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Un grand projet de l’association Miara-dia
28 février 2013
La Docteure Alice Ranorojaona-Pélerin, responsable de l’association Miara-dia, nous a fait parvenir une présentation très intéressante du « projet de stèle » lancé par cette organisation culturelle. Ce projet avait été évoqué en décembre dernier lors d’un spectacle présenté par l’association à l’Université sous le titre : ’Une stèle pour Madagascar’. Grâce à ce texte d’Alice Pélerin, voici un retour sur cet événement et sur le projet de Miara-dia, avec des inter-titres de ’Témoignages’. Pour en savoir plus, consulter les sites : www.dia50.com et www.unestelepourmadagascar.com
Nous avons créé l’association Miara-dia — qui veut dire "qui marchent ensemble" — afin de réaliser un devoir de mémoire pour ceux qui ont perdu leur vie dans l’histoire de Madagascar. Cela consiste à rassembler les habitants de Madagascar autour de l’édification d’une stèle pour rendre cet hommage.
Ce projet découle de notre traversée de Madagascar à pied, qui s’est terminée en février 2009. Il y avait beaucoup de symbolique dans cette marche, qui a aussi été réalisée en hommage à l’histoire commune entre La Réunion et Madagascar.
Léguer une relation égalitaire
Le début du peuplement de La Réunion, parti de Fort Dauphin, a justifié notre arrivée à Fort Dauphin comme terme de notre marche. Symboliquement, c’est en toute logique aussi donc que cette idée de stèle parte de La Réunion pour aller soigner l’histoire de Madagascar. La boucle est ainsi bouclée.
Ce projet de stèle, qui est indépendant sur tous les plans — c’est à dire sur le plan politique, confessionnel, économique — et qui refuse toute lutte de pouvoir et toute discrimination d’origine, veut rassembler les habitants, transcender tous les clivages pour conférer une identité commune, afin de léguer une relation égalitaire à nos descendants. C’est nous permettre d’accepter toutes les parties de notre histoire, afin que nous soyons enfin entiers, et que tous nos "morceaux" d’histoire soient en harmonie et deviennent une force.
Spectacle à Canter
Cette indépendance économique de notre association fait que nous organisons, de temps en temps, un événement pour financer ce que nous voulons faire puisque nous n’avons aucune subvention. Un spectacle a donc été organisé le 11 décembre dernier à la Salle Canter de l’Université de La Réunion pour ce projet.
C’était le 4ème que nous avons organisé depuis la naissance de notre jeune association. Nous en avons fait avec la chanteuse malgache Tiana, le groupe réunionnais de maloya Miaraka, Afatia et les membres de l’ARAL, Joël Manglou, et dernièrement avec les groupes "R’one and Cam’s" et "Cinkième Degré", qui font du rap, et "Saodaj", qui fait du maloya nomade.
Solidarité
L’esprit de l’organisation est la diversité, aussi bien dans les genres de musique et les instruments utilisés que les générations. Mais il y a aussi, en toile de fond, la générosité, la solidarité et s’enrichir de nos différences. Tous ces artistes que nous avons invités sont tous venus gracieusement, sans recevoir un centime en retour.
Nous avons aussi organisé d’autres spectacles auparavant, ce qui nous a permis de réaliser notre film de la marche "Une stèle pour Madagascar", qui a été sélectionné au Festival International du Film Panafricain à Cannes en avril dernier. Il était hors compétition et a été diffusé le soir de la clôture du Festival. Ce film nous a servi de support pour diffuser le projet de stèle à Madagascar car il est passé sur la chaîne nationale malgache TVM la veille de la fête nationale malgache le 25 juin 2012.
Cela commence à la base
La réalité fait que nous ne pouvons pas réaliser une seule stèle pour rassembler tous les habitants à Madagascar car le contexte ne s’y prête pas. Et puis, cela a certainement plus de sens aussi de commencer en différents endroits d’abord, pour se réunir ultérieurement dans l’édification d’un seul monument.
Il est plus logique que cela commence à la base. C’est ainsi que notre association décide cette année de réaliser une première stèle au point de départ de notre marche, en partenariat avec l’association des femmes de Ramena, à Antsiranana (anciennement Diego Suarez).
Un devoir de mémoire
D’une certaine façon, nous pouvons dire que, avant même que la stèle se fasse matériellement, nous avons déjà réussi, dans cette démarche, à réaliser une stèle à notre manière, à chaque spectacle que nous avons organisé.
Rendez-vous est donc pris pour début décembre 2013 à Ramena Diego Suarez, pour réaliser un devoir de mémoire et édifier le premier monument historique de notre future identité commune.
Nous allons ouvrir un grand livre au siège de notre association, au 56 rue du Général De Gaulle au Port, pour recueillir les soutiens de celles et ceux que cela interpelle.
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