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11 novembre 2005 : 123ème anniversaire de la fin de l’Engagisme
12 novembre 2005
Hier, les Réunionnais fêtaient le 123ème anniversaire de la fin de l’Engagisme. Pour ne pas oublier l’Histoire de nos ancêtres, la Fédération des associations et groupements religieux hindous et culturels tamouls de La Réunions (FAGRHCTR) inaugurait une stèle à Portail, un quartier de Saint-Leu.
Le 11 novembre 1882, la France et l’Angleterre signaient l’abolition de l’Engagisme dans leurs colonies. Hier après-midi à Portail à Saint-Leu, la FAGRHCTR rendait hommage aux ancêtres engagés mais aussi à l’ensemble des Réunionnais. Ces travailleurs venus de l’Inde dans des conditions inqualifiables, coupaient la canne aux côtés des Africains, des Malgaches et des Chinois. Aujourd’hui, non loin de la Cheminée de Portail, une stèle témoigne de ces dures années passées à travailler la terre pour un salaire de misère et des conditions de vie déplorables.
De la Grande-Chaloupe à Portail
Marc Cadivel, président de la FAGRHCTR, rappelle que "l’Histoire de nos aïeux passe en premier lieu par le site de la Grande-Chaloupe où les immigrants indiens et d’autres régions furent parqués en quarantaine avant d’être affectés sur leur lieu de travail. Les cours d’usine où les vécus social, professionnel et religieux ont eu pour cadre spatial : l’usine, les kalbanons, la cour, le koyil...". "Les conditions de vie des engagés ressemblaient à celles des esclaves", souligne-t-il. Il salue "tout particulièrement l’implication des établissements scolaires de Portail pour leur contribution à cette action".
Le statut inhumain de l’esclave et de l’engagé
Pour M. Govindin, historien, "la Cheminée de Portail symbolise l’activité sucrière sur ce site mais aussi l’appel au capitalisme dans la société du 19ème siècle". Pour sa part, Jean-Luc Poudroux, maire et conseiller général de Saint-Leu, insiste "sur le statut inhumain de l’esclave et de l’engagé". Quant à Julien Ramin, il déplore "le manque d’information sur cette page de l’Histoire réunionnaise. Depuis 3 ans seulement, nous célébrons l’Engagisme à La Réunion, plus de 100 ans après son abolition", insiste-t-il. "Certes, le 11 novembre représente une date importante. Effectivement, des Réunionnais sont morts au combat pour la France lors de la 1ère Guerre mondiale. Mais il y aussi l’Histoire de La Réunion", continue-t-il.
L’ensemble des intervenants et des participants à cette célébration s’accorde pour s’approprier l’histoire de La Réunion. Selon eux, "dans les veines des Réunionnais coulerait du sang d’Indien, d’Africain, de Malgache, de Chinois tout particulièrement". Aujourd’hui, cette fête de l’Engagisme résonne comme un devoir de mémoire.
Jean-Fabrice Nativel
“Solidaires du présent, et solidaires aussi du passé”
Sylvestre Lamoly représentait le Conseil régional. Pour lui, "cette initiative montre l’intérêt que nous portons à l’Histoire de notre île. Il est donc indispensable d’accomplir notre devoir de mémoire. Pour notre part, le projet de Maison de Civilisations et de l’Unité Réunionnaise s’inscrit dans cette démarche. Toutefois, notre propos ne pourrait se limiter à un regard nostalgique et passéiste. En effet, nous souhaitons par un programme scientifique et culturel d’un nouveau genre, faire prendre conscience aux Réunionnais de la richesse de leur culture.
Déchiffrer son passé, s’approprier ses origines, comprendre son environnement et son apport au monde. Tels sont les enjeux de notre affirmation identitaire. La Maison de civilisations et de l’unité réunionnaise témoignera de la culture dans son sens le plus large. Elle placera la société contemporaine et ses questionnements au cœur de ses préoccupations (...) La mondialisation des troubles de nos sociétés, loin de nous diviser, doit nous rendre plus solidaires. Solidaires du présent, et solidaires aussi du passé, comme vous le faîtes aujourd’hui".
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