accréditeraient la thèse que la « la femme non voilée ou pubère serait seule responsable du désir de l’homme ».
Ensuite, les membres de la commission se réfèrent à des tendances apparues dans le monde musulman dès les années 1970, auxquels ils s’empressent d’accoler l’épithète « islamiste, mouvement politico-radical, etc... »
L’avis émis par "la commission Stasi" et surtout la déclaration du chef de l’Etat visant à instaurer une loi pour la rentrée 2004 déclenchent un repli communautaire chez la communauté musulmane de France, qui se sent agressée dans ce qu’elle possède de plus intime, à savoir son identité. Le débat parlementaire antérieur au vote de la nouvelle loi suscitera inexorablement une polémique de grande envergure sur le plan hexagonal et une levée de boucliers dans le monde arabo-musulman déjà fortement engagée, tous médias confondus du Caire à Rabat, en passant par Téhéran.
La lecture de la presse des pays arabo-musulmans montre que celle-ci réagit de manière unanime pour fustiger « l’intégrisme laïc et l’islamophobie du monde occidental en général et de la France en particulier ».
Un éminent prédicateur, considéré comme l’une des plus hautes autorités du monde musulman, le cheikh Youssouf Al-Qaradawi, affirme : « Puisqu’au nom du respect de ses valeurs la France légifère pour ôter le hidjab aux musulmanes, les pays musulmans ne doivent-ils pas eux aussi, pour les mêmes raisons, imposer par la loi que toutes les femmes non musulmanes qui viennent ou qui vivent chez nous portent le voile ? »
Certes, on s’étonnera que le grand Mufti d’Egypte, le cheikh Tantaoui, ait donné raison à Jacques Chirac lors de la réception de Nicolas Sarkozy au Caire, mais il faut savoir que malheureusement dans une dictature, fût-elle convenable pour les Occidentaux, les plus grands dignitaires religieux restent soumis au despotisme de leur chef politique à qui ils doivent faire acte d’allégeance.
En conclusion, le législateur français concrétisera d’ici le mois de septembre 2004 la fameuse thèse de l’Américain Samuel Huttington consacrée au choc des civilisations. Au sein duquel le Coran devient le nouveau mur de Berlin.
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